HOUSE OF THE DEVIL
L'HISTOIRE
A court d'argent, Samantha accepte de faire du baby-sitting dans une maison isolée sans savoir qu'elle va vivre une nuit de cauchemar. Car, à minuit, dans l'ombre d'une éclipse lunaire totale, les forces du mal vont être libérées...LA CRITIQUE
Samantha cherche un appartement. Afin de payer son loyer, elle accepte une offre de baby-sitting un peu louche dans la maison austère d'un couple de personnes âgées. Chargée de veiller le temps d'une soirée sur une vieille femme installée à l'étage pour une somme non négligeable, Samantha se retrouve « seule » dans l'étrange demeure, qu'elle ne manque pas d'explorer avec une certaine insouciance et une bonne dose de curiosité.Mais malheureusement, la pauvre jeune fille ne sait pas encore dans quel piège elle s'est empêtrée, victime toute indiquée pour un rituel satanique qui doit se dérouler pendant l'éclipse de lune... cette nuit...
Evidemment un pareil scénario a déjà été exploité maintes fois, sauf que "HOUSE OF THE DEVIL" n'avait vraisemblablement pas d'autre prétention que de rendre hommage aux classiques de l'horreur des 80's.
Un pari d'autant plus réussi que, du générique à la bande son, en passant par la campagne d'affichage, le choix des fringues (nostalgiques des anoraks, moufles et walkmans préhistoriques portés à la ceinture bienvenus...) et les coiffures façon Drôles de Dames, Ti West parvient habilement à recréer une atmosphère vintage longtemps délaissée au profit de remakes sans intérêt de films cultes ou de productions trop formatées.
Si "HOUSE OF THE DEVIL" n'a donc rien d'une révolution cinématographique, et pour cause c'est même précisément l'inverse, il sait se montrer à la fois sobre et angoissant. Sans sombrer dans la caricature, il ravivera également quelques vieux souvenirs chez les nombreux amateurs d'un âge d'or révolu du cinéma d'épouvante, sous ses faux airs empruntés à des références comme "LA MALEDICTION", "HALLOWEEN" ou "L'EXORCISTE", avec une petite pointe de "ROSEMARY'S BABY"...
Pas d'effusion de sang, ni d'effets spéciaux outranciers, juste une ambiance pesante et des personnages inquiétants (brillamment interprétés par Tom Noonan et Mary Woronov) qui semblent sceller le destin de la jeune baby-sitter, trop innocente pour prendre la mesure du danger qui la menace, malgré une certaine méfiance envers ses employeurs d'un soir.
Totalement crédible grâce à une mise en scène fidèle aux codes du film d'épouvante des 80's (et fin 70'S), "HOUSE OF THE DEVIL" pourrait aisément passer pour une œuvre « d'époque », avançant de surcroît l'argument que le récit est inspiré par des faits réels avec statistiques à l'appui. Il semble d'ailleurs assez incroyable que ce même réalisateur ait été à l'origine d'une erreur de parcours comme "THE ROOST" !
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Trop trop long à venir, la fin releve un peu le niveau mais bon le coté 80' rend le film démodé.
Pour les patients
Même si j'étais loin d'être né en 1980, j'ai parfaitement ressenti le côté 80' du film!! Ti West a fait un taf remarquable de ce côté là!!
Une première partie plutôt flippant qui nous tient bien en haleine, suivit d'une seconde partie "bain de sang"!! Ok, il y a quelques longueurs, mais c'est tout de même un très bon film!!
Je viens de voir le film et j'ai bien aimé. Aucune scène convenue et je n'ai vu aucun défaut du coté "80's" du film (j'ai cherché la petite bête, mais j'en ai pas trouvé)
J'ai particulièrement aimé le premier meurtre parce que je l'ai pas vu venir.
!!! SPOILER POTENTIEL !!!
Le côté:" j'accepte le job, même si moi étudiante sérieuse et dotée d'intelligence et ma copine couche-toi-là et con-con reconnaissons que cette histoire pue à des km avec un salaire de 400$ pour une nuit parce que au début du film je viens de me prendre un appart trop chère."
J'y crois pas 2sec.
Bref, comme Lan.
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