.: L'HISTOIRE
Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener. Cette quête les mène à Los Angeles mais ils constatent très vite que la ville est infestée par des milliers de morts-vivants. Alice et ses compagnons (dont un vieil ami inattendu) sont sur le point de tomber dans un piège d'Umbrella.



.: LA CRITIQUE
Quatrième volet de la franchise inspirée du jeu vidéo éponyme, "RESIDENT EVIL : AFTERLIFE" commence là où "EXTINCTION" s'arrêtait.
C'est ainsi qu'après avoir découvert l'existence d'une zone sécurisée en Alaska et celle de ses propres clones, Alice (toujours incarnée par la jolie Milla Jovovich) s'infiltre au sein de la base souterraine d'Umbrella au Japon, avant de tomber sur un groupe de survivants en plein Los Angeles, perchés sur le toit d'une prison désaffectée cernée de mutants...
De retour aux commandes, le réalisateur du premier "RESIDENT EVIL" (scénariste et producteur de l'ensemble des épisodes) et époux de l'actrice principale à la ville, réutilise les mêmes ingrédients que précédemment, à commencer par les représentations de plateforme souterraine en 3D, les détections par satellite, les cascades et gunfights sans surprise, les chiens-mutants (jamais de caniches, toujours des dogues allemands !), les dialogues convenus, sans oublier le sérieux inébranlable des personnages les plus puissants physiquement et leur propension à se rendre involontairement ridicules...
A présent privée de ses pouvoirs, l'héroïne devra en découdre avec le chef de l'organisation qui s'est à on tour octroyé un force surhumaine, ce qui doit probablement expliquer le port permanent de lunettes de soleil, même quand il n'y en pas.
A défaut de charisme, ce dernier a au moins le mérite d'amuser la galerie bien malgré lui, notamment grâce à sa coiffure gominée toujours impeccable même au sortir d'une baston salissante ponctuée d'explosions (et d'ailleurs il n'y a pas que son corps et ses cheveux qui se régénèrent, ses fringues aussi), mais également au détour de la scène de confrontation avec le personnage d'Alice, où Albert Wesker donne l'impression d'avoir attendu patiemment l'arrivée de son ennemie (heureusement bien à l'heure) dans l'unique fauteuil d'une pièce aseptisée.
Par la même magie, Alice récupère son amie Claire dans un état capillaire assez lamentable, qui retrouvera miraculeusement toute sa brillance et son élasticité aussitôt montée dans l'hélico du retour.
Si le nombre généreux d'invraisemblances laisse perplexe, cet opus s'avère aussi peu palpitant que ses prédécesseurs, les enjeux étant courus d'avance et le spectre d'une suite se laissant lamentablement deviner.
Alors qu'on se fiche royalement du sort des protagonistes et que les nouveaux personnages se montrent peu attachants, l'évolution des mutants et les desseins toujours plus machiavéliques de la corporation Umbrella sombrent dans la caricature.
Un peu passés de mode, les effets spéciaux "MATRIX"-like prouvent une fois de plus que la franchise camoufle comme elle peut le manque d'idées par des éléments piochés un peu partout... Et bien que la 3D ne soit foncièrement pas désagréable, la démonstration technique aurait mérité un support scénaristique plus attractif.
On appréciera néanmoins le rôle de Wenworth Miller, prisonnier d'une cage de verre au sein même du pénitencier, clamant son innocence et affirmant qu'il sait comment en sortir !
Un petit clin d'il amusant à son rôle dans la série "PRISON BREAK", qui ne suffira pas à nous convaincre du bien fondé de ce "RESIDENT EVIL : AFTERLIFE".
Note de Lan : 4.5 sur 10
Critique du film "RESIDENT EVIL : AFTERLIFE"