Un docteur japonais part travailler dans l'hôpital du camp 731 dans lequel des chinois sont utilisés pour des expériences sur des armes bactériologiques. L'arrivée de sa fiancée dans le camp l'emmènera à participer à une révolte perdue d'avance contre les forces japonaises.
Ce Laboratory of the devil fait presque office de remake puisque quasiment constitué d'un long flash back qui nous faire revivre les expérimentations vécues dans le camp, cette fois dans un hôpital à l'emblème ésotérique. La trame principale du docteur fraîchement recruté dans l'armée n'est qu'un prétexte à une succession d'expérimentations sur les prisonniers du camp, le réalisateur s'appliquant à reproduire des scènes chocs similaires au premier film. Et heureusement celui ci s'avère peu avare en matière d'atrocités surtout dans la première partie du métrage qui contient un florilège d'expériences pour le moins gratuites : autopsie d'une jeune fille (vraisemblablement sur un corps réel vu le réalisme de la séquence) avec extraction du coeur, des poumons et des autres organes contenus dans la cage thoracique puis amputation des membres à la scie ; congélation des parties du corps humain avec peau des bras arrachée et doigts gelés explosés à la matraque ; vision dantesque d'un four crématoire jonché de corps et de membres humains tandis que des gardes en combinaison anti-radiations et masque à gaz enfournent les morceaux dans la fournaise ; une autre autopsie bien gory d'un corps recouvert par un drap blanc (effet spécial cette fois), gros plans à l'appui et extraction du coeur encore palpitant ; infection de plusieurs prisonniers par un virus, du sang contaminé et de la nourriture - les médecins chronométrant systématiquement la durée nécessaire au décès du cobaye, la peau purulente des victimes leur donnant un aspect de morts vivants à la Zombi 3, avec spasmes et vomissements ; calcul du taux de perforation de différentes armes à feu sur des cobayes alignés, le dernier survivant trébuchant sur le corps de ses comparses fraîchement abattus ; égorgement gratuite au sabre avec geyser de sang et superbe flaque réaliste étalée sur du carrelage... Deux scènes sortant du lot nous montrent un combat de kung fu entre des rebelles chinois et des japonais qui se finira par l'égorgement d'un des docteurs, et la fusillade de gardes japonais ayant commis l'erreur de renverser de la poudre infectée lors d'une irradiation aérienne. La rébellion des prisonniers se finira vite en carnage après le meurtre de quelques gardes et des combats sanglants : oreille arrachée, jambe coupée au sabre, égorgement, éviscération au sabre avec arrachage des entrailles (réelles) et une séquence montrant les survivants se faire fusiller à l'arme lourde lors de la charge finale. Le tout est entrecoupé par des images d'archives filtrées assez sympathiques. Une suite qui n'apporte presque aucune nouveauté mais qui fait honneur au premier Camp 731, de l'horreur asiatique sans une once de second degré ou d'humour, à se délecter sans modération. Le DVD Japan Shock présente une image correcte et malheureusement qu'un doublage anglais, une bande annonce et une galerie de photos.