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Critique du film Alice Sweet Alice

ALICE SWEET ALICE

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Titre original : Communion
Réalisé par Alfred Sole
Année : 1976
Pays : USA
Durée : 106 min
Note du rédacteur : 8 / 10

L'HISTOIRE

Alice Spages est une jeune fille un peu étrange. Un jour de communion, sa petite sœur est assassinée... Dès lors d'autres événements s'enchaînent qui poussent la police à croire qu'Alice pourrait être la meurtrière.

LA CRITIQUE

Il est assez rare qu'un film ayant couté si peu soit de si bonne qualité. Tout le mérite en revient à Alfred Sole qui a su tirer le meilleur partit des éléments à sa disposition. Un casting impeccable, des plans soignés et un script assez original, confèrent une ambiance étrange et parfois malsaine à ce qui aurait pu être un énième slasher, bien qu'antérieur à la mode lancée par "HALLOWEEN" deux ans plus tard.
Le film s'attarde s'attarde plus sur la psychologie des personnages, ainsi qu'à leur rapports à la religion, qui est omniprésente et a sans doutes été la cause du flop au box office et du manque de promotion de la part des distributeurs.

L'excellente caractérisation des personnages et les divers problèmes abordés tels que le divorce, les croyances, la jalousie, etc.... ne font que rendre les éclats de violence de la deuxième partie encore plus efficaces. Il est bien triste que ce film n'ait pas été jugé à sa juste valeur, obligeant Alfred Sole, qui montre pourtant de véritable qualités de réalisateur, à se tourner vers la production télévisuelle. Il réalisera tout de même "TANYA'S ISLAND/LA BETE D'AMOUR" (1980) avec ses étranges scènes d'amour entre une femme et un gorille et la parodie de slasher assez moyenne "PANDEMONIUM" (1982), sans retrouver la magie d'Alice, qui reste jusqu'à aujourd'hui son petit chef d'œuvre hélas sous estimé.

Le film connu un regain d'intérêt après le succès du "LAGON BLEU/THE BLUE LAGOON" (1980) avec Brooke Shields qui joue ici le rôle de la petite sœur au début du film, et dont le nom pris une taille disproportionné sur la nouvelle affiche.
La vedette est pourtant ici Paula E Sheppard, qui avait 19 ans à l'époque et en paressait 14, dont le physique étrange et le jeu innocent domine l'ensemble. Bizarrement elle ne tournera qu'une seule autre fois dans le bien barge et arty/post punk/New age devenu culte aujourd'hui "LIQUID SKY" (1982). Ce film serait il sujet à une malédiction?

Toujours est il que si vous cherchez un film différent, au tempo certes un peu lent mais très prenant et dont certaines images restent gravées longtemps dans nos petites rétines pourtant habituées à tant d'horreurs, il vous procurera bien plus de frissons et de réflexion qu'un "VENDREDI 13" basique. C'est la tout intérêt des proto-slashers qui ayant été réalisés avant la grande vague des eighties, n'en respectait donc pas encore les codes à la lettre, et sont pour la plupart beaucoup plus surprenants et déroutants.

N'ayons pas peur des mots, l'un des meilleurs du genre tout simplement et qui est toujours une expérience enrichissante malgré le poids des années.
Note de : 8 sur 10
Publiée le
Alice Sweet Alice
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