DURESS
Titre original : Duress
Réalisé par Jordan Barker
Année : 2009
Pays : USA
Durée : 90 min
Note du rédacteur : 2 / 10
L'HISTOIRE
Alors qu'il entre un soir dans un magasin de donuts, Richard assiste impuissant au meurtre du caissier par un psychopathe. Malheureusement pour lui, celui-ci ne disparaîtra pas de sa vie mais va, au contraire, s'immiscer de plus en plus entre lui et sa fille et le forcer à l'accompagner dans ses virées nocturnes à la recherche de nouvelles victimes. Richard va devoir agir s'il veut enrayer cette spirale infernale.LA CRITIQUE
"DURESS" est l'une des déceptions du BIFFF 2010. Thriller au look très téléfilm, tant esthétiquement qu'au point de vue du déroulement des péripéties softs et molles, qui nous renvoient au bon vieux temps de la série des « Hollywood Nights » sur TF1.Pas évident d'accrocher à l'histoire déjà assez peu crédible, à travers un héros aux réactions irréfléchies, qui le rendent plutôt antipathique. On se demande bien tout au long de cette aventure ce qui peut pousser un psychopathe, tout pervers soit-il, à s'intéresser à ce quidam, au point de passer le plus clair de son temps à échafauder des pièges et des stratagèmes alambiqués peu réalisables dans le concret, seulement afin de le rendre fou. Bien sûr, le twist final de rigueur viendra tout expliquer dans les cinq dernières minutes, mais d'une façon tellement incongrue et gratuite, qu'on reste avec la sale impression qu'il a été rajouté au dernier moment, au mépris de toute logique, afin de mettre un peu de piment dans ce bouillon bien fadasse dans l'ensemble. A vrai dire, nous sommes sortis de la projection, voulant éviter un coma prolongé, mais quelle fut notre surprise en voyant la salle se vider seulement cinq minutes plus tard. Comment était-ce possible d'achever cet imbroglio en si peu de temps? La vision du final un peu plus tard m'apporta la réponse à laquelle je m'attendais: le Vilain de service nous balance platement sa petite conclusion afin de créer la surprise, ce qui n'est pas difficile puisque rien n'aurait pu nous mettre sur la voie précédemment. Bien que cette dernière possède un petit coté « choc » rigolo, elle n'en reste pas moins absurde et facile. Il a quand même fallut trois scénaristes pour en arriver là, c'est un peu ça la magie d'Hollywood.
Les acteurs ne sont pas à blâmer dans ce micmac, Martin Donovan, vu dans moult seconds rôles et séries peine à rendre son personnage sympathique faute de substance, et le choix du bellâtre Saki Rouvas, chanteur « Pop » bien connu en Grèce, paraît bien étrange et déplacé en tueur machiavélique, tant il est à côté de la plaque. Point de gore ou de séquence forte pour nous sortir de notre torpeur et on finit par s'ennuyer ferme, si Morphée n'est pas déjà passé par là. Attendre une éventuelle diffusion sur M6 en deuxième partie de soirée me parait le plus sage pour ceux qui voudraient néanmoins découvrir ce petit produit insignifiant.
Note de ottorivers : 2 sur 10
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