DEVIL
L'HISTOIRE
A Philadelphie, cinq personnes pénètrent dans un immeuble de bureaux et prennent l'ascenseur. Mais l'ascenseur reste bloqué entre deux étages. Doucement, méthodiquement, la situation des occupants évolue de la simple contrariété à l'angoisse, puis à l'horreur totale...LA CRITIQUE
Premier volet d'une trilogie modestement intitulée THE NIGHT CHRONICLES, "DEVIL" inaugure une série de films dont les histoires sont écrites par Night Shyamalan et la réalisation confiée à ses poulains."DEVIL" est donc dirigé par John Erick Dowdle, qui compte à son palmarès le remake US de "REC.", copier-coller en bonne et due forme sans aucune personnalité. L'action se déroule la plupart du temps en huis clos, dans un ascenseur bloqué avec cinq personnes à son bord, et dès les premières minutes qui nous rabâchent des extraits de la Bible, il semble évident que la foi religieuse tiendra une place de choix dans ce qui va suivre.
Effectivement, tout l'enjeu du film se trouve dans la rédemption (ou la punition) des personnages stéréotypés se chamaillant sous une musique d'ambiance particulièrement aliénante, et qui ne sont vraisemblablement pas coincés là par hasard...
Déjà peu crédibles dans leurs comportements respectifs et leur manque de jugeote, les cinq protagonistes, tous plus insupportables les uns que les autres (le vendeur en literie en tête), évoluent dans une atmosphère de suspicion dès l'instant où l'un d'entre eux est sauvagement assassiné pendant une coupure d'électricité.
Malheureusement, leur sort laisse le spectateur relativement de marbre tant le film s'avère ennuyeux et prévisible, notamment au vu du texte narratif qui dévoile toute l'intrigue dès le début.
Les phénomènes étranges seront donc rapidement attribués à une intervention surnaturelle, sous les incessantes suppliques de l'agent de sécurité latino et les images subliminales de l'écran de contrôle, qui ne laisseront aucune place à la subtilité.
Et à partir de ce constat, toute l'enquête policière qui se déroule en parallèle parait totalement superflue. Bien sûr, les investigations du détective Bowden permettront de faire la lumière sur l'identité des personnages et d'apporter une justification supplémentaire à leur présence dans cet espace confiné, néanmoins le destin des pécheurs, qui devront répondre de leurs actes, demeure le seul vrai catalyseur du drame qui se joue.
Reste que la morale religieuse puante qui gangrène "DEVIL" est d'autant plus répulsive qu'on y retrouve la touche pompeuse du réalisateur de "SIXIEME SENS", plus croyant que jamais...
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Nic la nique - 10/07/2011 à 22:17Oui la morale religieuse pathétique gangrène pas mal de films, dont celui la, mais on est la pour se divertir pendant 2 heures non? Pas pour philosopher en marmonnant pendant le visionnage, et puis ce n'est qu a la fin et ça ne m as pas choqué pourtant je suis un anti religion extrémiste hahaha.
Ce film est pas trop mal en fin de compte, je m'attendai a une pire bouse mais dés le début on a affaire a des acteurs assez sérieux et convaincants, un "presque huis-clos" avec de mystérieux protagonistes....un rythme qui ne s'éssoufle pas.
La moyenne pour moi.
A chacun son avis, super thriller en huit clos ou chaque personnage n'est pas présent seulement par le fruit du hasard. Suspense sans longueur pour un film d' une heure et 10 minutes ou l'intrigue laisse place à la réflexion. Pyranna 3D à eu une super note alors qu'il n'en valait pas tripette... Comme quoi tous les gouts sont dans la nature. Devyl est un très bon film à voir ou à revoir... Désolé Lan
Sa note: 9/10
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