HITCHER
Titre original : The Hitcher
Réalisé par Dave Meyers
Ecrit par Eric Red, Jake Wade Wall
Avec San Bean, Sophia Bush, Zachary Knighton, Neal McDonough, ...
Année : 207
Pays : USA
Durée : 84 min
Note du rédacteur : 5 / 10
L'HISTOIRE
Une reprise du film de 1986 qui mettait en vedette Rutger Hauer et Jennifer Jason Leigh. Un jeune homme amenant une voiture dans un autre état fait la rencontre d'un tueur en série qui le fera accuser de ses meurtres. Pourchassé par la police et surveillé par le tueur en série, cet homme ne trouvera d'aide qu'en la personne d'une serveuse.LA CRITIQUE
En tant que producteur, Michael Bay s'est fait une spécialité de remakes de classiques de l'épouvante. Après notamment "MASSACRE A LA TRONCONNEUSE", il s'attaque à une petite série B devenue culte avec le temps. Le défi ayant été relevé haut la main pour les aventures de Leatherface, on pouvait s'attendre à une encore plus grande réussite pour un film d'un autre calibre malgré tout.Et pourtant, malgré quelques qualités indéniables, le film passe complètement à côté, évacuant tout ce qui faisait le charme du film de Robert Harmon : exit la relation ambiguë entre le tueur au pouce levé et le héros, relation d'attirance-répulsion gangrénée ici par le fait que le héros est une héroïne (spécialité de Bay qui s'en va chercher des actrices de série pour ados boutonneux pour en faire des Sarah Connor en puissance - ici, donc, une pouf des Frères Scott), son petit ami considéré comme une lopette. Exit également le côté surnaturel du psychopathe : là où Harmon en faisait une entité diabolique omnisciente (sous couvert d'un réalisme impeccable), Meyers fait de son personnage un élément narratif qui vient à chaque fois relancer l'action : c'est quand même peu pour un personnage central.
Côté psychologie donc, on est un peu en berne. Mais ce que l'on perd en profondeur, on le récupère en action, car le film suit un rythme plutôt alerte (sur 1h20), et, même si chaque scène sent le réchauffé, la réalisation possède une certaine efficacité (comprenez que c'est bourrin) : on reconnaît la patte du producteur, toujours là quand il s'agit de donner dans la gratuité la plus complète (gorge éclatée, balles dans la tête, couteau planté, et je ne pense pas dévoiler quoi que ce soit en parlant d'un écartèlement rigolo ; poursuite et accident de voitures sur fond de Nine Inch Nails - l'utilisation de la chanson Closer est parfaitement absurde, mais ça fait fun !).
Finalement, au bout du compte, le film ressemble à son plan d'ouverture, où un lapin pathétiquement réalisé en CGI se fait exploser par une voiture devant un paysage désertique magnifiquement éclairé. Pas du grand art, mais avec du pop corn, ça passe tout seul.
Note de coleoptere : 5 sur 10
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