Oh My Gore ! - Forum

[Vampyr]

Les livres de Sire Cedric et d'autres auteurs écrivant dans le style sur
Vampyrboutik.
A ne pas manquer non plus le roman de Virginia Schilli.

http://www.vampyrboutik.com

[The Trooper]

et achetez le single de marianne James. il dechire.

[asath]

ah tiens salutation au passage il me semble qu'on se soit deja rencontré y a bien 8 ou 9 ans sur Toulouse!! wellcome en tout cas!!

[Killjoy]

et achetez le single de marianne James. il dechire.

j'avais pas vu !!!!!
MDR Trooper !!!!!!

[Maniak]

tiens c'est marrant ça, ce matin même on me disait le plus grand bien de ce fameux Sire Cédric!

je em permet de quoter les critiques du mec de psychovision qui m'en a parlé:

Angemort

Auteur : Sire Cédric
Editeur : Nuit d'Avril
Année de parution : 2006
Roman-231 Pages.

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Depuis le temps que je l’attendais ce premier roman de Sire Cédric, il est enfin là ! L’auteur anime devant nos yeux anges et démons pour notre plus grand plaisir. Un livre haletant, rythmé qui plaira à tous les amoureux d’horreur.  
Cheverny est un esthète, un artiste et surtout un collectionneur hors normes. Sous sa boutique de livres anciens, tenue par son aide la jeune médium Jad, dans un dédale de catacombes froides et humides, l’homme entasse les squelettes, les morts pour le plaisir des yeux. Un jour il trouve une peau, blanche, belle. Mais sait-il vraiment ce que cache son trésor ? Sait il vraiment ce qu’est cette peau qui semble laisser derrière elle plus de morts que de vivants ?
Et l’histoire peut ainsi commencer… Sire Cédric ne recule devant rien, aucune horreur, aucune scène trash ne lui fait peur. Surenchère de sexe, de violence, parfois un peu trop, mais quand même toujours plaisante pour l’amateur de gore que je suis. L’ambiance est teintée de sadisme, de sado-masochisme et même de fétichisme (amoureux du latex bonjour !). Je pense ici à la méchante nécromancienne qui veut récupérer la peau, à cette belle rousse qui dans son domaine d’Angemort invoque démons et esprits venus tout droit de l’enfer et qui a fait de son fils, Joyeux, un esclave : chaîne, cagoule de cuir, sexe incestueux.
Alors, bien sûr, en terminant ce livre on est quelque peut bousculés par les viols, la violence et les scènes de sexe, comme celle avec ce démon à trois verges, mais étrangement on prend un véritable plaisir à lire Angemort. D’abord car l’écriture de Sire Cédric est directe, pas de mystère, pas de zones d’ombre, non, on est en plein dans l’action, tout tient dans le rythme effréné que la plume de l’auteur impose au lecteur. Dans Angemort les chairs saignent, se déchirent, se découpent, et l’auteur travaille au scalpel avec une précision chirurgicale.
Si l’histoire tient en peu de choses, pareille presque à un synopsis de série B, Sire Cédric sait toute fois tenir le lecteur en haleine.
Et puis ses personnages sont fantastiques, génialement bien rendus, avec des descriptions très belles et qui rendent chacune des créatures rencontrées attachantes, même les plus méchantes. Tout est dans les attitudes, les fringues de cuirs, les accessoires, les piercings, on peut très facilement visualiser Jad, Cheverny et les autres. Les apparitions de démons sont sublimes, détaillées comme dans un tableau de Bosch.
Sire Cédric a de plus une imagination féconde et arrive toujours à trouver le petit « truc » qui fait avancer l’histoire, comme par exemple ces livres qui prennent vie pour étouffer le méchant qui en veut à la vie de Jad et de Cheverny, ou bien ces morts qui se réveillent. Génial, du grand art !
En un mot, c’est comme si Romero, Fulci et Bava s’étaient retrouvés pour écrire un roman ensemble, avec le talent de Sire Cédric en plus.
Angemort est un fabuleux roman, plein d’effets spéciaux, d’acteurs splendides, de dialogues géniaux, qui se lit avec grand plaisir.
Remarquons qu’ils ne sont pas nombreux en France à écrire ce genre de romans horrifiques, peut-être même que Sire Cédric est l’un des seuls ! On ne peut donc que saluer la performance et remercier les éditions Nuit d’avril, et Franck Guibert, d’avoir le courage de publier ce genre de roman.
On est comblé ! Merci à vous !

8/10

Déchirures

Auteur : Sire Cédric
Editeur : Nuit d'avril
Année : 2005



Sire Cédric trempe un peu sa plume dans l’encre noire émeraude d’Anne Rice, dans l’encre rouge écarlate de Poppy Z.Brite, mais l’encrier de jade qui doit être posé sur son bureau, au milieu d’une pile de Cds de metal, est bien à lui.
Chez Sire Cédric, il n’y a pas la préciosité de la créatrice du cycle des vampires le plus lu au monde, ni les troublantes violences souvent présentes dans la prose de  Brite. Mais attention, le style est direct, incisif, thrash. Que les choses soient claires : ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains, il se veut dérangeant et même choquant (saviez que des petits garçons de douze ans pouvaient violer leur maîtresse !!!). Cependant, de toutes les lectures francophones que j’ai pu faire ces dix dernières années, Déchirures, recueil de nouvelles, est celui qui m’a le plus marqué, le plus emballé, et je crois que Sire Cédric est le meilleur espoir dans la catégorie horreur et macabre de notre beau pays.
Déchirures multiples, provocantes, qui naissent souvent d’un viol, d’une mutilation, d’une agression terrible. La déchirure chez l’auteur est une cicatrice comme dans « Nocturnes » ou une jeune fille crucifiée accouche d’un démon rencontré dans une boite de nuit gothique. Le monde que décrit Sire Cédric vous explose en pleine figure, il fait mal, traumatise. Rien ni personne n’est épargné. Tous des salops, du plus petit enfant capable de viol en passant par le père violent et fou, jusqu’à ces stars du rock, démons atroces qui se foutent bien de leurs fans du moment qu’elles peuvent les voir s’entretuer. Noires et sombres, les pages diaboliques de Sire Cédric vous dévorent l’âme et pénètrent tel un acide dans votre cœur et font mal, très mal. Ici, la nature de l’homme est foncièrement mauvaise, pas de Dieu pour lui pardonner ses péchés, pas de femmes pour l’aimer, notre monde est une atroce suite de viols (il y en a beaucoup dans l’œuvre de Sire Cédric) et de douleurs. Il n’y a pas d’amour dans ces déchirures car l’auteur plonge sa plume dans ce qu’il y a de plus animal dans l’homme. Même entre sœurs jumelles on se tue, on se bat et on se violente.
Déchirures, oui, car les voiles, les robes et la peau même ici, ne se caresse pas, ne s’embrasse pas, elle se déchire, elle se mord. Mais s’il est un voile qui vacille c’est bien celui de l’illusion. Car en fin de compte, j’ai plutôt tendance à croire l’auteur : ce monde est dégueulasse. Ne suffit-il pas d’allumer sa TV à 20h00 ou bien son journal à la page fait divers pour trouver le genre de méfaits que nous décrit le triste Sire ? Bien sûr me direz-vous l’œuvre de Sire Cédric est teintée de fantastique, d’horreur imaginée, peuplée de vampires, démons et autres bêtes maléfiques. Mais le fantastique, comme la SF, ne sont jamais aussi beaux que lorsqu’ils s’engagent. Car la plume de l’auteur ne trempe jamais dans l’encre de la suffisance, dans l’idée que tout ça n’est que littérature et autre effet de style. Les images fantasques et horribles qu’utilise Sire Cédric s’engagent et engagent notre réel. Dans  « Hybrides » c’est le christianisme lui-même qui est pointé du doigt, le massacre des indiens. Dans « Deathstars » c’est le star système qui quelque part est mis au ban des accusés, de ces stars délirantes qui n’ont qu’une envie, c’est pomper l’argent (le sang) de ceux qui les écoutent. Dernier exemple, et qui est à mon sens le plus probant et aussi la meilleur nouvelle ici publiée, « Stigmates » où un homme, après avoir été violenté par un groupe de Skinheads, se trouve obligé de vivre toute sa vie avec une croix gammée gravée avec un couteau SS sur le dos. Imaginez cet homme qui ne peut se dévêtir devant une femme et qui ne se supporte plus, obligé presque de vivre en reclus, traumatisé. La question ici posée, évitant d’ailleurs toute démagogie et écrite sur un mode qui reprend l’horreur et le gore, c’est de savoir ce que nous ferions à notre tour si nous avions un jour à vivre avec ce genre de régime politique ignoble. Pour ma part je vivrais reclus dans la peur…
Voilà où nous mène la plume de Sire Cédric. Bien sûr, il s’agit de nouvelles horrifiques mais l’auteur ne cède en aucune façon aux effets pour les effets, au trash pour le trash comme c’est trop souvent le cas. Les amateurs que nous sommes de ce style se régaleront à plaisir mais il y a bien plus que cela encore sous la plume de Sire cédric. Il ne s’agit pas uniquement de spectacle pour le spectacle. C’est une œuvre forte que nous propose ici Nuit d’Avril, une œuvre comme on en lit rarement, belle, violente et intelligente. Une vraie merveille qui brille de noirceur, un rare joyau violent…
A ne pas mettre entre toutes les mains mais à lire à tout prix.

9/10.

voilà ça me tente pas mal, 'faudrait que je jete un oeil à l'occase

[darquos]

Jamais lu ce qu'il fait, mais vous pouvez écouter ici son groupe (il est chaneur)

[cruisader]

Ah!!! Je n'ai jamais écouté ce que Sire Cédric faisait...Il m'avait parlé un moment d'un truc trés proche de Arch enemy...J'ai pas l'Adsl donc j'avais pas pouvoir écouter...

En tout cas, pour ce qui ne connaisent pas, je vous conseille son receuil de nouvel, Déchirures...C'est bon, vraiment trés bon...Du trash mais intelligent...

[misskyoki]

c'est genial ce qu'il fait en plus il est super sympa ! j'ai echangé quelque mots avec lui sur myspace et je l'ai rencontré au salon du livre a paris en 2007 troppp sympa. il a le comtacte et la tchat facile.

et voici la photo fait au salon du livre