ZOMBIE ASS : TOILET OF THE DEAD
Titre original : Zonbi Asu
Réalisé par Noboru Iguchi
Avec Midori Aoyama, Asami, Danny
Année : 2011
Pays : Japan
Durée : 85 min
Note du rédacteur : 6.5 / 10
L'HISTOIRE
Un groupe d'amis se fait attaquer par des zombies sortant des toilettes. Ils doivent également faire face à une mystérieuse infection avec des vers parasites...LA CRITIQUE
"Un ténia vaut mieux que deux tu l'auras (dans l'cul...)"Ouverture : une écolière en uniforme semble bien malade, la pauvrette. Qu'à cela ne tienne, son savant fou de père boxe un zombie dans les trippes à l'en faire gerber dans la bouche de sa fifille (une approche thérapeutique toute personnelle qui en vaut bien une autre).
Jusqu'ici tout va bien ! Puis, générique psychédélique : sur une musique très seventies, un tube digestif défile à toute vitesse, façon grand huit, en vue subjective (avec toi dans le rôle de l'étron, ami spectateur). Au premier plan de cette introspection foireuse, à la James Bond style, se découpe une petite coquine en mini short qui se trémousse godichement. Elle mange bientôt suggestivement un panini à la forme oblongue, convaincue de se mouvoir avec la sensualité d'une fille de joie de Shibuya... mais au final semble sortir tout droit du lycée (collège ?) et vendre maladroitement ses charmes à un vieux libidineux (ça c'est encore toi, cher spectateur). Elle porte un tee-shirt moulant orné d'un schéma de son tube digestif, via lequel, dans un son et lumière flashy, le trajet de sa collation nous est subtilement dévoilé. Et ce qui doit fatalement arriver arrive : dans un volte face chorégraphiquement gracieux accompagné d'un petit zoom tout en finesse sur son anus (et ouais les gars dans "ZOMBIE ASS", il y a "ass"...), son rectum s'illumine soudain dans un bruit de tir laser (ça doit être ça, la fameuse lumière intérieure...) et ça, ad libitum jusqu'à la fin du générique.
Ne crains rien public, c'est la première et dernière fois qu'un pet aura un son stylisé dans ce flatulent objet visuel. Tout ça pour vous dire que dans ces cinq premières minutes, tout est posé : écolières, savant fou, zombie, sexe, vulgarité, puputes et caca-prout. Mais attention hein, quand je dis ça, ce n'est rien moins que positif, En effet, Noboru Iguchi (hi-goût-chie, quelle prédestination !) va nous distiller tous ces ingrédients délicats dans le plus pur style "sous-chie taille-foune". Et pour l'heure vingt qui reste, ça va dégueuler vertement, roter caverneusement, déféquer copieusement, flatuler fumeusement, bâfrer n'importe quoi-qui-quand-comment (pourquoi ?), exploser allègrement, gicler à tous les vents, zombiter joyeusement, démembrer sauvagement, baisouiller grotesquement, peloter visqueusement, fesser violement, batailler-de-boule-de-merde négligemment, broyer des têtes à coup de fondement et kung-fu fighter joyeusement... tout cela non exhaustivement bien sûr.
Décomplexé total, Noboru nous relâche ici son sphincter sushi-typhoonien en pleine poire, navigant sur la gamme qui va du kitshissime au gore débridé (sans mauvais jeu de mots), déclinant une palette de sous-genres, de personnages ultra caricaturaux et de situations absurdissimes. Tant et si bien que je n'ai aucune envie de vous dévoiler "l'ingrédient secret" autour duquel tourne "l'intrigue", ni les retournement grotesquement jouissifs (au propre plus qu'au figuré) et autres boss de fin de niveau digne d'un épisode de Bioman sous acide qui vous entraîneront loin, bien loin et haut, bien, bien haut dans un combat des plus vermifuges. Allez, poussez pas, y en aura pour tout le monde !
Et que l'étron sacré, la mouche à merde et la gastro qui irrite vous accompagnent.
Note de Playmotom : 6.5 sur 10
Publiée le
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Nic la nique - 13/08/2015 à 11:28
# 1
Une belle immersion a la japonaise dans le grotesque, j'ai adoré ce film du début a la fin, niveau originalité ça se pose la. Une perle. 8/10
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