Oh My Gore ! - Forum

[Oh My Gore]

Scénariste(s) : Charles Kaufman (script by) & Scott Milam (screenplay)
Genre(s) : Horror | Thriller
avec Rebecca De Mornay, Jaime King, Patrick Flueger, Warren Kole, Matt O'Leary, Deborah Ann Woll...

Voici de nouvelles images de "MOTHER'S DAY", remake du film Troma des années 80 dirigée à l'époque par Charles Kaufman.
La réalisation est assurée par Darren Lynn Bousman ("SAW 2" et "SAW 3") et le scénario est écrit par le français Franck Khalfoun ("2èME SOUS-SOL").
On trouve au casting Jaime King, Deborah Ann Woll, Briana Evigan, Alexa Vega, Shawn Ashmore, Matt O'Leary, Lyriq Bent, Lisa Marcos, Patrick Flueger, AJ Cook, J. LaRose and Warren Kole.

http://www.ohmygore.com/mother-s-day-de ... -6845.html

[Scars]

C'est pas vrai !!! La vache , j'ai bien imaginé des remake de ,n'importe quoi mais jamais je n'aurais pensé qu'il pourrait y en avoir un de ce film !!!!!! C'est quoi le prochain ? The stuff ?

Bon ben attendons de voir !!!!! En attendant je me rematterai bien ce film !

[ottorivers]

Rebecca De Mornay dans le rôle de la mère, n'importe quoi d'entré.

[Gama08]

Enfin un bon remake ?!?

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... -2010-cine

"[...] un film qui a parfaitement intégré l’idée qu’un bon remake doit être une complète réinvention."

"Rebecca de Mornay campe une mère terrifiante mais aussi prête à tout pour protéger ses enfants d’un monde extérieur jugé malsain."

"MOTHER’S DAY est un film bourré de séquences impressionnantes et efficaces."

"Mais contrairement aux SAW, ce nouveau MOTHER’S DAY n’est pas qu’un film à scènes chocs. C’est aussi et surtout un film qui brouille les pistes."

"Doté d’une mise en scène élégante qui s’amuse avec l’art du huis clos, d’un scénario fort qui multiplie les rebondissements tout en se révélant plus profond que prévu et d’une interprétation solide, MOTHER’S DAY étonne par la qualité du spectacle qu’il nous propose."

"Alors que nous pensions que cet énième remake ne vaudrait pas mieux que les piteuses nouvelles versions de MEURTRES A LA SAINT VALENTIN ou encore PROM NIGHT, MOTHER’S DAY nous démontre enfin qu’un remake judicieux et bien pensé peux aboutir à un excellent résultat. Assurément l’une des meilleures surprises horrifiques américaines de l’année."

Eh ben !

[ottorivers]

J'ai aussi entendu dire qu'il était pas mal, mais bon si il est vraiment différent, est ce vraiment un remake. C'est un autre film c'est tout.

Rebecca de Mornay est beaucoup plus jeune et attirante que la vieille mère originale et les fils avaient vraiment des tronches de tarés.
Sans compter une bonne critique de l'américan way of life avec la télé qui tournait sans arrêt et les jeux sadiques de la famille.

Peut être un film sympa, mais à quoi bon reprendre des titres déjà existant?????

Faisons un remake de DUMBO avec un singe alors pourquoi pas?

(le premier qui dit avec une grande queue a un gage)

[ottorivers]

Putain voila l'histoire du remake qui comme vous le noterez n'a rien à voir avec l'original, tout comme les photos du film ressemblent plus à un épisode de "Secret Story" qu'à un film d'horreur. C'est peut etre là qu'est l'Horreur justement.

Synopsis: 3 frères retourne se caher après un braquage ayant mal tourné chez leur mère. Ils découvrent que celle ci a perdu la maison et que les nouveaux proprios font la fiesta. Ils vont prendre tout ce petit monde en otage. Sur ces entrefaites la mère et sa fille arrive, bien décidée à protéger ses rejetons contre cette racaille de bimbos (dont elle fait partie puisque elle est jouée par Rebecca De Mornay).

Du beau n'importe quoi surement mais avec du gore donc ça va.

Pour vous faire du mal:
http://www.mothersdaythemovie.com/

Maintenant si le film est bon il n'a rien à voir avec l'original et sa critique sociale et tout ce qu'il contenait. On verra bien mais que l'on ne me parle plus de remake nom de Dieu.

Note bizarre:
La famille dans le premier n'avait pas de nom de famille et se nomme ici KOFFIN (cercueil avec un "K" en français).
Ce qui est rigolo c'est que l'interprete de IKE dans l'original, crédité sous le nom de Holden McGuire, s'appelle en fait Frederick Coffin. Hommage ou hasard???



Les belles gueules d'amour du film. Cherchez l(es) erreurs.
ORIGINAL


REMAKE

[lirandel]

un bouquin de salon de coiffure le casting...les photos parlent bien..

sans moi....je passes..

[ottorivers]

un bouquin de salon de coiffure le casting...les photos parlent bien..

sans moi....je passes..

Exactement belle métaphore.

[Lan]

Ecrit par Scott Milam
Avec Rebecca De Mornay, Jaime King, Patrick John Flueger, Warren Kole, Deborah Ann Woll, Briana Evigan, Shawn Ashmore, Frank Grillo, Lisa Marcos, Matt O'Leary,...

Année : 2010
Pays : USA
Durée : 112 min

L'HISTOIRE
Après un hold-up qui tourne mal, trois frères retournent chez leur mère. Lorsqu'ils arrivent devant la maison familiale, ils découvrent avec surprise que celle-ci appartient maintenant à quelqu'un d'autre. Ils prennent alors en otage les nouveaux propriétaires et leurs invités. Peu de temps après, la mère arrive sur place avec leur sœur Lydia. Au cours de la soirée, dans un crescendo machiavélique et terrifiant, la mère cherche à prendre le contrôle de la situation.




.: LA CRITIQUE
Thriller ultra tendu réalisé par Darren Lynn Bousman, "MOTHER'S DAY" fait partie de cette nouvelle vague de films d'"home invasion" très prisée par les majors ces derniers temps.
Remake du film éponyme datant de 1980 et édité par la firme Troma, "MOTHER'S DAY" surpasse son modèle de par un scénario bien pensé, un rythme soutenu et une dilution progressive de la tension.

Une très belle surprise donc, au vu des piètres "SAW 2", "3" et "4", "11-11-11" (vous en voulez encore ? comme vous voudrez), "REPO! THE GENETIC OPERA" (bon, celui-là est mauvais mais on peut en saluer l'audace) que nous a déjà proposés Bousman. Sa mise en scène sobre, sans chichis et effets tapes à l'œil, met en avant le travail des acteurs habités par leurs personnages aussi détestables qu'attachants. Mention spéciale à Rebecca De Mornay qui campe une mère complètement chtarbée, prête à tout pour sauver son petit cocon familial malsain.
"MOTHER'S DAY" respecte les conventions du genre "home invasion" avec son histoire de famille de braqueurs, qui après un casse raté, se réfugie dans la maison familiale. Hélas pour eux la demeure a été rachetée par un petit couple de bourgeois. Ils n'auront d'autre choix que de prendre en otage les nouveaux proprios ainsi que leurs invités venus faire la bringue ce soir là.

Là où le métrage tire son épingle du jeu d'un genre ultra balisé, c'est dans le traitement de ses personnages aux caractères dichotomiques, qui au fur est à mesure de l'intrigue, révèleront leurs vraies personnalités.
"MOTHER'S DAY", c'est un peu un instantané de la nature humaine (sans verser dans l'analyse à deux balles), une ratatouille d'émotions et d'actes primaires d'humains prêts à tout pour sauvegarder leur clan, voire tout simplement leurs propres intérêts.
Bref ça envoie du lourd, une sacrée réussite dans le genre qui vaut le détour.

Note de killg : 9 sur 10

Critique du film "MOTHER'S DAY"

[BRUNO MATEI]

En 1980, la firme Troma nous avait concocté l'un de ses fleurons les plus jouissifs et représentatifs avec le sardonique Mother's Day. Une farce cynique imbibée d'une bonne rasade d'humour noir illustrant les exactions meurtrières d'un duo de frangins influencés par leur maman dérangée. Trente ans plus tard, Darren Lynn Bousman se détache de l'esprit décalé et caustique de son précurseur pour livrer un faux remake (il ne reprend que la filiation meurtrière assignée au profil des psychopathes) beaucoup plus prononcé dans l'irascibilité d'une ultra violence parfois insupportable de brutalité.

Un couple organise une fête amicale dans le nouveau foyer qu'ils viennent d'acquérir. Le soir même de la party, trois frères armés font brutalement irruption dans la maison, persuadés d'être encore les propriétaires de leur ancienne demeure vendue aux enchères. Alors que l'un d'eux est grièvement blessé, les malfaiteurs décident d'appeler leur mère pour clarifier cette situation.

Mis en image par un réalisateur lucratif ayant exploité à trois reprises une saga horrifique usée jusqu'à la corde (Saw et ses jeux neuneux de tortur'porn), Mother's day démarre sur les chapeaux de roue avec un trio de braqueurs résolus à se planquer dans leur ancienne demeure mais en l'occurrence logée par un couple de nouveaux propriétaires. En pleine soirée festive, les individus unis par les liens du sang n'auront pas d'autre choix que de prendre en otage toute l'assemblée avant que leur génitrice ne vienne réglementer les opérations en cours. Pour épicer l'intrigue, une forte somme d'argent attribuée aux malfaiteurs est potentiellement planquée dans la demeure par les nouveaux propriétaires soupçonnés d'adultère.
Sans une once de répit, Mother's Day, variation habilement renouvelée d'une famille de dégénérés asservis par leur propre mère, nous entraîne dans un huis-clos confinant au marasme où chacun des protagonistes va subir diverses humiliations et sévices corporels. Mis en scène de manière effrénée sur un rythme surmené, Darren Lynn Bousman se distingue d'une trame orthodoxe par un enchaînement ininterrompu de péripéties ardentes et de coups de théâtre inopinés. Tout en insufflant une certaine tonalité cynique dans la caractérisation d'un portrait de famille au vitriol refoulé par l'infécondité.

Avec la structure d'un récit indocile multipliant les épreuves de force pour nos otages contraints de s'offenser en guise de survie, leur confrontation est sévèrement endurée par une déontologie immorale. En coexistant dans un environnement davantage régi par la barbarie et la folie, le désespoir de nos otages déboussolés vont fatalement les engager vers leur nature humaine véreuse. La jalousie, la colère et la haine vont être les éléments déclencheurs afin de leur privilégier un instinct de survie autonome. Sans concession aucune, le réalisateur redouble de verdeur et de cruauté assénée à la frêle destinée de chacun de ces otages constamment menacés de trépasser dans la seconde à suivre par les tortionnaires, mais aussi par leur propre agissement égocentrique.
A ce titre, la dernière partie culmine son point d'orgue vers un bain de sang paroxystique quand nos derniers survivants décident une ultime fois de s'opposer à leur ravisseur pour les affronter dans une rancoeur avilie par une violence primitive. Et on peut dire que cette famille de rejetons éduqués par l'esprit névrosé d'une affabulatrice ravisseuse de bambins est plutôt difficile à éradiquer tant leur animosité est tributaire d'une rage expéditive.

Si chaque interprète réussit honorablement à convaincre malgré leur trogne souvent conformiste, Rebecca De mornay apporte une certaine densité déshumanisée dans son profil psychologique lourdement galvaudé par la stérilité maternelle. Castratrice et méprisable dans sa posture glaciale d'un regard azur impassible, la blonde obnubilée par l'éducation parentale est surtout une mégère égoïste. Une célibataire esseulée incapable de fonder l'exemplarité d'une famille dans la tradition puritaine, terrifiée à l'idée de vieillir dans la plus moribonde des solitudes.

Par l'efficacité d'un rythme infaillible mené à bout de course, Mother's Day illustre avec un esprit forcené la violence innée en la nature humaine mais se conçoit dans le moule d'un gigantesque train fantôme multipliant les allers-retours de revirements rocambolesques.
Hormis un épilogue à peine grotesque pour la survie d'un(e) des antagonistes et certains clichés éculés (service de police en dérangement en période cruciale, rivaux increvables et surenchère d'affrontements au corps à corps redondants), ce concentré d'ultra violence davantage éprouvant joue hargneusement avec les nerfs du spectateurs. Il se révèle de loin le meilleur film d'un auteur en demi-teinte, une bombe à retardement sous compression prête à exploser en externe de votre téléviseur !