
[Autre titre: ROSEMARY'S KILLER]
Petite critique en quelque sorte provisoire, puisque je crois bien avoir eu affaire à une version "légèrement" censurée de ce slasher plutôt culte.

Alors Joseph Zito maîtrise sa réalisation, parvient à insuffler une atmosphère d'épouvante étonnamment adulte en comparaison des "cochonneries" de la même époque dont la saga VENDREDI 13 en était la principale franchise. Comparé à cette dernière, ROSERMARY'S KILLER (aka THE PROWLER) s'avère une production plus ambitieuse, plus soignée et surtout plus intéressante.

Certaines séquences de poursuites frisent même la perfection visuelle, et le look d'uniforme de soldat américain entièrement recouvert arboré par le serial-killer du film est, je crois qu'on peut se risquer à le dire, superbe. Quant à la photographie, elle se révèle curieusement limpide.

Même raccourcis dans la version que j'ai pu découvrir pour l'instants, les meurtres Gore du maître Tom Savini restent, comment dirais-je... relativement Gore ! À coups de fourche, de grand couteau tranchant ou de fusil à gros calibre, la puissance graphique règne.

Les bons points étants traités, passons à présent aux quelques aspects négatifs de ROSEMARY'S KILLER, à savoir notamment un rythme monotone, laissant parfois s'installer de pataudes longueurs, et une héroïne malheureusement très tarte et niaise, affublée d'un visage de bébé joufflu qui n'est pas forcément des plus charismatiques.

Il n'en demeure pas moins un slasher plutôt Gore et particulièrement sobre dans la peinture de ses quelques jeunes personnages le peuplant, qui malgré ses faiblesses, sort de la médiocrité générale des concurrents de la même époque (VENDREDI 13, MEURTRES À LA ST-VALENTIN & Cie).
Note: 7/10