GODZILLA FINAL WARS
Titre original : Gojira : Fainaru Uôzu
Réalisé par Ryuheï Kitamura
Année : 2004
Pays : Japan
Durée : 125 min
Note du rédacteur : 6 / 10
L'HISTOIRE
L'ultime combat de Godzilla, qui affronte en un seul film nombre de ces anciens adversaires en un combat dantesque.(et il y a aussi des extraterrestres pas très sympas)
LA CRITIQUE
Rappelez vous... Le 3 novembre 1954 sortait sur les écrans de cinéma japonais le premier film mettant en scène celui qui demeure le plus célèbre de lézards géants, j'ai nommé la méga star Godzilla ! Gojira de son vrai nom, le lézard mutant piétineur de maquettes revient au cinoche pour son cinquantième anniversaire pour un film aux allures de jubilé où il affronte un dernière fois tous ceux (ou presque) qu'il a pu tataner au cours de la trentaine de films que compte la franchise.Imaginez... Des vilains extraterrestres qui veulent asservir la planète pour boire le sang des humains ! Arg ! Ils réveillent tous les monstres géants que la dérive technologique humaine à contribué à créer afin d'anéantir la civilisation ! Fichtre ! Heureusement qu'une bande de valeureux héros se rebelle, menée par un capitaine de vaisseau samouraï (dans le civil un ex-catcheur aux allures de Village people), un soldat d'élite mutant et une scientifique super bonnasse (eh oui). La seule solution : libérer Godzilla des glaces du pôle sud où il avait été enfermé suite à un combat titanesque avec le capitaine sus-cité. En effet, Godzilla est le monstre seul à ne pas pouvoir être contrôlé par les aliens (parce que c'est un monstre primitif – un peu comme une vierge dans un film d'horreur). La stratégie ? Godzilla détruit les monstres, les héros s'occupent des ET.
Souvenez vous... En 1998 Roland "INDEPENDENCE DAY" Emmerich commettait le sacrilège de filmer une version ricaine de "GODZILLA" (relooké pour l'occasion) dopée aux images de synthèse et aux effets numériques, trahissant ainsi l'esprit, que dis-je ? l'âme de la série en livrant une soupe filmique des plus indigestes.
Cette fois, l'honneur est sauf, Godzilla retrouve son air de gros chat et on renoue avec la tradition de l'acteur empêtré dans son costume de caoutchouc qui massacre avec une joie renouvelée des maquettes de Tokyo.
Houra ! crient las fans en délire.
Faites vous plais'... Dans "GODZILLA FINAL WARS" le lézard atomique ne castagne pas un seul adversaire mais une tripoté de monstres tirés des différents épisodes : Gigan le lézard cyborg, Megaguiras la libellule (sur l'arche de la défense en plus), Rodan le ptérodactyle, Baran le tatou géant (enfin, approximativement) et bien d'autres... Et des apparition de Mothra le papillon céleste et de Minira le mini-Godzilla au faux air de Casimir ("LE FILS DE GODZILLA", 1967). Le tout formant une sorte de best-of jouissif bien qu'improbable et fortement artificiel. Ah ! quel bonheur de revoir le gros lézard piétiner de manière pataude des maquettes de toutes les villes du monde, cracher du feu et pousser son fameux cri de dinosaure courroucé. Le combats sont un peu courts, dommage, mais comme il y en a beaucoup le spectateur en a pour son argent.
Soyez un peu déçus... Car malheureusement ce film hommage n'est pas entièrement dévolu au grand lézard (comme cela aurait du être le cas – imaginez deux heures de castagne dinosaurienne non stop : le bonheur !), mais aussi à ses pitoyables humains pas très passionnants. Au menu donc : poursuites à moto, grosses bastons mal filmées et bla-bla ennuyeux.
On regrettera aussi un final plutôt nian-nian qui donne envie de hurler : « Vas-y Godzilla, massacre-les ! Déchaîne la fureur ! Ecrase-les ! ». Rien n'y fait, le pouvoir de l'amour est trop grand, c'est bien connu.
Allez-y quand même... Ce n'est pas tous les jours qu'on peut admirer du kaiju-eïga sur grand écran. Raison de plus de savourer ce grand n'importe quoi filmique qu'est "GODZILLA FINAL WARS", film qui laissera certes les profanes dans l'expectative mais qui réjouira les fans qui ne manqueront pas de laisser échapper une petite larme nostalgique en retrouvant dans un même et unique film tous plein de monstres qui ont fait le bonheur de la saga. Car si cet ultime opus n'a ni la fraîcheur des premiers épisodes ni leur engagement politique, il n'en est pas moins un vrai fantasme de fan doublé d'une bouffée salutaire de plaisir régressiste, malheureusement entachés par des scènes de bastons humaines "MATRIX"-like sans grande inspiration. C'est ça de confier un monument vintage à un réalisateur top-tendance.
Note de Epikt : 6 sur 10
Publiée le
- VOS COMMENTAIRES (ancienne version pour ceux qui n'ont pas de compte Facebook) -
Attention, vous laissez des commentaires sur le film et non sur la critique ou le site.
Tout commentaire injurieux, raciste ou déplacé sera supprimé par la rédaction.
Attention, vous laissez des commentaires sur le film et non sur la critique ou le site.
Tout commentaire injurieux, raciste ou déplacé sera supprimé par la rédaction.
Aucun commentaire pour l'instant.
Laissez votre commentaire
Cette page a été vue 5560 fois.