Twilight - Chapitre 1 : fascination

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar asath » 06 Janvier 2009, 09:41

Date de sortie : 07 Janvier 2009
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Billy Burke
Film américain. Genre : Fantastique
Durée : 2h 10min. Année de production : 2008
Titre original : Twilight
Distribué par SND

Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l'Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s'attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d'une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l'un d'eux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.

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Messagepar SUSPIRIA » 06 Janvier 2009, 17:36

D’abord, il y a un best-seller pour adolescentes écrit par une jeune femme de 29 ans qui, tout en affirmant s’adresser à un lectorat de son âge, avoue ne pas s’intéresser le moins du monde aux vampires alors qu’ils sont les héros de son bouquin. La chose, digne de figurer dans la collection Harlequin, est illisible. Ensuite, il y a une bande-annonce semblant annoncer un épisode de série télé à la photographie immonde et au découpage incohérent. Le tout étant suivi d’une promo orientée Jeune et jolie, on était en droit de s’attendre à un film n’ayant rien, mais alors rien à voir avec Mad.
C’était sans compter sur un choix aussi malin qu’audacieux : celui de la réalisatrice Catherine Hardwicke. Laquelle connaît bien les ados, pour avoir joliment dressé leur portrait dans Thirteen (pour les filles) et Les Seigneurs de Dogtown (pour les garçons). Et on imagine sans peine que Stephenie Meyer, auteur de Fascination, a dû se reconnaître dans la mère paumée et immature campée par Holly Hunter dans le premier de ces titres. À l’arrivée, Twilight est un film qui ne cesse de trébucher au risque de sombrer dans le ravin étant donné le matériau dont il s’inspire mais qui, touché par la grâce et l’intelligence de son metteur en scène, parvient à séduire jusqu’à en devenir miraculeux. Pas étonnant de la part de celle qui réalisa La Nativité,puisque outre ses qualités le film intègre un sous-texte prônant la chasteté, l’acte sexuel étant ici synonyme de (petite) mort et de plongée dans les ténèbres, et le vampire éternel symbole de tentation. Une tentation à laquelle il est impossible de ne pas succomber, d’où l’ambivalence du propos et l’intérêt de son traitement.
L’histoire est d’une simplicité enfantine : Bella Swan, fille d’un couple divorcé, quitte son énergique maman pour s’installer avec son taciturne papa dans la petite ville dont il est shérif. Solitaire et citadine, elle digère mal le rude climat, la chaleur humaine et le calme intemporel de son nouvel environnement. À peine arrivée au lycée, elle rencontre Edward Cullen, une gravure de mode dont le charme ténébreux ravit son cœur. Mais le bel inconnu est un vampire…

Le schéma de départ est donc le même que dans Génération perdue, film culte des années 80 auquel il est discrètement fait référence. Sauf que Twilight, loin d’assumer le côté fun (et respectueux du genre) du film de Joel Schumacher, se prend très au sérieux. Un parti-pris forcément casse-gueule quand on choisit de filmer l’arrivée de jeunes vampires ultra-lookés dans le réfectoire du lycée dans un ralenti frimeur et de cadrer par de multiples gros plans les battements de cils du Roméo vampirique, lequel, qu’on se rassure, n’est guère dangereux puisque lui et sa famille refusent de se nourrir de sang humain, préférant aller chasser le gibier dans la forêt.

Dès lors, le sujet ne réside plus dans le fait de savoir si Edward va mordre Bella, même s’il a du mal à en étouffer le désir, puisqu’on sait qu’il ne le fera pas. La situation crée pourtant une tension sexuelle très forte, admirablement véhiculée par l’interprétation à fleur de peau de Kristen Stewart (qui n’a décidemment pas de chance avec les mecs puisqu’elle était déjà éconduite par son bien-aimé dans Into the Wild). On n’en dira pas autant de Robert Pattinson, bellâtre sans charisme dont les mimiques torturées font peine à voir. Et pourtant… Il se passe quelque chose. L’alchimie qui se dégage de leur couple est suffisamment étrange pour provoquer l’empathie, jusqu’à en devenir touchante. Bref, pour ce qui est d’établir une ambiance propice, Hardwicke fait très fort et utilise au mieux les outils dont elle dispose : en premier lieu, des extérieurs d’une grande beauté (Twilight fait partie de ces rares films où l’on ressent le froid, le vent, où l’on respire le parfum de la nature) et ensuite, une musique envoûtante qui fait intervenir le meilleur du rock anglo-saxon et les couleurs automnales du score mélancolique et tribal de Carter Burwell. Lorsque tous ces éléments se conjuguent, il n’est pas interdit de songer au sublime Aux frontières de l’aube : absente du roman, la fameuse scène où les amoureux roucoulent au sommet des arbres, qui aurait facilement pu être risible, est ainsi symptomatique de l’équilibre miraculeux opéré par la mise en scène. Et celle du match de base-ball où les vampires cavalent à vitesse supersonique sur Supermassive Black Hole de Muse, loin d’être ridicule, fait preuve d’une énergie où éclate l’éternelle vigueur et l’immortelle jeunesse de ces êtres maudits, tout en éclairant la texture du script puisque c’est là que les Cullen se présentent comme l’emblème de ce qu’ils rêvent d’être, à savoir la famille idéale américaine. Il y a là un aspect conservateur qui pourrait agacer s’il n’était pas contrasté par la présence, secondaire mais capitale, du peuple Indien dont les légendes servent de pivot au récit.

Bien sûr, tout n’est pas parfait, loin s’en faut : l’arrivée des méchants vampires, échappée tout droit d’une séquelle de Highlander, et la scène où Edward fait écouter du Debussy à Bella et joue du piano pour la charmer prêtent à sourire. Et dès lors que les deux clans de vampires s’affrontent, on regrette les duels lycanthropes de Skinwalkers tant Hardwicke semble se désintéresser de ce qu’elle filme : l’élément fantastique n’est ici clairement qu’un prétexte à raconter une histoire d’amour. Twilight est donc une œuvre assez insaisissable, totalement sincère pour ce qui est de son romantisme, mais assez hypocrite quant à son approche du genre (au contraire d’une série comme Smallville, à laquelle on pense a plusieurs reprises). À cet égard, on peut difficilement le reprocher à la réalisatrice, vu qu’elle se conforme (et améliore) la vision de l’auteur du livre. Cela dit, une chose est sûre : malgré ses limites, c’est un film admirablement ancré dans son époque (logique qu’il soit moins joyeux que Génération perdue, finalement…), doté d’une réelle compréhension du mal-être adolescent et d’une jeunesse éclatante, traversé par d’intenses flambées érotiques et, malgré ses fautes de goût, terriblement attachant. Catherine Hardwicke ne rempilera pas pour les suites, que le studio souhaite shooter dans la foulée sans préparation. Twilight est donc un film précieux. Comme quoi le romantisme n’est pas mort, n’en déplaise aux cyniques, et l’auteur de ces lignes avoue sans complexe avoir la gorge nouée à chaque écoute de la Bella’s Lullaby…

Cédric Delelée (site MAD MOVIES)

Je ne sais pas si c'est dû à ma rupture mais il m'intéresse et m'intrigue grave ce film !
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Messagepar Gama08 » 06 Janvier 2009, 17:49

Sans moi... Ca sent le film pour ado aseptisé et mielleux... :sick:
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Messagepar SUSPIRIA » 06 Janvier 2009, 20:17

Ben justement je pense l'inverse de ce que tu dis Gama, c'est ce à quoi tout le monde s'attend mais je pense pas que ce film ne soit qu'une bluette pour ados boutonneux et j'ai vu la BA je trouve qu'il y a une vraie émotion qui s'y dégage, un vrai charme.

Mais peut-etre as-tu raison ! lol

Dans tous les cas ce film je le verrai un jour...
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Messagepar ottorivers » 06 Janvier 2009, 22:08

Ben malgré les bonnes critiques, l'histoire banale et même la bande annonce ne m'ont pas fait changer d'avis. ça a l'air tres naif, voir niais , je dirais même "niaiseux" comme disent les quebequois. Je prefere mille fois le film Suedois "Let the right one in" 2008 de Tomas Alfredson, qui bien sur va etre éclipsé, alors que c'est un vrai petit bijou, avec de vrais ados de 14 ans, et pas des crétins qui en paraissent 25 (remarque ils en ont 25) et une approche plus réaliste du même sujet. De plus il est très bien filmé. Si vous aimez le ciné et pas les produits votre choix sera vite fait, sinon libre à vous.
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Messagepar SUSPIRIA » 07 Janvier 2009, 10:07

Alors que Twilight s'annonce comme un succès mondial en faisant valser les records, ce film qui peut se prévaloir d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire aux Etats-Unis derrière Titanic méritait que l'on s'arrête sur l'adaptation qu'il fait de la saga de Stephenie Meyer. En effet, il est opportun de se demander si le film que signe Catherine Hardwicke est fidèle ou non à la quadrilogie d'ores et déjà vendue à plus de dix huit millions d'exemplaires dans le monde.

« Twilight dans sa version filmique est une adaptation des plus fidèles. On peut donc être satisfait si l'on ne connait pas l'oeuvre originale et rassuré si on l'a grandement aimé. »
Anwei Guégan

Entre fidélité...
Dès l'annonce de son lancement au cinéma, Twilight suscitait les plus folles attentes au regard de l'engouement provoqué par les quatre tomes du livre. Par conséquent, pour la réussite de cette adaptation, il semblait nécessaire de ne pas mécontenter les millions de personnes et les centaines de sites de fans avec pour ambition d'être incroyablement fidèle à l'oeuvre de l'auteure américaine.

Une trame événementielle respectée à la lettre
Prenant pour support le premier livre de la saga, Twilight, Chapitre 1 autrement baptisé Fascination, reprend ainsi dans sa globalité, la presque intégralité de l'histoire écrite par Stephenie Meyer. Ainsi, dans le déroulement des péripéties et dans la progression de l'histoire, le film suit-il le livre sans écart majeur. De la rencontre du couple Bella-Edward à l'arrivée de cette dernière à Forks où se construit la relation avec son père, la fidélité au récit est en tous points, remarquable. En effet, la trame des événements est reproduite au détail près, comme l'atteste par exemple la reprise fidèle de la scène de combats qui se déroule dans la salle de danse, autrement appelée salle des miroirs. Un vampire traqueur décidé à s'en prendre à Bella pour la tuer va être confronté à tout le clan Cullen, réunit pour sauver l'intruse humaine qu'est l'héroïne. Ici, film et livre font histoire commune et ne peuvent être séparés.

Un environnement retranscrit et transposé méticuleusement
D'autre part, le soin porté à la reconstitution des lieux et zones explorées par le roman - les régions les plus humides et les moins ensoleillées d'Amérique du Nord - est là encore exemplaire. Au niveau des couleurs alors que le roman use de verts, d'ocre et de couleur terre pour définir l'environnement dans lequel évoluent les personnages, le film reprend les mêmes indications et offre pléthore de ciels bas et lourds où la végétation est luxuriante et typique des grandes étendues glacées de ces latitudes. Ainsi, l'ensemble des décors est d'une rare fidélité au livre que ce soit à Forks, dans la villa blanche où résident les vampires du clan Cullen ou dans la transposition à l'écran de la chambre de Bella.

Une caractérisation des personnages exceptionnellement fidèle
Tout d'abord, l'ensemble des personnages est présents et aucun des acteurs du livre ne manque dans le film. Ensuite, concernant les personnages et leur transcription à l'écran, le travail d'incarnation et d'interprétation effectué est là encore plus que notable. Physiquement et esthétiquement, que ce soit au niveau des choix de monstration faits et du casting réuni, l'identité entre les personnages du livre et ceux du film est flagrante.

Les comédiens retenus (Kristen Stewart, Robert Pattinson...) sont sans conteste l'exact pendant de ceux du livre. D'Edward à Emmett, tous les personnages du livre connaissent un passage à l'écran réussi. Ainsi, Alice, petite brunette qui semble danser tout le temps, est campée d'une manière semblable à celle décrite par Stephenie Meyer lorsqu'elle la qualifie de fée virevoltante et qu'elle évoque sa grâce dite «divine » et « impériale ». Par ailleurs, les faciès blafards des personnages qui caractérisent leur appartenance au genre vampirique sont particulièrement bien rendus alors que la faute de goût était plus que possible.

De même, alors que chacun des protagonistes du livre est introduit par un archétype clairement défini, le film reprend les mêmes codes. Ainsi, Carlisle est présenté à l'instar du roman, comme un vampire patriarche, puisqu'il a mordu les autres protagonistes et en a fait des créatures semblables à lui. Pour sa part, Jasper peine à se contrôler comme dans les pages du tome 1 lorsqu'il s'essaie au régime « végétarien » des Cullen. Ainsi, vit-il difficilement le fait de devoir se réfréner devant Bella lorsqu'il la voit.

Par conséquent, les amateurs de la saga retrouveront au cinéma et avec bonheur les personnages du roman tels qu'ils les connaissent. Tous clairement identifiables et remarquablement caractérisés, ces derniers jouissent de tous les caractères majeurs que le roman leur a donnés. Les pouvoirs des vampires que sont Edward et Alice sont fidèlement conservés. Ainsi, comme dans l'ouvrage de Stephenie Meyer, Edward lit dans les pensées tandis qu'Alice voit l'avenir.

A tous les points de vue, Twilight dans sa version cinéma respecte donc majoritairement les choix de l'auteure de la saga et représente ce que les fans étaient désireux de voir au cinéma. Toutefois, comme chaque adaptation cinématographique reste une évidente trahison - le nombre d'informations contenu dans les pages du livre excédant de loin les 2h10 du film, certains éléments mineurs ont été reniés.

...et trahison
Ainsi, pour ce qui est du respect du livre et de sa progression, le film de Catherine Hardwicke scénarisé par Melissa Rosenberg se permet deux écarts majeurs et quelques libertés dans l'agencement de certains éléments explicatifs, plus richement détaillés dans l‘ouvrage.

La venue précipitée des vampires nomades
Tout d'abord, l'arrivée des vampires nomades se produit dans le livre dans les cent dernières pages du roman au moment de la partie de baseball alors que le film pour sa part ménage cette scène dès son début, faisant de ces derniers, une menace directe pour le territoire de Forks et des Cullen - végétariens et adeptes de sang animal -. On peut estimer qu'un tel choix soit lié à des raisons d'efficacité narrative. Ainsi, dans le métrage, s'attaquent-ils aux humains dès le départ, faisant nombre de victimes et inquiétant le clan Cullen, pour s'en prendre plus spécifiquement à Bella, alors dans le livre, cette scène ne fait aucune victime humaine et n'a pour seule cible que l'héroïne amoureuse d'Edward.

Une temporalité normalement raccourcie pour le métrage
Le deuxième écart majeur qui distingue le film du livre tient au temps et à la durée du récit. En effet, là où l'histoire du premier tome de la saga se déroule sur une année scolaire, le film opère un autre choix et s'inscrit dans une trame plus courte de quelques mois. Ainsi, là où l'oeuvre écrite offre deux bals à ses personnages, l'oeuvre filmique n'en retient plus qu'un. De la même manière, l'installation de la relation entre Edward et Bella est plus progressive, plus expliquée, plus approfondie dans l'ouvrage que dans le film, où tout semble plus soudain, au point que l'on peine à comprendre pourquoi cette relation nait et devient si intense. Des éléments enlevés du fait de l'adaptation semblent incontestablement manquer alors que le livre s'avérait plus prolixe sur ce plan.

D'autre part et de manière plus anecdotique, certains éléments de l'histoire ont évolué entre le livre et son pendant filmique. Ainsi, le lien fait par le livre entre les indiens de la réserve Quileute, leur mythologie et l'existence particulière d'Edward est modifié. En effet, dans le livre de Stephenie Meyer, l'histoire de la tribu et ses liens avec les « sang-froid » sont développés et racontés par Jacob, un des amis indiens de Bella lorsque ce dernier la retrouve sur la plage de la réserve Quileute. Et c'est ce récit qui va permettre à l'héroïne principale de comprendre qu'Edward est un vampire. A contrario dans le film, cette scène est occultée et ce ne sont que quelques informations glanées sur Internet ou dispensées par Jacob via l'adresse d'une librairie et l'achat d'un livre qu'il lui conseille, qui serviront à expliciter ce qu'est Edward.

Dans une perspective identique, la manière dont le clan Cullen s'est formé sous la férule de Carlisle, n'est expliquée que par un seul et modeste flashback dans Twilight alors que le livre ne se limite pas à la seule transformation d'Esmé, la femme du patriarche en vampire, pour au contraire raconter en détails toute l'histoire du clan.


Jacob et Bella, deux personnages plus sommaires à l'écran
En plus de ces modifications compréhensibles dans le récit retenu pour le film, on constate également une approche des personnages moins approfondie que dans le chapitre 1 de la saga. Ainsi, Jacob et les liens qu'il entretient avec Bella sont grandement limités. Mais plus sûrement, c'est le sort réservé l'héroïne qu'est Bella, qui laisse perplexe. Affadie à l'écran et davantage présentée comme une adolescente légère, sa personnalité apparait moins complexe et donc moins intéressante. En effet, plus caricaturale, elle ne lit pas autant que dans le livre, n'a pas l'ironie dont transpire ce dernier et fait surtout beaucoup attention à elle-même. Son pendant filmique est manifestement plus lisse et moins fascinant, cette dernière ne ressortant pas comme dans le livre où elle apparait si décalée et différente des gens qui l'entourent.

D'une fin anodine et presque définitive à une fin de cinéma ouverte et appelant une suite
Par ailleurs, on retiendra une technique très cinématographique pour aborder la fin du film au risque d'être infidèle au livre original. En effet, la dernière séquence de Twilight ouvre sur le deuxième volet du film en montrant le vampire Victoria qui observe le couple Edward-Bella. La saga pour sa part n'évoque pas Victoria puisqu'elle est le centre même de l'intrigue du second tome de la saga. Quant à la fin du premier tome, il se termine sur une scène de bal où Bella désireuse d'être changée en vampire, doit subir le refus catégorique d'Edward - comme si l'auteure n'avait pas prévue ou même écrit par avance le tome 2.

Qu'en penser ?
Globalement très respectueux de la saga originale et plutôt agréable pour l'amateur éclairé ou le fan patenté, Twilight apparait comme une traduction fidèle du livre de Stephenie Meyer à quelques écarts près, tous aisément compréhensibles au regard de la nature même d'une adaptation littéraire au cinéma. De fait, si l'on regrettera de manière pointilleuse, l'absence de certains éléments explicatifs ou de détails psychologiques qui donnent au livre toute sa puissance, Twilight dans sa version cinématographique apparait plus facile par instants, sans toutefois décevoir véritablement. En somme, parce que Twilight dans sa version filmique est une adaptation des plus fidèles, on peut être satisfait si l'on ne connait pas l'oeuvre originale et rassuré si on l'a grandement aimé.

SOURCE: DVDRAMA

C'est sûr qu'avec un film vampirique aussi romantique et fleur bleue porté sur et par des ados au look angélique fera loin de faire l'unanimité et se fera le plus souvent descendre sur ohmygore.
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Messagepar SUSPIRIA » 15 Mars 2009, 22:30

Voilà c'est fait ! vient d'le voir gratuitement ce soir !

Pour la bluette mielleuse éditée aux ados boutonneux mon petit flair ne m'a pas induit en erreur (peut-etre aussi grâce à la BA), TWILIGHT est un film fantastique crédible avant tout assez sensible, posé, séduisant et romantique qui doit énormément au couple formé par Kristen Stewart et Robert Pattison qui crèvent tous 2 l'écran. Rien à voir alors avec la collection Harlequin !
Le film correctement réalisé et bénéficiant de beaux décors naturels prend son sujet tout à fait au sérieux et nous fait vivre en priorité une love story jamais nunuche (et là ça a été mon plus gros soulagement) empreint de poésie (voir la plus belle séquence du film ou nos amoureux se posent au dessus des arbres) et d'une certaine émotion attachante ou les connotations sexuelles sont fortement ressenties par la crédibilité et la grace de nos 2 amoureux condamnés à se contenir dans le contact des corps jusqu'au moindre baiser volé et envolé.
La réalisatrice pose aussi un regard nouveau et assez original sur le mythe des vampires , même s'il reste un prétexte à décrire le passage de l'adolescence à l'acte sexuel.
J'ai bien aimé aussi les FX assez spectaculaires et efficaces.
Je regarderai la suite avec plaisir mais pour les non romantiques passez plutôt votre chemin.

P.S: c'est sur que si l'on compare un chef-d'oeuvre comme "Morse" et un bon p'tit film fantastique attachant jamais ridicule comme "Twilight" ce sont 2 films diamétralement opposés !

6,5/10
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Messagepar asath » 06 Juin 2009, 14:46

Le parfait fantasme pour médinettes gothiques!
comme quoi le prince charmant est bien caché au fond des bois et il parait même qu'il suce du sang!...une bonne série TV en tout cas.

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Messagepar SUSPIRIA » 06 Juillet 2009, 11:19

Lol Asath mais chui franchement pas d'ac avec toi, c'est quand même beaucoup plus intéressant qu'une série TV lisse et conventionnelle.

J'ai même déjà envie de le revoir (ça doit etre l'été qui fait ça; lol).
J'vais attendre une p'tite année quand même, en attendat aussi la suite !
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Messagepar asath » 06 Juillet 2009, 11:53

SUSPIRIA @ 06.07.2009 à 12:19 a écrit: J'ai même déjà envie de le revoir (ça doit etre l'été qui fait ça; lol).
J'vais attendre une p'tite année quand même, en attendat aussi la suite !


au secours....!! :D
oui surout prends ton temps....je pense que tu as besoin d'un peu de recul avec la chaleur de l'été.
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