MIST, THE
L'HISTOIRE
Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?
LA CRITIQUE
On n'en finit plus d'adapter les nouvelles et romans de Stephen King, et Frank Darabont s'est apparemment spécialisé dans le «genre», puisqu'après "LES EVADES" et "LA LIGNE VERTE", voilà qu'il s'attaque à la nouvelle Brume, petit monument de terreur au pitch unique (quoique, un bâtiment assiégé par des monstres, hum hum...). Au final, "THE MIST" serait un putain de film s'il ne ressemblait pas autant à un téléfilm.Les bons points :
Une mise en place rapide qui, au bout d'un 1/4 d'heure, nous coince avec les personnages dans cette supérette devant laquelle squatte un brouillard dont il faudra encore un peu attendre pour découvrir ce qu'il recouvre.
Une caractérisation des personnages évitant la caricature qui n'a rien de définitive, par exemple le bouseux bourru prêt à mettre sur la couenne de quiconque, qui laisse ses corones au vestiaire dès que le monstre apparaît, qui se laissera submerger par le fanatisme religieux. Tout cela afin d'évoquer la faille identitaire d'un peuple (allez, au pif, les Ricains ?) confronté à l'inattendu, thème décidément bien en vogue ("CLOVERFIELD") qui prouve que le cinéma d'épouvante reprend ses droits critiques abandonnés depuis trop longtemps.
La charge contre le fanatisme religieux justement : là, Darabont n'y va pas de main morte, et alors qu'on s'attendait à un film où les monstres bouffent tout le monde tous les 1/4 d'heure, on se rend compte, au travers d'un cheminement certes long mais savamment progressif, qu'il y a peut-être plus à craindre à l'intérieur du magasin qu'à l'extérieur. Le personnage de Marcia Gay Harden donne d'abord envie de rire, puis nous énerve, et finalement effraie, un effroi lié plus à la crédulité aveugle des autres personnages qu'à sa réelle folie.
Un dénouement d'une noirceur abyssale, à la fois bouleversant et d'une ironie qu'on trouverait presque déplacé si elle n'en disait pas aussi long sur la nature humaine, et finalement sur la soit-disant volonté de Dieu.
Les mauvais points :
Malgré la volonté de Darabont, à travers ses zooms et ses mouvements de caméra d'apporter un style «reportage de guerre», "THE MIST" rentre sans peine dans la catégorie «adaptation télévisuelle de S.K.», type "LE FLEAU", "CA", et autres "TOMMYKNOCKERS". On mettra cela sur le compte d'une durée qui aurait gagné à être légèrement raccourci.
Un casting qui fait se qu'il peut, mais dont le jeu souffre, pour beaucoup, d'un manque de consistance quasi éliminatoire.
Des effets spéciaux très approximatifs, un rendu à la limite du grotesque, et au final, on remercie la brume de camoufler ces approximations.
Difficile donc de ne pas aimer le film de Darabont, qui délivre un discours sombre auquel je ne peux que souscrire, mais souffrant d'une forme qui aurait dû bénéficier d'un peu plus d'ambition (ou d'argent). "THE MIST" n'est pas raté, il aurait juste pu être un chef-d'oeuvre. On en est loin quand même.
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Un film sympathique à regarder, qui fourmille de bonnes idées. Cependant, beaucoup trop de temps morts, un peu trop long (dix minutes auraient facilement pu être sautés) une musique qui conviendrait mieux aux Lara Croft... Et un final qui fait tout capoté: pourquoi ne se sont - ils pas arrêtés là où King s'était arrêté?? Ca aurait été bien mieux. Au final, pas mal, mais plein de petits défauts qui l'empêchent définitivement de s'inscrire dans les meilleures adaptations de Stephen King.
Sa note: 6/10bon film, mais les effets numériques gâchent un peu tout, la fana religieuse me donnait envie de fermer la télé mais j'ai résisté jusqu'a la fin, et la fin vaut le coup, j'ai beaucoup adoré cette fin sombre alors que le happy end aurait pu arrivé toute de suite après. très bien pensée !
mais sinon, il n'est pas effrayant, pas gore, mais pas extremement mauvais non plus, a regarder si on n'a rien d'autre a faire quoi =)
6/10
4 pour la fin + 2 pour le beau Thomas Jane ;o)
J'ai beaucoup aimé. Dans les adaptations de King, je situerai "The Mist" entre le très bon "Christine" et l'extra mauvais "Simetierre"
N'ayant pas lu la nouvelle, je ne sais pas à quel point l'oeuvre a été respectée, mais ça sentait bon le King du début à la fin.
Même les bestioles ressemblent à ce qu'on peut imaginer avec les livres de King.
J'ai adoré le personnage Marcia Gay Harden, dès le début, j'ai eu envie de lui mettre une balle entre les deux yeux.
La religion et la pseudo sacro-sainte solidarité américaine en a prit un gros coup dans les dents et en bon européen que je suis, ce fut un plaisir jouissif.
C'est vrai qu'il ressemble à un téléfilm, mais je ne l'ai pas trouvé trop long. (faut bien 2h pour adapter convenablement un King)
SPOILER:
La fin est géniale avec le père qui commet l'irréparable alors que 2min de plus auraient suffit pour un happy-end à la ricaine.
En dehors des défauts cités par coleoptere, c'est que (comme trop rarement) je ne me suis pas demandé, pourquoi il va là au lieu d'ici, pourquoi il fait ça et pas ceci et je me suis posé la question qu'on devrait tous se poser dans les films "d'horreur": Moi, qu'aurai-je fait ???
Trop nul... un brouillard épais à la "Fog" de Carpenter, des grosses bêbette des ténébres à la Lovecraft... A trop vouloir utiliser le génie des autres, on ne fait que reproduire la médiocrité du sien.
Sa note: 2/10c un film trop pure.suspense A max.g adoré le moment ou ils tirai la corde et il n'y avait que lotre moitié du corps du gars ki étai dehor cherché une caisse.Bref c 1 film trop bien avec les arégné ki sortent du corp du solda.
Je suis 100% d'accord avec KillG. Le final avec la musique de Dead Can Dance est un grand moment de cinéma fantastique et globalement Darabont a su étoffer la nouvelle originale du King avec bonheur.
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