Triangle

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Messagepar Gama08 » 10 Mars 2010, 12:57

Myrtle @ 10.03.2010 à 13:17 a écrit: Bah je pense tout simplement que tu n'as pas adhéré au truc, au principe d'univers parallèles ;)


Ça doit être ça... ;)
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Gama08
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Messagepar SUSPIRIA » 21 Mai 2010, 06:22

Lol Gama, trop fort tes questions sans réponses !
Oui je pense que tu n'as pas adhéré dès le départ au principe mais je pense aussi que tu te poses trop de questions qui ne sont pas si compliquées que ça (voir mon avis détaillé).
Plusieurs solutions sont envisageables et ça j'aime beaucoup le fait de pouvoir l'interpréter à sa propre manière. Moi je le vois en 2 solutions possibles et les questions que tu te poses sont alors dans mon état d'esprit tout à fait claires et justifiées.
Mais là tu te prends trop la tête Gama pour si peu avec tes questions ! lol. Enfin c'est ce que je pense.

Par contre (indiscernable) Otto j'aurai parié un millliard d'euro que tu aurais rejeté ce film ! :blink:

Mon avis: Troisième film du réalisateur de l'excellent "Creep" et l'amusant "Severance", Christopher Smith emploie avec "Triangle" la thématique du paradoxe temporel à travers le trajet d'une croisière entre amis voyageant à bord d'un voilier auquel une opâque tempête violente en estocade va soudainement les faire chavirer. Mais l'apparition soudaine d'un gigantesque bateau sans identité et entièrement vide de présence humaine va les inciter à monter à bord, n'ayant pas d'autre choix de survie dans le refuge du plus ambigu des cauchemars sans fin !
A mi-chemin entre un long épisode de la "4è Dimension", d'"un jour sans fin" au pendant horrifique et du génial Timecrimes, "Triangle" va décider de nous triturer les méninges 1H30 durant avant que les dix dernières minutes vont tenter de nous apporter une possible solution précaire de toute cette agitation subie et inexplicable bloquée dans la possibilité d'une faille temporelle circulaire.
Mais la toute dernière séquence reprenant la séquence d'introduction va à nouveau tout remettre en cause pour se répéter à l'infini !
Durant une bonne heure, on se demande où cette histoire cauchemardesque répétée inlassablement va nous mener et la révélation pourrait en laisser plus d'un dubitatif ou perplexe selon les diverses interprétations de chacun tandis que d'autres se diront qu'il aura fallu 1H30 de métrage pour en arriver à cette conclusion aux airs de déjà vu !
S'agirait-il d'un moment clef de la vie d'une maman fragile esseulée, élevant seule son fils autiste auquel nous assistons ? Une maman qui va inlassablement se voir répéter un épisode de sa vie indéfiniment dans un gigantesque paquebot sorti de nulle part ! Possible repaire de lieu de punition où vont se matérialiser les tourments psychologiques d'une femme condamnée ! ?
Peut-être étions nous entrainés dans une zone du triangle des Bermudes aux frontières de la mort, de l'au-dela. A moins que ce soit le reflet des états-d'âme d'une mère égarée, piégée, éprise de remord et refusant d'affronter sa propre réalité et vérité ! ?
Mais ces différents niveaux de lecture et le fait que Christopher Smith ne nous offre pas vraiment la solution de l'énigme nous amène à réhabiliter ce que nous venons de voir sans pouvoir malgré tout connaitre le véritable fin mot de l'histoire !
La mise en scène de Christopher Smith est dans tous les cas suffisament dense, solide (voir la superbe séquence spectaculaire et affolante de la grande tempête) imprégnée d'étrangeté, baignée d'une atmosphère d'inquiétude dans les larges couloirs sombres et lugubres du bateau fantome. La narration déroutante, équivoque est menée avec un vrai souci du détail inquiétant dans chaque nouveau rebondissement et même si le dernier évènement répété une énième fois pourrait finir par lasser certains spectateurs blasés, la réalisation sincère et carrée, l'intrigue véritablement troublante bien qu'hermétique, les séquences chocs étonnament très violentes et la superbe interprétation de Melissa Georges en femme au fort tempérament, décontenancée, voire peut-être aussi schyzophrène, portant littéralement le métrage sur ses frêles épaules suffisent à rendre "Triangle" réellement attrayant, prenant, intriguant, voir émouvant dans sa dernière partie toute en sensibilité.
Tout en sachant accepter au final qu'aucune résolution de l'intrigue ne sera apportée.
Un conclusion couillue, culottée comme toute la globalité de "Triangle" qu'on saura apprécier ou rejeter.
SUSPIRIA
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