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Critique du film Rammbock

RAMMBOCK

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Titre original : Rammbock
Réalisé par Marvin Kren
Année : 2010
Pays : Allemagne
Durée : 64 min
Note du rédacteur : 7 / 10

L'HISTOIRE

Alors que Michael arrive à Berlin pour rendre visite à Gabi, son ex-petite amie adorée, un terrible virus – transformant le commun des mortels en tueur sanguinaire – se propage rapidement à travers la ville. Michael, s'inquiétant de ne pas trouver Gabi chez elle, fait la rencontre d'Harper, un jeune apprenti plombier qui effectue des travaux dans l'immeuble. Ensemble, ils parviennent à se barricader tandis que des hordes contaminées par le virus envahissent les lieux. Cernés par ces zombies assoiffés, Michael et Harper doivent combattre pour défendre leur vie et il leur faudra user de toute leur ingéniosité pour survivre et retrouver Gabi.

LA CRITIQUE

Ce n'est plus une nouveauté, encore moins une réjouissante surprise pour le fan au cœur glougloutant à chaque annonce d'un projet ô combien rare mais précieux mêlant viande putréfiée et tronçonneuse. Le zombie/infecté à fait son retour sur nos écrans. Si on doit pas mal de réussites à ce genre bien à part et ô combien codifié, la surmultiplication des aventures de nos amis qui puent a tout de même de quoi commencer à inquiéter.
Les classiques du genre ont déjà été écrits, quelques bombes sont sorties des années après pour ranimer tout ça, mais depuis qu'on s'est rendu compte que le zombie était bancable, on n'en finit plus de les voir déambuler en bas de chez nous, pour le plus grand plaisir des fans jusqu'à il y'a peu. Mais l'overdose guette.
Y'a-t-il quelque chose de nouveau à faire avec ces fameux codes ? Les moyens employés pour survivre et la reconstruction hypothétique d'une civilisation par nos habituels rescapés peut-elle encore nous faire sursauter ? Reste-t-il quelque chose à voler dans le supermarché ?

Et bien oui, on peut toujours étonner à partir du cahier des charges usé jusqu'à la moelle du film de zombie (infecté dans ce cas précis, mais bon la nuance entre les deux m'a toujours semblée floue... Ah si, les infectés ont une tendance naturelle prononcée pour la course à pied, à la différence de leurs cousins à la démarche pachydermique.). Toute la saveur de ce film étonnant réside donc dans son traitement hors norme.
Si l'on retrouve notre groupe de survivants, bloqués dans des immeubles, on va suivre plus particulièrement le parcours de Michael, amoureux transit et malheureux suite à sa rupture avec Gabi, qu'il comptait revoir en lui ramenant ses clefs d'appartement, et Harper un jeune plombier qui se trouvait à faire des travaux dans le même immeuble. Ils croiseront tour à tour des voisins tous plus normaux les uns que les autres, aux histoires simples et plausibles, en tentant de s'échapper et, accessoirement pour Michael, de retrouver Gabi.

C'est là toute l'originalité de "RAMMBOCK" : tout est fait pour plonger le spectateur dans une forme rafraichissante et bienvenue de réalisme. Pas de héros baraque et infaillible ici, sinon ceux du quotidien, pas de costauds qui dessoudent du zombie à grands coups de sulfateuse (voir pour s'en convaincre la scène très drôle où Harper tente d'utiliser en vain le lance-pierre qu'il vient de se confectionner dans la cuisine...). Michael (très juste interprétation de Michael Fuith) a tout du loser patenté : faible, rondouillard, l'air perdu. On est loin du leader viril. A ses côtés le jeune Theo Trebs (Harper), un peu plus dégourdi, fait la balance avec son compagnon d'infortune, les deux formant un très attachant duo.
Les choix de mise en scène sont eux aussi dans cette optique de réalisme : on voit peu les infectés, le gore est réduit à sa portion congrue, les différentes réactions face à la situation rencontrée par les différents protagonistes sont toutes à mesure humaine, ce qui en accentue l'aspect dramatique. On est presque plus dans un drame intimiste que dans une histoire sensée nous relater l'apocalypse. C'est là la grande force du film : une sobriété efficace et poignante, rarement utilisée dans le genre.

On pourra reprocher au film une certaine lenteur mais ce serait dommage d'en rester à cette impression tant ses qualités en font un rafraîchissant coup de Febreze sur la carcasse du zombie-movie.
Note de : 7 sur 10
Publiée le
Rammbock
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cinéphile - 22/05/2011 à 22:28
# 2

J'ai bien aimé ce film qui malgré le petit budget reste trés bon dans le genre

Sa note: 7/10
ottoriversottorivers - 03/05/2011 à 16:23
# 1

Rien de bien novateur en effet, mais reste un film sympa qui en dépit de son petit budget se laisse suivre sans trop de temps morts.
Si vous n'êtes pas lassé de voir des gens assiégés par des zombies, alors celui ci sera pour vous une agréable récréation.

Sa note: 6/10
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