Les Dents De La Mer

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar ze ripper » 02 Décembre 2004, 12:58

-C'est ça :

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-Le porno est a l'érotisme,ce que le gore est au fantastique.
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Messagepar moviemaniac » 02 Décembre 2004, 14:08

CITATION (ze ripper @ Thursday 02 December 2004, 13:58)
-C'est ça :

à la maison, il est posé sur mon lecteur dvd :D
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Messagepar Tgabs » 13 Décembre 2004, 13:08

tres bon film,je confirme
le 2 est pas mal,mais les 2 autres,dommage aurai pu mieux faire... :(
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Messagepar Maniak » 17 Décembre 2004, 17:23

un film parfait :woot:
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Messagepar BRUNO MATEI » 16 Août 2012, 09:43

Premier blockbuster de l'histoire du cinéma et troisième long-métrage d'un jeune metteur en scène surdoué, les Dents de la mer créa dès sa sortie un véritable vent de panique auprès des baigneurs qui désertèrent en masse les plages du monde entier. C'est dire si l'impact émotionnel du film fut considérable dans sa diabolique habileté à susciter l'effroi face aux machoires acérés d'un requin surdimensionné. D'après le célèbre roman de Peter Benchley, les Dents de la Mer est notamment un immense succès commercial et critique à travers le globe. Même si à contrario, il va influencer la machinerie hollywoodienne à confectionner des produits à grands spectacles tributaires de l'esbroufe ostentatoire au détriment des personnages et du scénario.

Dès la séquence d'ouverture, terrifiante d'intensité dans son réalisme cinglant et crépusculaire, Steven Spielberg provoque sans répit l'horreur d'une situation dramatique auprès d'une nageuse furtivement agressée par un requin ! La jeune fille qui était entrain de nager paisiblement se retrouve subitement ballottée de gauche à droite par une force invisible venue du fond de l'océan. Alors qu'elle tente de se débattre désespérément, ses hurlements d'effroi s'étranglent à l'eau salée ingurgitée quand le squale décide de l'entraîner au fond de l'eau pour la dévorer ! Cette séquence d'anthologie terriblement brutale est d'autant plus efficiente que Spielberg mise sur le pouvoir de suggestion en ne dévoilant jamais l'apparence du monstre marin ! Cette règle d'occulter la présence hostile d'un immense requin blanc va être respectée durant une bonne heure de métrage afin d'attiser l'implication d'un suspense aussi lattent qu'oppressant, transcendé par une mise en scène assidue. En prenant soin de caractériser la contrariété de protagonistes plongés dans le dépit de devoir ouvrir ou fermer une station balnéaire, faute de découvertes macabres, Spielberg distille une inquiétude tangible face à la menace sous-jacente du requin constamment aux aguets !
Sans céder à une quelconque outrance spectaculaire, les deux scènes de paniques perpétrées aux abords de la plage se révèlent des moments d'affolement d'une perversité insidieuse. Car si de prime abord on redoute la crainte du squale pouvant à tous moments s'extraire de l'eau pour happer un nageur lambda, Spielberg utilise aussi le subterfuge sarcastique quand deux marmots ont décidé de se railler des adultes en leur jouant un mauvais tour.

Après cette mise en condition de l'angoisse diffuse et de la terreur cinglante (Spielberg ose même tolérer la mort innocente d'un enfant ! ), la seconde partie beaucoup plus échevelée et haletante s'oriente vers l'odyssée maritime de trois pêcheurs de requins engagés dans une lutte sans merci contre l'animal. Entre une beuverie impromptue et quelques chamailleries caractérielles octroyées entre le scientifique et le chasseur expert, les trois hommes vont se retrouver confronter à leur pire cauchemar face à la menace toujours plus belliqueuse du requin increvable ! Les séquences homériques se succèdent à un rythme davantage fertile jusqu'à ce que le monstre à aileron réussit à réduire en lambeaux la carcasse du bateau trop étroit. Là encore, l'intensité des séquences d'action savamment coordonnées dans la vigueur d'un montage géométrique implique émotionnellement le spectateur, complètement immergé dans les enjeux alarmistes de nos héros démunis. Comme cette séquence aquatique suffocante où l'un des protagonistes se retrouve piégé en interne d'une cage d'acier pendant que le requin essaie à maintes reprises de l'appréhender en défonçant hargneusement les barreaux ! Avec une maîtrise technique imparable et des Fx bluffants de réalisme, Spielberg réalise une véritable prouesse technique à daigner authentifier la menace du monstre, toujours plus agressif et furtif quand il décide de s'élancer sans réserve vers ses victimes hébétées !

Pour mettre en exergue la bravoure anxiogène de ces combattants de la mer, Roy Scheider livre l'interprétation contracté d'un commissaire intègre mais inhibé par une terreur infantile (la peur de l'eau). Néanmoins c'est en héros vaillant qu'il sortira vainqueur dans sa dernière bataille esseulée contre le requin blanc. En chasseur de squale intarissable, Robert Shaw s'endosse du rôle le plus prégnant dans sa conviction opiniâtre à provoquer sans répit l'animal toujours plus pugnace. Enfin, Richard Dreyfuss s'emploie à incarner avec perspicacité un scientifique océanographique particulièrement lucide. Ses brimades échangées avec le capitaine inflexible pour un conflit de classes sociales donnent lieux à de fougueux moments de cocasserie expansive.

En empruntant le schéma du film catastrophe agencé à l'horreur terrifiée, l'aventure et le grand spectacle, les Dents de la mer est une véritable leçon de mise en scène transcendée par le score tonitruant de John Williams. Une manière judicieuse d'avoir su combiner densité des personnages, scénario singulier (quelle idée de génie de nous confronter à la phobie du requin auprès d'un environnement estival !), intensité dramatique et suggestion de l'effroi. Quand à la photogénie ombrageuse de l'animal quasi indestructible, il se révèle l'un des monstres les plus pernicieux et impressionnants du cinéma de genre.
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Messagepar perayu » 22 Août 2012, 19:38

http://www.youtube.com/watch?v=tgocwOUXuqY

et voici pourquoi le générique du JT de TF1 fait peur!
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Messagepar DEIMOS » 23 Août 2012, 09:46

Hello,

Est ce que les voix de la version Blu Ray sont remasterisé ?
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