par Syliam » 30 Décembre 2005, 12:38
Salut, j'suis nouvelle ici. Juste pour dire que j'avais beaucoup aimé le premier Saw, et j'ai aussi beaucoup aimé le deuxième qui est tout aussi efficace (l'affiche met en appetît) MAIS je pense que par précipitation (le deuxième opus est venu très vite après le premier), Saw 2 est moins recherché que le premier. Je m'explique (et j'essaie de ne pas expliquer le film à ce qui ne l'ont pas vu).
Dans le premier, on avait affaire à un piège à deux victimes, ce qui permettait de fouiller la vie des personnages. Dans le deuxième, avec huit joueurs, on a pas le temps de savoir qui est qui. Et les morts se succèdent sans savoir ce que viennent vraiment faire les personnages dans cette galère.
D'un autre côté, j'ai aimé qu'on fasse plus ample connaissance avec Jigsaw, dont on comprend la psychologie et la raison de ses actes. C'est interressant, et ça change de la plupart des films du genre où le tueur est masqué, où on ne connaît que son nom (et encore), et où le mobile des tueries est très léger. Dommage qu'apparemment (auront nous peut-être une surprise) les réalisateurs aient pris le partie d'arreter son rôle dans la série des Saw à ce deuxième opus.
Ensuite, comme je le disais, on apprend ce qu'attend Jigsaw des participants à son jeu. Là où le bas blesse, c'est que certains jeux ne semblent pas donner le choix (cornélien certes) à leurs victimes, ce qui est l'essence même du film. Où alors j'ai pas tout vu ou compris.
Après la mécanique du suspens est bien huilée, et surprend tout autant que dans le premier. Pour moi donc, à première vue, le second vaut le premier. Mais avec un peu de recul, il est intrasèquement moins intéressant. Cependant, je pense que le fait que la première scène de Saw 2 ressemble énormèment à une scène cruciale du UN, n'est pas vraiment un manque d'imagination mais un indice (tarabiscoté il est vrai) ou plutôt un allusion très masquée (c'est le cas de le dire) à la fin du film.
Il vaut quand même largement le coup d'être vu, et reste un très bon film du genre.