Oh My Gore ! - Forum

[ottorivers]

VERTIGE

France
Réalisé par Abel Ferry
Scénario: -
Avec: Fanny Valette, Raphaël Lenglet, Johan Libéreau

Poussé par un désir d'aventure et l'envie de se retrouver, un groupe d'amis se lance sur une via ferrata, une voie d'escalade en haute montagne. Pour Chloé, Guillaume, Fred, Karine et Loïc, le vertige des sommets et celui de sentiments enfouis va vite compliquer le voyage, d'autant qu'ils découvrent avec horreur qu'ils ne sont pas seuls... L'expédition va rapidement virer au cauchemar.


Je suis étonné que personne ne parle vraiment de ce film.
Ok c'est pas un chef d'œuvre et il ne fait pas montre d'originalité pour deux sous, mais c'est un survival sympa à la Française.
Les scènes de montagnes sont plutôt bien réalisée et l'apparition du tueur déformé (heureusement pas trop comme dans les Détour Mortel) ramène le film a un niveau plus basique avec les clichés de rigueur, mais bon c'est toujours bien mieux qu'"Humain" et ça passe 90 minutes.

[cooker]

c'est peut être le film d'horreur français qui ma le moins attiré jusqu'à maintenant...
que ce soit par le titre, l'affiche, la bande annonce, l'histoire ou le casting..rien ne me donne envie d'aller plus loin...
après...les goût et les couleurs....

[GoreObsessed]

Je suis étonné que personne ne parle vraiment de ce film.

Pareil, bon moi j'ai pas eu l'occasion de le voir, mais c'est clair que dès que je peux je me jette dessus !

Il avait l'air bien sympathique je trouve !

[jigsaw]

c'est plutot attirant, je trouves ...

[asath]

La premiere partie "escalade" au dessus du vide. est vraiment saisissante ! On est vraiment dedans à 100%.
Apres, la 2eme partie fait un peu deja vue, avec ce coté (spoil) "freak champetre du coin" mais bon ca se laisse regarder quand meme.
Ils ont quand meme vraiment du en chier pour tourner ce film surtout les scenes au dessus du vide...

6/10

[san]

C'est vu... Décevant...encore !! !

[Oh My Gore]

.: L'HISTOIRE
Un groupe d'amis s'en vont faire de l'escalade en montagne. Ils décident d'emprunter un chemin déconseillé.
ils vont vite s'apercevoir qu'ils ne sont pas seuls et l'aventure prendra un tournant inattendu !

.: LA CRITIQUE
Tout commence sous les meilleurs auspices puisque dès les premières minutes l'on se rend bien compte que la réalisation est soignée, et elle le restera jusqu'à la fin.
Comme dans de nombreuses productions françaises à l'heure actuelle, la crainte se porte plutôt sur le jeu des acteurs. Ici le constat est honorable et on se laisse prendre au jeu de leurs angoisses respectives. Il serait inutile de disséquer leurs jeu respectifs, car ils se valent les uns les autres. Toutefois, le scénario est beaucoup trop simple pour laisser la place à une interprétation de qualité basé sur une psychologie fouillée des personnages, seule une esquisse simple basée sur le relationnel entre les protagonistes viendra clairsemé le film au fur et a mesure sans réellement apporter au final quoique que ce soit de signifiant pour l'intrigue..
La mise en valeur du tueur ne bénéficie pas non plus d'une quelconque profondeur, mais de cela on a l'habitude, l'on se contente donc de suivre notre équipée joyeuse essayer de survivre à ce braconnier pervers qui sèmera sur son passage quelques pièges qui seront prétextes à faire couler un peu d'hémoglobine.
Inutile de chercher ici des baignoires de sang, quelques effets seulement, des flèches qui viendront transpercer à plusieurs reprises ces corps transformés en gibier pour l'occasion et autres petites surprises mais sans plus..

Il faut souligner les décors naturels. Car ces splendides montagnes jouent un rôle passif certes, mais important, d'autant que comme je le soulignais précédemment, Abel ferry a su tirer élégamment de la photographie dont il a su associer les prises de vues acrobatiques avec un réel talent de mise en scène.
Le montage est un des points clés du film puisque celui-ci se sert comme toile de fond de l'escalade.
Inutile donc de s'attarder sur les remontées de ces alpinistes en herbe qui n'en finiraient pas; ce qui donne droit au final à des coupes assez franches pour ne pas dire choquantes (je suis tombée dans le trou! Et hop ! me voilà remontée).
L'on notera la présence d'une scène de combat qui pour donner un effet de rapidité sera monté à l'instar d'un "REC" à une image toutes les 2 secondes ce qui malheureusement ne donne pas l'effet escompté (drôle de mode) !
Ce film reste néanmoins potable sous tout rapport et tend a se rapprocher des productions actuelles avec ce petit plus coté réalisation dont l'accompagnement de la bande son, qui sans être d'une originalité débordante sur un plan mélodique, à néanmoins le talent de bien se synchroniser avec l'image et au final maintient le suspense tout au long du film du film .

Bref , un petit moment sympathique qui ravira les agoraphobes masos et les braconniers en manque de chair fraiche!

Note de lirandel : 7 sur 10

Critique du film "VERTIGE"

[aede]

C'est quand même un film prévisible, incohérent et très clichés. On est au raz du bitume question originalité et inventivité.

[SUSPIRIA]

Avant d'entamer son premier long, Abel Ferry (né en haute savoie !) a commencé sa carrière en réalisant des courts-métrages ("Putain la vieille", "faut pas l’énerver" avec Dominique Pinon).
Il réalise aussi quelques sketchs pour "les Guignols de l'Info" de Canal+ ainsi que divers films publicitaires.
"Vertige" est un survival montagnard bien de chez nous, au pays du camembert mais réalisé "à l'américaine" avec un savoir faire indéniable plutôt rare dans ce type de production mineure, surtout dans la première partie sobrement mise en scène. La trame sans surprise (ou si peu) suit le groupe de 5 jeunes alpinistes décidés à prendre du bon temps dans les endroits montagneux reculés à haut risque. Le début qui débute rapidement sur les cimes du danger avec l'environnement hostile de la nature et ses immenses montagnes rocailleuses dans de superbes vastes étendues nous happe rapidement dans la spirale du vertige et des émotions fortes quand nos 5 vacanciers s'aventurent sur un pont extremement étroit et destabilisant, situé en haute altitude. Une séquence éprouvante bluffante menée de main de maître, aussi oppressante et vertigineuse que la séquence du début de Cliffhanger avec Stallone. Après ces quelques interludes d'adrénaline jouant habilement avec le masochisme du spectateur le deuxième partie intervient avec une entrée de jeu bien connue des amateurs de survival pur et dur quand un dinguo de la casquette décide de supprimer un à un le p'tit groupe venu faire mumuse dans les montagnes reculées. On retrouve donc ici les conventions du genre habituelles avec cette longue partie de cache-cache affolante et palpitante entre les survivants et le tueur. Des séquences sans surprises et académiques mais qui restent assez bien troussées pour tenir en haleine le spectateur jusqu'au final explosif ou le réalisateur a un peu trop tendance à abuser des crises d'hystéries et autres convulsions nerveuses de notre homme des cavernes complètement fou-fou, voir rendu amusant à force de prouver son extrême sauvagerie extérieure. Ce qui pourra aussi rappeler aux amateurs de zéderies le navrant "Tueur de la forêt" mais aussi l'excellent "Survivance" de Jeff Lieberman, devenu un petit classique avec le temps (merci Mad Movies !).
Nos 2 derniers héros auront eux aussi tendance à surjouer, cabotiner dans leur pulsions de violence incontrolées mêlées d'hurlements hystériques un peu too much quand même et qui finissent par lasser malgré la grande violence des scènes chocs brutales et gores assez bien rendues.
Il est dommageable que cette seconde partie aussi bien menée soit-elle soit si balisée et orthodoxe dans ce meelting pot d'affrontements dantesques entre le chasseur et les victimes car "Vertige" reste malgré tout un bon petit survival énervé et sympathique, plutôt maitrisé (surtout les 50 premières minutes) et justement interprété, jamais théatralisé malgré les excès du final cités un peu plus haut.
Bon point aussi pour le superbe générique de fin d'une belle élégance.

Note: Le film fera 90 000 entrées en France et poursuivra sur sa lancée dans d’autres pays, dont la Corée (environ 100 000 entrées).