Midnight Meat Train
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par SUSPIRIA » 12 Janvier 2010, 21:16
MIDNIGHT MEAT TRAIN de Ryuhei Kitamura. 2007
Un mystérieux tueur décime chaque nuit les passagers d'un train pendant qu'un photographe un peu trop curieux sera le seul témoin de cette inestimable boucherie !
Prenez un scénario label rouge chromé et un tueur charismatique à la stature imposante, au regard lourd et impénétrable 10 fois plus impressionnante qu'un Jason Voorhees, saupoudrez le tout d'une bonne dose de gore et vous obtiendrez un formidable B movie comme il en pullulait dans les années 80: sincère, généreux en diable, roublard, divertissant, impeccablement rythmé, fun, excitant et constament intriguant !
Dommage que l'abondance de CGI foire certaines scènes mémorables comme l'oeil sortant de l'orbite de Ted Raimi complètement raté (la même bourde visuelle qu'avait justement fait son frère sam dans "Jusqu'en enfer" !) car les scènes gores régulières se révèlent particulièrement spectaculaires, efficaces et inventives dans la cruauté et le final véritable enfer de dante est un véritable théatre de sang, chairs et tripes avec en alternance cette fascination visuelle d'un autre monde inconnu rempli de crânes humains, squelettes et os poussiéreux éparpillés et jonchants le sol sous une atmosphère étouffante caverneuse d'abime infernale. Mystère et contemplation d'un nouveau monde, de créatures malsaines dont on ignore peu de leur motivation, leur raison de vivre, leurs origines. Le pouvoir de fascination exercé sur eux et l'univers inédit qui est représenté n'en est alors rendu que plus fort dans l'esprit du spectateur.
Ryuhei Kitamura concocte avec beaucoup d'adresse un scénario remarquablement élaboré, bien construit avec un sens du montage futé, sa caméra fluide composant parfois des embardées aériennes de toute beauté digne de De Palma (même effet de réalisation, caméra perchée au plafond avançant délicatement vers une autre pièce du décor. Même reproduction visuelle d'une séquence de Snake eyes ou des Incorruptibles par ex).
Le tueur interprété par l'idéal Vinnie Jones, grand par la taille et stylé dans son tailleur sur mesure est impressionnant de sérénité avant l'agitation de la tempête et quand il se décide à frapper taillez la route car son arme sorte de marteau high tech couleur argentée n'épargnera aucun détail dans la découpe de vos membres si fragiles et poreux !
Le couple formé par Leslie Bibb et surtout Bradley Cooper en photographe voyeuriste dépassant la moralité au prix de la célébrité et la reconnaissance sont assez talentueux et convaincants dans leur angoisse, leur doute et leur crainte pour plonger avec eux dans les entrailles de l'horreur vers leur propre enquête qui aboutira à la pire des révélations. Le dernier métro pour un ticket vers l'enfer...
Midnight Meat Train laisse des traces dans l'esprit du spectateur après le générique terminé grâce à son originalité et sa faculté à constament inquiéter et déconcerter le spectateur, principales qualités d'un spectacle hautement séduisant, voir addictif car on aimerait tant une suite pour les questions restées sans réponse ! (d'ou aussi son charme chargé de mystère).
Un mystérieux tueur décime chaque nuit les passagers d'un train pendant qu'un photographe un peu trop curieux sera le seul témoin de cette inestimable boucherie !
Prenez un scénario label rouge chromé et un tueur charismatique à la stature imposante, au regard lourd et impénétrable 10 fois plus impressionnante qu'un Jason Voorhees, saupoudrez le tout d'une bonne dose de gore et vous obtiendrez un formidable B movie comme il en pullulait dans les années 80: sincère, généreux en diable, roublard, divertissant, impeccablement rythmé, fun, excitant et constament intriguant !
Dommage que l'abondance de CGI foire certaines scènes mémorables comme l'oeil sortant de l'orbite de Ted Raimi complètement raté (la même bourde visuelle qu'avait justement fait son frère sam dans "Jusqu'en enfer" !) car les scènes gores régulières se révèlent particulièrement spectaculaires, efficaces et inventives dans la cruauté et le final véritable enfer de dante est un véritable théatre de sang, chairs et tripes avec en alternance cette fascination visuelle d'un autre monde inconnu rempli de crânes humains, squelettes et os poussiéreux éparpillés et jonchants le sol sous une atmosphère étouffante caverneuse d'abime infernale. Mystère et contemplation d'un nouveau monde, de créatures malsaines dont on ignore peu de leur motivation, leur raison de vivre, leurs origines. Le pouvoir de fascination exercé sur eux et l'univers inédit qui est représenté n'en est alors rendu que plus fort dans l'esprit du spectateur.
Ryuhei Kitamura concocte avec beaucoup d'adresse un scénario remarquablement élaboré, bien construit avec un sens du montage futé, sa caméra fluide composant parfois des embardées aériennes de toute beauté digne de De Palma (même effet de réalisation, caméra perchée au plafond avançant délicatement vers une autre pièce du décor. Même reproduction visuelle d'une séquence de Snake eyes ou des Incorruptibles par ex).
Le tueur interprété par l'idéal Vinnie Jones, grand par la taille et stylé dans son tailleur sur mesure est impressionnant de sérénité avant l'agitation de la tempête et quand il se décide à frapper taillez la route car son arme sorte de marteau high tech couleur argentée n'épargnera aucun détail dans la découpe de vos membres si fragiles et poreux !
Le couple formé par Leslie Bibb et surtout Bradley Cooper en photographe voyeuriste dépassant la moralité au prix de la célébrité et la reconnaissance sont assez talentueux et convaincants dans leur angoisse, leur doute et leur crainte pour plonger avec eux dans les entrailles de l'horreur vers leur propre enquête qui aboutira à la pire des révélations. Le dernier métro pour un ticket vers l'enfer...
Midnight Meat Train laisse des traces dans l'esprit du spectateur après le générique terminé grâce à son originalité et sa faculté à constament inquiéter et déconcerter le spectateur, principales qualités d'un spectacle hautement séduisant, voir addictif car on aimerait tant une suite pour les questions restées sans réponse ! (d'ou aussi son charme chargé de mystère).
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par lirandel » 13 Janvier 2010, 16:21
très bien analysé susu , j'ai penser la meme chose quant aux effets spéciaux avec " jusqu'en enfer"
ça enlève le coté cru du métrage , encore plus flagrant de la part de raimi. mais pour ma part cela tient peut etre du fait qu'à la sortie du film j'avais 22 ans . maintenant un plus jeune habituer aux effets numériques sera sans doute moins sensible à ce genre de détails .
j'éssaie d'en tenir compte dans mes critiques car le facteur temps joue beaucoup.
MMT reste un bon film que j'aurai néanmoins aimer voir durer plus longtemps avec une intrigu eplus développée, mais il faut pas bouder son plaisir non plus , c'est réussi et souhaite revoir le réal au travail le plus tot possible.
ça enlève le coté cru du métrage , encore plus flagrant de la part de raimi. mais pour ma part cela tient peut etre du fait qu'à la sortie du film j'avais 22 ans . maintenant un plus jeune habituer aux effets numériques sera sans doute moins sensible à ce genre de détails .
j'éssaie d'en tenir compte dans mes critiques car le facteur temps joue beaucoup.
MMT reste un bon film que j'aurai néanmoins aimer voir durer plus longtemps avec une intrigu eplus développée, mais il faut pas bouder son plaisir non plus , c'est réussi et souhaite revoir le réal au travail le plus tot possible.
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par GladSlayer » 26 Janvier 2011, 21:47
Enfin vu !
Ça avait l'air chiant au début et finalement je me suis laissé embarquer dans l'histoire. Ça fonctionne, on suit le photographe dans sa quête qui évolue en même temps que son personnage de plus en plus sombre. J'ai tellement marché dans le récit que je n'ai même pas pressenti la fin
.
C'est d'autant plus dommage que les scènes gore soient si irréalistes et fassent tâche dans l'atmosphère générale du film.
Vous croyez qu'il soit possible de décapiter quelqu'un d'un coup de maillet ?
Enfin bon, c'est du cinéma, on peut exagérer un peu. Quand Jason fait voler la tête d'un type d'une bonne mandale, on rigole et on en redemande, mais là ça ne colle pas.
Malgré ce défaut majeur, le film reste très intéressant et donne envie de lire du Barker.
Ça avait l'air chiant au début et finalement je me suis laissé embarquer dans l'histoire. Ça fonctionne, on suit le photographe dans sa quête qui évolue en même temps que son personnage de plus en plus sombre. J'ai tellement marché dans le récit que je n'ai même pas pressenti la fin
.
C'est d'autant plus dommage que les scènes gore soient si irréalistes et fassent tâche dans l'atmosphère générale du film.
Vous croyez qu'il soit possible de décapiter quelqu'un d'un coup de maillet ?
Enfin bon, c'est du cinéma, on peut exagérer un peu. Quand Jason fait voler la tête d'un type d'une bonne mandale, on rigole et on en redemande, mais là ça ne colle pas.
Malgré ce défaut majeur, le film reste très intéressant et donne envie de lire du Barker.
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par jaimelaviande » 27 Janvier 2011, 07:49
Trés bonne série B, classieuse et bien emmenée. D'accord sur les effets spéciaux un poil décevants quand même et qui du coup désamorcent la violence des scènes dites gore. Super intrigue, y'a du Lovecraft là dessous (encore une fois 
). Bonne ambiance bien clinique et glauque. Du tout bon!! 7.5/10
). Bonne ambiance bien clinique et glauque. Du tout bon!! 7.5/10- jaimelaviande
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