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Critique du film Machines Of Love And Hate (Cinema Image Productions)

MACHINES OF LOVE AND HATE (CINEMA IMAGE PRODUCTIONS)

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Réalisé par Joseph F. Parda
Ecrit par Joseph F. Parda
Année : 2003
Pays : USA
Durée : 80 min
Divers : NTSC
Note du rédacteur : 7 / 10

L'HISTOIRE

Un mystérieux auto-stoppeur souffrant d'amnésie est renversé par une voiture conduite par une jolie jeune femme. Celle-ci l'invite à passer quelques jours chez elle pour qu'il puisse se remettre de l'accident. Là, dans la maison isolée en pleine campagne, il fait la connaissance de sa mère à la sexualité équivoque et de son père cloué dans un fauteuil roulant.

LA CRITIQUE

Dernier film en date de Joseph F. Parda ("5 DEAD ON THE CRIMSON CANVAS", "GUILTY PLEASURES", "EVIL STREETS"), "MACHINES OF LOVE AND HATE" est un véritable ovni cinématographique.
Autant dire que les personnes un peu réticentes aux œuvres de Lynch, Cronenberg ou autres cinéastes avant-gardistes auront certainement du mal à rentrer dans ce métrage pour le moins expérimental.

Rempli de symboles difficiles à déchiffrer, "MACHINES OF LOVE AND HATE" tourne autour de la vie d'une étrange famille, chamboulée par l'arrivée de cet étrange auto-stoppeur complètement paumé, que le destin a conduit tout droit dans la ville maudite qui détient le secret de son passé... A travers ses visions et ses cauchemars, celui-ci va peu à peu découvrir l'horrible vérité, inextricablement reliée à l'étrange mystère que cache cette famille singulière aux rapports conflictuels et malsains, endeuillée par la mort d'un fils quelques temps auparavant.
Le jeune homme serait-il le résultat d'une étrange expérience, un rituel perpétré par la secte du village conduite par l'affreux père en fauteuil roulant ? Et si cette communauté avait découvert les secrets de l'immortalité...

Entre rêve et réalité, entre surnaturel et folie, "MACHINES OF LOVE AND HATE" paraît presque inaccessible de prime abord, en particulier pour les non bilingues anglais ! Il est vrai que la première heure de visionnage semble suffisamment complexe pour donner au spectateur l'impression d'assister à un spectacle surnaturel et irréel, une sorte de rêve bizarre qui ne laisse que des souvenirs flous le lendemain matin au réveil... jusqu'à la révélation finale, dont quelques indices s'esquissent par ci par là tout au long du film.

Un scénario bien mené, doté d'une distribution oscillant entre parfaits inconnus (Milton Haynes, Roland Johnson, David Runco) et acteurs confirmés comme Eileen Daly ("RAZOR BLADE SMILE", "SACRED FLESH") ou Tina Krause, l'égérie de Seduction Cinema ("ZOMBIE HOLOCAUST", "PSYCHO SISTERS", "ZOMBIEGEDDON", "NIKOS THE IMPALER"). Dans l'ensemble, tous sont convaincants, avec une mention spéciale à David Runco et surtout à Roland Johnson dans son rôle de père de famille particulièrement ignoble et effrayant !

Par ailleurs, "MACHINES OF LOVE AND HATE" bénéficie d'une production soignée, tournée en 16mm, et d'une bande son tout à fait adéquate, signée MJ Mack et S. Gerard Mack de Function Zero (qui avait déjà travaillé sur "NIKOS THE IMPALER" ainsi que tous les films de Cinema Images). Bref, un grand nombre d'atouts de son côté pour satisfaire les amateurs avertis qui aiment faire fonctionner leur cerveau, et bien sûr tous les curieux !
Note de : 7 sur 10
Publiée le
Machines Of Love And Hate (Cinema Image Productions)
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