RARE EXPORTS, UN CONTE DE NOEL
L'HISTOIRE
Une semaine avant Noël, dans un petit village du nord de la Finlande, le jeune et téméraire Pietari découvre la vérité sur le Père Noël. En effet, la légende veut que le joyeux vieillard soit plus proche de l'adversaire que de l'ami. Au même moment, une équipe de scientifiques américains cherche à éclaircir certains événements ayant eu lieu dans la ville de Pietari; il s'avère que le secret de Noël le mieux gardé gît, depuis la nuit des temps, 500 mètres sous terre. Ils vont déclencher une succession d'événements imprévus au terme desquels Noël ne sera vraiment jamais plus pareil.LA CRITIQUE
Les Finlandais ne sont-ils pas les mieux placés pour parler du Père Noël ?C'est justement le cas avec "RARE EXPORTS", aboutissement de deux courts-métrages réalisés par Jalmari Helander respectivement en 2003 et 2005, prémices prometteurs qui avaient déjà remporté l'adhésion des internautes lors de leur diffusion sur le web.
Avec quelques uns des acteurs officiant déjà dans ces deux petites pépites, le long métrage en reprend les mêmes thématiques excentriques, pour notre plus grand plaisir.
L'action se déroule donc en Laponie au nord de la Finlande, 24 jours avant Noël, alors qu'une équipe pratique un forage dans la montagne, censée renfermer une sacrosainte sépulture...
Mais alors que les recherches vont bon train, une série d'évènements étranges éveille la curiosité du petit Pietari, dont les inquiétudes ne sont pas vraiment prises au sérieux par les adultes, du moins pas encore...
Dans une ambiance marquée par l'univers des contes pour enfants (la montagne Korvatunturi étant traditionnellement considérée comme la résidence du Père Noël), nous faisons tranquillement connaissance avec les rares villageois qui vivent du commerce de la viande de rennes, et plus particulièrement avec Pietari, un gamin innocent et un peu naïf, habitant seul avec son père.
A travers les découvertes inquiétantes du petit garçon, c'est tout un mythe qui s'effondre. Exit les vieux barbus joufflus qui récompensent les enfants sages avec leur hotte à cadeaux, ici, on a affaire à un personnage s'apparentant davantage à un Père Fouettard maléfique et sanguinaire, qui fait capturer les marmots par ses assistants, les Elfes, pour mieux les dévorer !
Avec ce postulat qui a de quoi ébranler les fervents adeptes de la « magie de Noël », "RARE EXPORTS" nous réserve encore bien des surprises !
Car s'il est un peu long à démarrer, c'est pour mieux prendre une direction parodique complètement délirante, agrémentée d'élans héroïques, explosions, expédition en hélico, répliques qui tuent, postures caricaturales et musique grandiloquente.
Un détournement des codes du film d'action assez inattendu et vraiment très amusant, surtout avec une offensive orchestrée par un enfant de huit ans (l'excellent et très attachant Onni Tommila qui rappelle un peu le jeune héros de "MORSE"), qui prendra les commandes des opérations avec une assurance digne d'un Bruce Willis !
Reste que le titre, si déroutant soit-il, révèlera ses mystères lors d'un final particulièrement jouissif, que les familiers des deux courts n'auront malheureusement pas le plaisir de découvrir avec le même émerveillement.
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Comment réécrire le mythe du père noél a la sauce nordique/horreur.
Hahaha, un bon moment a passer, ne pas s'attendre au film du siècle quand même a la vue du sujet au bout d'un moment ça fait un peu long, a la limite j'aurai préféré un moyen métrage mais bon belle surprise tout de même malgré un final tiré par les cheveux.
Ah oui ha oui ah oui, quelle bonne surpise ! Si je peux me permettre un petit bémol , je m'attendai a un final plus explosif , dommage que la décongélation n'est pas eu lieu plus tot ( sans vouloir spoiler )
Sa note: 8/10Le long métrage est à la hauteur de ce que laissaient présager les deux courts.
Une relecture délirante du mythe de Santa Klaus ô combien jouissive et maîtrisée!
Le métrage passe du film de trouille au film d'action (on sent le second degré assumé) avec une aisance déconcertante.
Petit conseil cependant: mieux vaut voir le long métrage avant les courts sous peine devoir l'hallucinant final (habile critique sur l'ultra consumérisme des périodes de Noel?) perdre de son impact.
Le cinéma venu du froid révèle décidément de très bonnes surprises.
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