CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER
L'HISTOIRE
Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l'univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.LA CRITIQUE
Le célèbre héros par qui tout – ou presque – a commencé chez Marvel, reprend du service pour le 70e anniversaire de la création de son personnage par Joe Simon et Jack Kirby.Après plusieurs adaptations à l'écran plus ou moins espacées (1944, 1979, 1990) et plus ou moins probantes, Captain America a subi un dépoussiérage largement mérité, qui tombe à pic pour la sortie prochaine de "THE AVENGERS", réunissant la fine fleur des super-héros Marvel.
Retour donc sur les origines du justicier américain, en 1941, alors qu'il n'était encore qu'un jeune homme gringalet mais téméraire, dont le rêve de combattre les Nazis s'apprêtait tout juste à devenir réalité. Après de multiples tentatives infructueuses pour entrer dans l'armée, Steve Rogers parvient enfin à s'engager, en participant aux expérimentations du Professeur Erskine, qui fera de lui un super-soldat au service de la patrie.
"CAPTAIN AMERICA" se veut, d'entrée, assez différent de ses pairs, rien que par l'époque à laquelle se déroule le récit. Si le public est davantage habitué à conserver ses repères contemporains dans les autres films de super-héros, ici, le contexte de la Seconde Guerre mondiale apporte un certain exotisme plutôt bienvenu et rafraichissant. Et d'ailleurs, le travail effectué sur les décors et les costumes se montre suffisamment convaincant pour immerger le spectateur dans cette période sombre et tourmentée du vingtième siècle.
Mais quand on évoque les costumes, on pense surtout à l'accoutrement du vengeur masqué qui, selon les représentations, pouvait paraitre franchement ringard (ne serait-ce que dans la dernière adaptation ciné d'Albert Pyun). Dans "CAPTAIN AMERICA" 2011, force est de constater que la combi aux couleurs de l'Amérique a carrément de la gueule ! Le pari n'était pas gagné d'avance, pourtant, le costume qu'arbore ici Steve Rogers parvient à préserver l'identité du héros tout en lui apportant un sacré coup de jeune.
D'autre part, le personnage, interprété par le beau Chris Evans (déjà familier de cet univers grâce à sa participation aux films "LES 4 FANTASTIQUES"), ne sombre pas dans la caricature. S'il est attachant, c'est surtout parce qu'on assiste à son évolution, mais aussi parce que l'acteur est mesuré dans son interprétation et qu'il n'en fait pas des tonnes, de sorte qu'on s'y identifie facilement.
La transformation du frêle Steve Rogers en un Captain America virile et musclé, est d'ailleurs techniquement assez bluffante (bien plus que la tronche de Red Skull, le super-vilain). Grâce à une combinaison d'effets spéciaux, l'illusion est parfaite, au point que l'on s'interroge même sur l'identité de l'avorton qui meuble tout le début du film.
Bien sûr, on n'échappera pas au patriotisme véhiculé par le comic book – et à ce titre la bande son est tout à fait ignoble – mais il faut bien avouer que pour une fois, et malgré des appréhensions justifiées, l'ensemble s'avère finalement plutôt bien dosé.
Instrument de propagande choisi pour sa détermination et son sens éthique, Captain America est d'abord mandaté pour remonter le moral des troupes et booster les ventes de "bons de guerre", avant de s'illustrer comme le soldat courageux que l'on connait, devenu le symbole des valeurs des Etats-Unis d'Amérique.
Voilà un mix divertissant et rythmé entre film d'aventures, d'espionnage, d'action et de guerre avec une touche de fantastique et quelques notes d'humour. L'occasion de (re)découvrir comment Steve Roger est devenu Captain America, mais aussi celle de faire la connaissance du papa du futur Iron Man, en attendant "THE AVENGERS" l'année prochaine...
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A vomir ,dialogues mauvais, personnages stéréotypés a outrance, ,manichéen comme pas possible, scénario miteux,grosse morale a l'américaine,ah oui le costume risible ouach, a mettre dans le même panier que daredevil et compagnie.
Sa note: 2/10Ralala ça devient vraiment très dur d'aller au cinéma quant on aime vraiment ça, le cinéma, pas simplement passer 2h avec ses potes... En effet, je témoigne, j'ai passé 2h assis devant deux gamins de 12 ans qui n'arrêtaient pas de parler, d'ouvrir et de froisser leur paquets de M&M's. A côté de moi, deux jeunes filles qui se plaignaient qu'elles ne comprenaient rien au film (mais si elles avaient arrêté de parler de "la dernière meuf de Mike", ça aurait été mieux). Devant moi, un monsieur qui devait s'être tromper de film, puisqu'il ne cessait de dire que ça bougeait trop... Bref, vous l'aurez compris, un mal de chien à rentrer dans le film et je pense que je vais fréquenter de moins en moins les salles de ciné. Déjà devant "Scream 4", le pop - corn volait d'un bout à l'autre de la salle... Navrant. Reste que le film m'a plu, sans casser des briques, ça reste un divertissement de qualité! Si l'on ne s'occupe pas du patriotisme omniprésent (ce qui ne me dérange) et d'une linéarité à tomber à la renverse (ce qui est déjà plus embêtant), on se laisse prendre au jeu! En revanche, comme dit dans la critique, un maquillage absolument minable pour Red Skull... A voir!
Sa note: 7/10Cette page a été vue 6347 fois.