.: L'HISTOIRE
Les meilleurs joueurs de paintball sont réunis pour une partie clandestine grandeur nature. Un seul objectif : rejoindre les premiers un point bien précis en un week-end. Mais les choses déraillent lorsque l'un des participants reçoit une vraie balle et meurt.
Commence alors un jeu d'un nouveau genre, dont le but est simple : survivre !
.: LA CRITIQUE
Si le cinéma espagnol a le vent en poupe, ce n'est certainement pas grâce à "PAINTBALL" ! Non pas que ce premier film de Daniel Benmayor soit totalement raté (bien que...), mais on s'y ennuie ferme malgré de relatives qualités visuelles...
Alors que ce survival démarre sur les chapeaux de roue, c'est pour mieux s'enliser ensuite dans un enchaînement lassant de courses poursuites à travers les bois. Un week-end de paintball, mis sur pied par une organisation aussi clandestine que le terrain de jeu accueillant les participants, qui vire au cauchemar lorsque l'un d'eux succombe à un tir de balle bien réelle... Voilà qui avait de quoi séduire un large public, même si le scénario n'a finalement rien de bien original si l'on se souvient de longs métrages comme "BATTLE ROYALE" ou plus récemment [DETOUR MORTEL 2|0804555]] "WILDERNESS" et "SEVERANCE"...
L'expérience s'avèrera riche en sensations fortes uniquement pour les personnages du film (si expérimentés soient-ils), qui nous laisseront totalement hermétiques à leurs déboires et à leur sort.
Les participants ne se connaissent pas entre eux et évoluent la plupart du temps masqués, de sorte qu'aucun lien particulier ne se noue ni entre eux, ni avec le spectateur. Vociférant à tue-tête lorsqu'il s'agit de ne pas se faire repérer par celui qui les pourchasse, il semble dès lors évident que les meurtres risquent de se succéder assez rapidement, tout cela sous l'il malveillant de caméras thermiques, qui même si elles montrent les massacres à travers la vision du bourreau, relèguent ces derniers à de simples scènes en négatif.
Manque de prise de risque ou tout simplement volonté de sortir des sentiers battus ? Quoiqu'il en soit cet aspect plombe complètement le film, précisément là où il aurait pu contrebalancer une certaine vacuité scénaristique...
A cela s'ajoute d'incessants et pénibles mouvements de caméras à l'épaule qui donnent parfois envie de jeter l'éponge ; alors que l'argument avancé en plein milieu du métrage rappellera étrangement la trame de [HOSTEL|0450278]]...
A vouloir simuler des situations de guerre pour assouvir leur désir d'aventures, les protagonistes vont goûter aux joies militaires grandeur nature sous les yeux d'une poignée de pervers au voyeurisme morbide.
Méfiance, "PAINTBALL" est très décevant !
Note de Lan : 3 sur 10
Critique du film "PAINTBALL"