Un prince rebelle est contraint d'unir ses forces avec une mystérieuse princesse pour affronter ensemble les forces du mal et protéger une dague antique capable de libérer les Sables du temps, un don de dieu qui peut inverser le cours du temps et permettre à son possesseur de régner en maître absolu sur le monde.
.: LA CRITIQUE
Adapté du célèbre jeu vidéo éponyme, "PRINCE OF PERSIA" fait suite aux trois volets de la saga "PIRATES DES CARAÏBES" en tant que production Disney / Jerry Bruckheimer.
Et dans la même logique, c'est Mike Newell (en particulier grâce à son "HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU") qui se retrouve aux commandes de ce film d'aventures dans un esprit de pur divertissement, adressé de surcroît à un public aussi large que possible (avec les conséquences qui en découlent à l'écran).
Dans de magnifiques décors orientaux, plutôt fidèles aux artworks des jeux, nous suivons donc les aventures épiques du jeune et beau Dastan, dans l'ancien et fascinant royaume de Perse. Soupçonné du meurtre de son père adoptif le roi Sharaman, le prince déchu part en croisade en compagnie de la fougueuse Tamina, afin de prouver son innocence et de démasquer le vrai coupable. Mais une autre mission va bientôt s'imposer à lui : celle de sauver le monde de la malveillance d'un homme, sur le point d'inverser le cours des choses grâce aux Sables du Temps, dont la princesse Tamina est la digne gardienne.
Alliant histoire, légende et magie, "PRINCE OF PERSIA" outrepasse un peu le « récit » original en en modifiant un certain nombre de paramètres, et notamment en attribuant un nom au héros. Qu'importe, car à l'instar du créateur Jordan Mechner qui a lui-même approuvé le résultat (tout du moins le choix de l'acteur principal), les amateurs de la première heure devraient y trouver leur compte.
Dépaysant à souhait, le film transporte le spectateur dans un univers fantastique peu commun au cinéma entre réalité et imaginaire « virtuel » qui fleure bon les Mille Et Unes Nuits. Grâce à de somptueux costumes et à un casting plutôt convainquant bien que certains personnages laissent peu de place aux effets de surprise cette grosse production, qui semble bien marquer le début d'une franchise florissante, remplit à merveille son contrat.
Côté action, le spectacle se veut plutôt rythmé, le héros interprété par Jake Gyllenhaal offrant une démonstration de ses talents de Yamakasi dans un esprit très jeu vidéo. Un personnage dont la bravoure est censée servir d'exemple à tous les enfants qui ne sont pas nés avec une cuiller d'argent dans la bouche, puisque c'est son héroïsme précoce qui lui valut d'être élevé comme le propre fils du roi.
L'odyssée va également transformer peu à peu l'insouciance du jeune homme et lui offrir bien d'autres opportunités (certes très convenues), le confrontant au passage à des forces maléfiques personnifiées par un groupe de bandits aux pouvoirs magiques assez inquiétants. Des images de synthèse en nombre donc, mais qui finalement passent plutôt bien au regard de la vocation purement divertissante d'un tel produit cinématographique.
A travers la quête douteuse d'armes cachées à Alamut, prétexte pour attaquer la cité, on y verra une référence sous-jacente de la recherche d'armes de destruction massives en Irak. Un hasard ?
Quoiqu'il en soit, et malgré des aspects romancés et comiques un peu agaçants, "PRINCE OF PERSIA, LES SABLES DU TEMPS" se montre assez persuasif. Il paraît en outre assez évident que les heureux producteurs ne sauraient se contenter d'un seul opus, au vu notamment du titre complet, en corrélation avec celui du premier jeu de la trilogie sortie chez Ubisoft.
Note de Lan : 7 sur 10
Critique du film "PRINCE OF PERSIA, LES SABLES DU TEMPS"
).
), et malgré tout, je ne comprends pas bien pourquoi il se fait descendre à ce point...