Mon cher MANIAK je te connais assez mal en faite sur OH MY GORE mais ton analyse d'A L'INTERIEUR, ton avis particulièrement négatif m'a tétanisé de stupeur (et d'horreur !!!

). Comme quoi nous sommes tous différents !
Des films d'horreur dans ma vie j'en ai vu des milliers, j'en vois au moins 3 à 5 par semaine, je considère avoir tout vu, du plus doux au plus inmontrable, j'ai vécu des nanars, des navets, des chefs-d'oeuvre, des films extrêmes, trashs, ultra-violents, malsains, j'ai été secoué dernièrement par la séquelle de "Massacre..." et surtout "Wolf Creek" mais des films comme A L'INTERIEUR je n'avais pas encore ressenti viscéralement une telle expérience d'horreur totale et oui Killjoy je vais le répéter A L'INTERIEUR est l'un des films les plus gores de ma vie (voir le plus gore !) mais surtout l'un des pires, celui ou l'on ne sort pas indemne, celui ou l'on s'est pris une telle mandale qu'on en sort un peu perturbé, fatigué, vidé d'un tel carnage aussi éprouvant jusqu'au malaise. Suffisait de voir la gueule des spectateurs cherchant lentement la sortie pour comprendre le choc voir le "traumatisme" que peut causer "A l'Intérieur" comme le dit si bien Mad Movies en pleine couverture du mag !
Ce film de malade car c'est un film de malade est rééllement ANGOISSANT (n'en déplaise à toi Maniak) grâce à une véritable atmosphère soignée sombre, noire et toujours incommodante (un peu comme le "Halloween" de Carpenter), jamais rassurante.
FLIPPANT par la simple présence fantomatique de Béatrice Dalle jubilatoire, fascinante, terrifiante dans sa folie et sa brutalité extrême et alyson paradis épuisée par la peur et la douleur qui s'en prends plein la tronche comme Bruce Campbell dans Evil-Dead. Un nouveau talent est né aussi convaincante que sa soeur dans "noce blanche".
Le final, véritable orgie de la douleur jusqu'au bout des ténèbres refuse le happy-end et ira jusqu'au bout de sa démarche rejoignant aussi une certaine poésie macabre, morbide comme celle de Nacho Cerda avec Aftermath (une scène lui rend un vrai hommage). Hommage aussi au cinéma bis italien et les délires de Lucio, une dernière image émouvante faite de douceur qui amplifie encore le malaise et dérange juste avant de nous quitter.
Rarement j'ai vu un film aller aussi loin dans la brutalité et la violence gore, A l'Intérieur réinterprète le cinéma d'horreur et offre une nouvelle dâte et c'est en France qu'il a été créé !
P.S: pour les curieux et les sceptiques que je n'ai pas pû convaincre il y a une excellente analyse du film dans
www.dvdcritiques.com (et aussi sur dvdrama.com et mad-movies.com)