.: L'HISTOIRE
Une guerre sans merci oppose depuis toujours les Autobots et les Decepticons. Les Decepticons désirent récupérer le Allspark, un cube qui renferme une énergie incroyable et qui leur permettrait d'asservir les humains et maîtriser l'univers... Les Autobots, veulent quant à eux faire régner la paix. Le jeune Sam Witwicky est un adolescent comme tant d'autres, mais son arrière grand père avait découvert l'existence des Decepticons. Sam se retrouve alors entraîné au cur du conflit, le secret de l'emplacement du Allspark se trouvant gravé sur les verres d'une vieille paire de lunettes ayant appartenu à son aïeul et que Sam a mis en vente sur E-Bay... Aidé par Bumblebee qui n'est autre que sa propre voiture, le chef des Autobots Optimus Prime et ses lieutenants Ironhide, Jazz et Ratchet ; Sam fait face à son destin et il ne tardera pas à comprendre le sens de la devise de la famille Witwicky : "No sacrifice, no victory".
.: LA CRITIQUE
Replaçons nous dans le contexte... Nous sommes en 2005, et les Transformers (des jouets à succès puis une série animée, dans les années 80) sont un peu tombés dans les oubliettes. "THE ISLAND", première réalisation de Michael Bay co-produite par Steven Spielberg et non Jerry Bruckheimer, vient de sortir. Malgré les faibles scores de "THE ISLAND" : 34 200 000 $ au box-office domestique (ndlr : box-office domestique = box-office en salles, sur le sol Américain), Steven Spielberg décroche son téléphone et appelle Michael Bay pour lui proposer de réaliser une adaptation live de la série animée. Dans un premier temps, Michael Bay n'est pas enchanté par l'idée, mais en réfléchissant un peu, il comprend vite qu'il s'agît là d'un projet en or pour lui qui aime tant les belles mécaniques, les grosses scènes d'action et les spectacles décomplexés. Pourvu d'un budget de 160 000 000 $, Bay s'attelle donc à la réalisation d'un premier opus que le succès planétaire transformera (jeu de mot...) en franchise lucrative à 3 volets.
2h24 durant, Michael Bay va nous proposer un spectacle total et inouï : images de toute beauté, ralentis incroyables de fluidité, scènes de destruction massive filmée en plan large, poursuites effrénées impliquant des dizaines de véhicules, hélicoptères partout, tôle froissée, effets spéciaux incroyables de technicité, participation de l'armée et du pentagone, et pour couronner le tout il nous gratifie de quelques transformations hallucinantes de réalisme filmées en travelling circulaire à 360° quand ce n'est pas en plan séquence à près de 130 km/h sur une autoroute bondée. Michael Bay est un roi absolu du spectacle, un apôtre de l'explosion cataclysmique, un chantre de la poursuite motorisée à vitesse réelle ; et il compte bien mettre tout son talent et son énergie au service d'un script finalement moins minimaliste que certains voudraient bien nous le faire croire.
Fort d'un gros budget superbement géré (le film semble en avoir coûté le double), Michael Bay transcende le matériau de base en apposant sa marque de fabrique dans chaque recoin d'un film de pur divertissement inoubliable et absolument indispensable.
Note de vincethecrock : 10 sur 10
Critique du film "TRANSFORMERS"