Oh My Gore ! - Forum

[The Trooper]

Virginia, employée dans une librairie de livres anciens, se passionne pour un vieux roman d'épouvante appelé "Much of madness, more of sin". Elle parvient à mettre la main sur le second et dernier roman de son auteur Malcom Brand : "I, madman". Ce dernier raconte l'histoire horrible d'un amoureux, éconduit à cause de sa laideur, qui mutile son propre visage, afin de le reconstruire progressivement. Virginia se rend compte que, au fur et à mesure qu'elle progresse dans la lecture de ce livre, des personnes de son entourages sont mystérieusement assassinées par un sadique qui semble s'inspirer du roman

(Texte & Photos : Devildead )



En voila une petite serie B des plus sympathique a l'ambiance tres années 80, quelques longueurs et elements qui restent assez troubles.... ( le joueur de piano ) et une assez drole gestion de l'espace....( qu'on m'explique pourquoi la devanture de la bibliotheque donne sur une avenue bondée entouré d'immeuble, alors que l'arriere donne quasiment sur une zone pavillonaire....) mais bref, un tueur original qui n'est pas sans rappeller Frankenstein, une intrigue bien mené ( dans la mesure ou l'identité du tueur est connue des le debut, il faut bien les tenir les 90 min ) et le pere Takacs, y arrive sans bleme ....

7/10




vu en laserdisc DELTA. mais existe en DVD zone 1 avec des sous titres français pour un petit prix ICI

[Maniak]

qu'on m'explique pourquoi la devanture de la bibliotheque donne sur une avenue bondée entouré d'immeubles, alors que l'arriere donne quasiment sur une zone pavillonaire....)

soit la bibliothèque est très longue, soit la ville toute petite

ça a l'air sympa ça sinon

[The Trooper]

c'est effectivement des plus sympa comme film !

[moviemaniac]

ah oui ça te démengeait vraiment de le voir, tu as vraiment pas perdu de temps !!! Et je te rejoins, même si pas revu depuis pas mal d'année, je garde le souvenir d'une bonne petite série B qui a été justement récompensée au feu Festival d'Avoriaz !!!

7.5/10

[The Trooper]

Je devais deja le matter Dimanche dernier....
mais parfois.... y'a des visites surprises, qui modifient tous les plans !

[SUSPIRIA]

Entre le sympathique "The Gate 1 et 2", le réalisateur hongrois touche à tout Tibor Tackacs, artisan de la série B met en scène en 1989 une sombre histoire d'épouvante hérité d'un E.C Comics à l'ambiance rétro particulièrement soignée et inquiétante, baignée dans des lumières chaudes et infiniment rendu séduisant par la frêle tenue d'une interprète de charme au doux nom de Jenny Wright (l'inoubliable vampire au romantisme exacerbé de "Near Dark" de Kathryn Bigelow).
Une jeune libraire passionnée par un roman d'horreur en nuance romantico macabre avancée va peu à peu se retrouver embarquer dans une situation paranoide, aux cimes de la folie quand sa raison sera basculée entre le rêve et la réalité. En effet, le sinistre personnage de son roman semble comme sorti du livre pour s'en aller commettre dans notre réalité les véritables meurtres écrits par l'auteur Malcom Brand !
Tibor Tackacs joue la carte de l'originalité et souhaite se démarquer des traditionnels films d'horreur pour ados à travers une habile et amusante narration proprement fantastique en même temps de rendre un hommage à peine voilé du célèbre "Fantome de l'opéra" de Gaston Leroux.
La trame linéaire et limpide n'a rien de transcendant et reste continuelle, prévisible. Certaines scènes sont même parfois légèrement étirées ou inutiles dans sa première demi-heure mais l'ambiance étrange de la comptine va rapidement fasciner, envouter le spectateur continuellement épris d'affection et d'intérêt pour une dangereuse et trouble relation faussement aimante d'un personnage de roman, rendu amoureux de sa fidèle lectrice et qui décidera pour elle de se mutiler le visage pour mieux le reconstruire ensuite ! Mais s'agit-il d'un véritable personnage de fiction sorti par magie d'un livre démoniaque ou d'un véritable tueur en série inspiré par ses lignes diaboliques et commettre à la lettre ses pires méfaits ?
La réponse sera dévoilée à la fin quand la lectrice se met à lire les dernières phrases du livre pour sauver d'une mort certaine son fidèle compagnon.
Une fin subitement délirante et bienvenue avec l'apparition soudaine d'un monstre sorti tout droit d'un film de Ray Harryhausen et filmé image par image ! l'effet reste fascinant et excitant car l'on croit pleinement à ce que l'on voit avec des moyens si précaires mais extremement consciencieux.
"Lectures Diaboliques" ne méritait peut-etre pas son GRAND PRIX au festival d''AVORIAZ en 1990 mais il reste une série B bougrement sympathique relevée d'une ambiance lugubre soignée et réhaussée par les rapports angoissés du couple d'amants maudits à travers ce personnage de fiction intriguant et sinistre. Il séduit allégrement par sa présence morbide, son allure de croque-mort romanesque, ses yeux vitreux de mort-vivant et son apparance macabre et noire camouflée. Un visage malade semi caché, trituré de plaies entrelacées et lardé de cicatrices !
Le spectateur nostalgique qui aura été bercé dans les années 80 par ces petits films sans prétention concoctés avec l'art de l'amour sera à nouveau conquis, séduit et pris dans l'aventure.