Nouvelle Cuisine - Dumpling

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar Killjoy » 08 Octobre 2006, 17:35

asath @ 08.10.2006 à 18:17 a écrit: en tout cas je vais me mettre a faire des raviolis moi !  :P


et après tu montes une pizzeria ?
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Messagepar cruisader » 09 Octobre 2006, 14:34

Ah...En lisant vos commentaires ça me donne bien envie de le voire...
En toute franchis j'ai détésté le moyen métrage...Je comprend même pas comment il peut en faire un long...Je vais essayer de voire ça...Je suis intrigué!!
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Messagepar asath » 09 Octobre 2006, 18:02

killjoy @ 08.10.2006 à 18:35 a écrit:
asath @ 08.10.2006 à 18:17 a écrit: en tout cas je vais me mettre a faire des raviolis moi !  :P


et après tu montes une pizzeria ?
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spoil: tu fournis les fetus?

:)
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Messagepar SUSPIRIA » 22 Juin 2010, 16:26

8è long-métrage du réalisateur de "3 Extrêmes", le hongkongais Fruit Chan aborde avec beaucoup de poésie macabre et d'élégance visuelle la thématique de l'elixir de jeunesse à travers le portrait de deux femmes téméraires adepte du cannibalisme, pratique ancestrale couramment étendue en Chine durant des siècles nous annoncera l'héroine principale. Un acte frauduleux pour la prise d'avortons au prix de la beauté éternelle.

A cause d'un mari infidèle, une quarantenaire sur le déclin va entretenir une rencontre impromptue avec une cuisinière particulière possédant l'art culinaire et suprême de concocter avec talent subversif des raviolis préparées à la vapeur qu'on appelle en Chine les "jiaozi". L'irrésistible besoin de se sentir désirer et rajeunir pour pouvoir abolir les affres du temps va entrainer nos deux conquêtes dans un besoin irrépréssible, obsessionnel du plat quotidien mis en condition pour les résistances au temps déchiffré.

Dans une superbe photographie naturellement éclairée, d'une beauté raffinée dans sa recherche esthétique constamment inventive associant avec grâce, horreur racée, dégoût assumé et poésie sulfureuse, "Nouvelle Cuisine" s'amuse avec subtilité dans le désir addictif de nos sens, malaxe des ingrédients ragoutants à travers des aliments succulents dans l'immondice de horreur consommée et consommable.
Combiner la cuisine modèle en fonction du "jiaozi" avec la chair humaine tendre d'un nouveau né où le sang sacrifié dans sa forme à peine entamée vont s'enlacer, s'associer, se muter dans les plaisirs du palais pour le compte de l'amour charnelle, sexuelle dans une peau renouée rendue revigorée, aussi lisse et luisante que celle d'un nouveau bébé.
De cette histoire alimentaire et extrême va aboutir devant nos yeux mis en condition et en appétit à une pléthore d'images sensuelles, érotiques, dérangeantes avec un sens esthétique inouî de maitrise dans l'accomplissement du cadre, le soin accordé à chaque représentation dans la magnificence d'éléments tout en élégance inclus pour nous séduire la vue et le plaisir du goût. Percevoir cette saveur, renifler l'attirance de son parfum et manger goulument avec amour interdit.
Jusqu'ou serions nous capable d'aller pour oser goûter au plaisir interdit de l'anthropophagie, cette pratique agressive dénuée de limite morale et ainsi nuire à la mode traditionnelle de la vieillesse ?
Nous sommes tous des consommateurs de chair semblerait nous dire Fruit Chan, que ce soit pour le besoin vital de la gastronomie car manger est un besoin naturel que l'homme doit faire pour assurer la vie de son corps animal ou l'envie friande de mordre sa partenaire, l'idée fantasmée de la dévorer pendant l'acte sexuel, indispensable à l'équilibre moral en attendant l'ultime récompense de la jouissance.
L'instinct du cannibale est en nous alors que ferions nous s'il nous était permis d'accéder au secret de la beauté éternelle, la solution clef de l'éclatante jeunesse, l'envie de séduire à l'infini !
Un rajeunissement qui possède son revers de médaille et renvoit une image de fond hautaine, dédaigneuse, égoiste à travers ses personnages pathétiques arogants imbibés d'égocentrisme dans cette société de consommation qui substitue les états-d'âme pour la seule beauté de l'apparence humaine physiquement structurée.
En attendant cette nouvelle cuisine préparée avec un soin immodéré pour vous ennivrer les sens et ranimer vos organes ternes, je vous souhaite un bon appétit sans tâche de sang !

NOTE: Prix du meilleur second rôle féminin (Bai Ling) lors du Golden Horse Film Festival 2004.
Prix du meilleur second rôle féminin (Bai Ling) lors des Hong Kong Film Awards 2005
Prix du film du mérite lors des Hong Kong Film Critics Society Awards 2005.
SUSPIRIA
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