Terminator

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Terminator

Messagepar BRUNO MATEI » 12 Octobre 2012, 06:46

Titre d'origine: The Terminator
Réalisateur: James Cameron.
Année: 1984.
Origine: U.S.A.
Durée: 1h47.
Distribution: Arnold Schwarzenegger, Franco Columbu, Michael Biehn, Linda Hamilton, Paul Winfield, Lance Henriksen, Bess Motta, Earl Boen.

Sortie salles France: 24 Avril 1985. U.S: 26 Octobre 1984

FILMOGRAPHIE: James Francis Cameron est un réalisateur, scénariste et producteur canadien, né le 16 Août 1954 à Kapuskasing (Ontario, Canada)
1978: Kenogenis (court-métrage). 1981: Piranhas 2, les Tueurs Volants. 1984: Terminator. 1986: Aliens, le Retour. 1989: Abyss. 1991: Terminator 2. 1994: True Lies. 1997: Titanic. 2003: Les Fantomes du Titanic. 2005: Aliens of the Deep. 2009: Avatar

Grand Prix à Avoriaz un an après sa sortie triomphante à travers le monde, Terminator est rapidement devenu un classique du film d'action futuriste alors que son antagoniste principal, nouvel archétype du Mal, aura facilité la notoriété du néophyte Arnold Schwarzenegger ! (il fut découvert au public deux ans au préalable avec Conan).
Récit d'anticipation crépusculaire préfigurant les dangers inquiétants de nos technologies modernes et film d'action dantesque mené à un rythme trépidant, le second film de James Cameron traverse sans complexe les décennies grâce à son efficience implacable.

2029. Le monde est à l'agonie après une apocalypse nucléaire engendrée par les machines. Mais un belligérant du nom de John Connor réussit peu à peu à contrecarrer leur stratégie destructrice. Deux soldats du futur sont alors envoyés dans le passé, en 1984, pour tenter de retrouver une serveuse de bar, Sarah Connor. Le Terminator, cyborg ultra perfectionné, est destiné à la supprimer. Kyle, soldat rebelle, est chargé de la protéger pour préserver la destinée de John Connor (son futur fils !). Pour la survie de l'humanité, une guerre sans merci est livrée entre les deux rivaux en plein centre urbain de Los Angeles.

Avec un budget modeste mais beaucoup d'astuces, James Cameron et son équipe de techniciens (Stan Winston, Roger George et Frank DeMarco) réussissent à créer un univers anxiogène par l'entremise destructrice de machines terrifiantes conçues pour anéantir la race humaine. Son impact visuel à l'aura horrifique (les pupilles rouges des Terminator perçants l'obscurité, les charniers de cranes humains écrasés sous le poids des chars high-tech, les mises à mort expéditives des femmes ayant comme patronyme commun "Sarah Connor") doit beaucoup à son pouvoir de fascination déblayant des images cauchemardesques héritées des génocides nazis. Pour retranscrire avec souci de vérité le futur de 2029, l'ambiance nocturne en clair-obscur (sous éclairs de néons azur) nous met en exergue un cataclysme nucléaire où quelques rares survivants faméliques sont parqués dans des sous-sols afin de se prémunir des éclats de bombes et des faisceaux de lasers. Des séquences marquantes car éprouvantes dans leur tonalité désespérée afin de souligner la détresse des rescapés isolés dans le noir. Derniers résistants d'une fin de civilisation asservie par des robots imputrescibles. En dehors de ces séquences d'anthologie précitées, Terminator doit notamment son acuité à la dimension humaine des nos deux protagonistes en fuite, Kyle et Sarah. Un couple en étreinte qui était voué à se rencontrer pour la sauvegarde d'un rejeton prédestiné à sauver l'avenir de notre humanité. En juxtaposant le thème spatio-temporel et l'anticipation pessimiste d'un holocauste imminent, James Cameron exploite un scénario taillé sur mesure où l'efficacité se renouvelle sans cesse dans un savant dosage d'action et d'intensité dramatique. Les séquences explosives étant réalisées avec une vigueur estomaquante, alors qu'un contraste est mis en valeur par des moments plus intimes (les relations empathiques de Kyle et Sarah en incertitude sur notre postérité nous touchent par leur candeur fragilisée !).

Fascinant, cafardeux, épique et poignant, Terminator impose son style bourrin mais favorise néanmoins sa densité humaine d'un enjeu planétaire en exposant une intelligente réflexion sur l'avenir de notre technologie perfectible. Sa violence incisive, l'impact de son récit charpenté vers une romance contrariée et enfin la présence iconique de l'impassible Arnold Chwarzenegger contribuent autant à sa réussite exhaustive.
Avatar de l’utilisateur
BRUNO MATEI
Oh My Gore ! Fan
 
Messages: 1319
Inscription: 14 Novembre 2010, 10:25

Retourner vers Cinéma Horreur & Fantastique

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 7 invités