Sorti dans la collection "Giallo" de Neopublishing
Un couple composé d'une jeune femme et d'un richissime industriel est impliqué dans un meurtre avec légitime défense...
Un maniaque prend un malin plaisir à accrocher des mannequins en latex poignardés dans le dos sur des arbres...
Une superbe maison surplombant l'océan devient le théâtre d'événements troublants et le refuge du couple après que le cadavre de l'agresseur se soit volatilisé...
Le frère du riche industriel manigance peut être quelque chose contre son frangin, qui s'avère être schizophrène...
Et la belle rouquine aux yeux bleu clair lui rappelle étrangement quelqu'un, mais qui ?
Vous l'aurez compris, c'est du dense et du très compliqué ce "Spasmo"
On a un peu de mal à s'y retrouver, ça part un peu dans tous les sens !
et pourtant, malgré que Suzy kendall (L'oiseau au plumage de cristal) soit par moments insupportable et que Ivan Rassimov soit un peu à côté de la plaque, tant dans son personnage que dans son jeu d'acteur, au fil du déroulement de l'histoire, le puzzle va se reconstituer comme par magie !
Comme par talent, devrait-on dire, car Umberto Lenzi a placé la barre très haut avec ce giallo raffiné et haut de gamme...
Le scénario est composé de pièces qui s'imbriquent les unes dans les autres, de coups de théâtre autant impromptus que baroques et de beautés vénéneuses qui tournent autour du personnage principal (Christian)...
Les révélations finales (et oui, il y en a plusieurs) sont à la hauteur de l'attente du spectateur, qui se retrouve floué devant tant de rebondissements et l'énigme sera résolue, certes, mais au prix d'un certain malaise, que je vous laisserais découvrir si vous voyez le film...
En tout cas, les décors et l'ambiance sont parfaits, un soin tout particulier a été apporté pour ce film, ma foi, fort sympathique !
Neopublishing a donc frappé très fort avec sa collection de giallos et "Spasmo" ne déroge pas à la règle, c'est du très bon !
9/10