Oh My Gore ! - Forum

par **asath** » 04 Avril 2005, 21:32

Seul contre tous

Date de sortie : 17 Février 1999
Réalisé par Gaspar Noé
Avec Philippe Nahon

Film français. Genre : Drame
Durée : 1h 33min. Année de production : 1998
Interdit aux moins de 16 ans

La derive d'un ex-boucher chevalin, d'abord a Lille, puis a Paris ou il s'installe a l'hotel de l'Avenir et tente de refaire sa vie. Peu a peu, il se replie sur lui-meme. Sans un sou et avec pour seul compagnon un revolver charge de trois balles, il ne voit plus clairement quel est le moteur de sa vie. Son ventre lui crie de se nourrir. Son cerveau lui ordonne de se venger. Quant a son coeur... Au bout du tunnel, l'imprevu surgit toujours. Prix de la Semaine de la critique au 51e Festival international de Cannes. Le Prix tres special 1998 et le prix Georges Sadoul.

Dans Seul contre tous, Gaspar Noé donne une suite aux aventures du boucher chevalin de Carne, son moyen métrage remarqué dans les festivals du monde entier. Mais Seul contre tous peut néanmoins s'apprécier indépendamment de Carne. Si au début de Seul contre tous, un bref montage d'images inédites récapitule l'itinéraire du protagoniste, l'action débute dans la banlieue de Lille où le boucher s'est installé chez la mère de sa compagne, bien décidé à "remettre le compteur à zéro" et à commencer une nouvelle vie.

Un projet difficile à financer
Il faudra six ans au réalisateur pour que Seul contre tous voie le jour. Au départ, Alain de Greef, qui dirige alors les programmes courts de Canal+, lui donne une somme d'argent qui lui permet de tourner, après Carne, un nouveau court-métrage. Mais, très vite, Gaspar Noé se rend compte que l'histoire qu'il veut raconter excède ce format. Après avoir démarché, sans succès, des producteurs, Gaspar Noé décide de le financer lui-même via la société qu'il a créée en 1991 avec son épouse Lucile Hadzihalilovic, Les Films de la Zone. Mais la maison de production a déjà engagé beaucoup d'argent pour le moyen-métrage de sa compagne, La Bouche de Jean-Pierre, sorti en 1996, et la tâche est plus compliquée que prévu. Finalement, Agnès B., enthousiasmée par le projet, apporte une aide financière qui permet de débloquer la situation.

Voilà!! donc on peut pas dire qu'il fasse dans la dentelle le pere Noe avec la scene de la vieille enceinte qui se prend des coups dans le bides et l'inceste/meurtre de sa fille!!! sans parler des voix intérieurs qui sont dignes des monologues les plus mythiques!! Mais le pire c'est qu'on y croirait presque a cette histoire !! un film amorale comme on en a rarement eu l'occasion d'en voir!

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par **darquos** » 05 Avril 2005, 10:36

J'aimerai bien le voir celui là

par **Forensick** » 05 Avril 2005, 11:14

Ah oui je l'ai vu celui là, c'est clair que je m'attendais pas du tout à ça !!
Les monologues interieurs sont en effets assez "puissants" , en tout cas on sent bien que le mec péte un cable.
Le "viol" (bon vu l'etat de sa fille ..) et assez derangeant ..

Enfin c'est à voir tout de même !!

par **Mindy Clarke** » 26 Avril 2005, 09:38

Plus derangeant, plus violent visuellement et auditivement qu'irreversible!

par **darquos** » 24 Juillet 2005, 10:16

Date de sortie : 17 Février 1999
Réalisé par Gaspar Noé
Avec Philippe Nahon
Film français. Genre : Drame
Durée : 1h 33min. Année de production : 1998
Interdit aux moins de 16 ans

La derive d'un ex-boucher chevalin, d'abord a Lille, puis a Paris ou il s'installe a l'hotel de l'Avenir et tente de refaire sa vie. Peu a peu, il se replie sur lui-meme. Sans un sou et avec pour seul compagnon un revolver charge de trois balles, il ne voit plus clairement quel est le moteur de sa vie. Son ventre lui crie de se nourrir. Son cerveau lui ordonne de se venger. Quant a son coeur... Au bout du tunnel, l'imprevu surgit toujours. Prix de la Semaine de la critique au 51e Festival international de Cannes. Le Prix tres special 1998.

Source : Allociné

Ah ce cher Philippe Nahon, le même Monsieur pas vraiment gentil que l'on retrouve également dans "Haute Tension". Ben là, il a carrément un rôle de vrai salopard. Enfin, c'est ce qu'on pourrait penser de lui avec une vision quand même un peu simplifiée de la vie. Il "in-carne" dans ce film un pauvre type qui se retrouve à la rue suite à une erreur d'autojustice de sa part après laquelle il a du revendre son appart et de sa boucherie chevaline. Paumé et par interet, il se foutra dans les bras d'une gérante de bar qui, une fois tombée en enceinte, revendra son affaire pour, normalement, racheter une autre boucherie. En attendant, le petit couple pas vraiment amoureux, vit dans le nord de la France chez la mère de la femme. Ce sera pour lui le début de la descente aux enfers qui sera suivit de façon tellement réaliste qu'elle finira par troubler, choquer et remettre en question les spectateurs.

Gaspar a vraiment assuré pour faire paraitre cette famille mère / fille comme des gents.... de très bas étage ! Biblos, tapisserie kitch dans une petite maison aux pièces étouffantes et où il est impossible de s'isoler, tapisserie de merde et fauteil recouvert d'artwork de merde... On aimerait vraiment pas être à la place de ce pauvre ex-boucher qui doit subir les pires moments de sa vie entouré de ces deux "Des chiens".

La critique politique, est assez difficile à cerner. Certes, on pourrait facilement croire à une critique sociale venant d'un gauchiste, mais des anotations d'extrème droite viennent de temps en temps vous frapper en pleine gueule et sèment le doute. Je pense qu'on est face à une caricature du français "d'en bas". Proche de ses sous, qui voit des collabos partout, crachant sur la classe patronale sous prétexe que celle-ci ne lui trouve pas de boulot mais n'hésitant pas à injurier le premier arabe qui passe. En tout cas, dans tout ça, y a du pour et du contre, chacun y retrouvera ses idées politiques, que l'on soit de là ou de là-bas. Des murs graffés par des CGTistes ou d'autres par des White Power de l'Oeuvre Française seront des décors de choix pour exprimer cette France qui saigne. L'égoisme des êtres sera, je pense, à la base de toute cette merde. Et Philippe dans son rôle nous le prouve, puisque chacun sa morale, chacun sa justice et surtout, chacun la vie qu'oni veut, coute que coute.

Une oeuvre pessimiste, choquante, marquante, saignante, transpirante, une oeuvre de merde française qui finira de convaincre les plus aveugles que notre pays est malade, que notre société est malade, que l'epèce humaine est malade et que la vie, si on ne tiens qu'à ça, si on ne voit que ça, c'est vraiment de la merde.

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par **mattmatt** » 24 Juillet 2005, 10:40

je l'avais vu dans magasin, j'avais hesité à me le prendre mais ça m'avait l'air vraiment chelou.....
La jaquette me fait un peu pensé à celle de Schramm !