Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg

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Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg

Messagepar BRUNO MATEI » 04 Mars 2014, 08:05

Titre d'origine: Indiana Jones and the last crusade
Réalisateur: Steven Spielberg
Année: 1989
Origine: U.S.A.
Durée: 2h07
Distribution: Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, Michael Byrne, John Rhys-Davies.

Sortie salles France: 18 Octobre 1989. U.S: 24 Mai 1989

FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis).1971: Duel , 1972: La Chose (télé-film). 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode), 1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad, 1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004: Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.

5 ans après le tour de montagne russe projeté par Indiana Jones et le Temple Maudit, Steven Spielberg renoue avec l'épopée épique de son modèle dans une nouvelle aventure où l'humour occupe une place de choix.

Après avoir libéré son père des nazis au sein d'un château, Indiana Jones doit collaborer avec lui afin de retrouver un nouveau trésor, le fameux Graal ! Mais Donovan et sa troupe sont également de la partie pour s'approprier l'objet si convoité, une coupe mythique ayant la capacité d'offrir la jeunesse éternelle.

Avec l'aimable participation de Sean Connery, ce 3è opus tire parti de son originalité grâce à son imposante présence puisque ce dernier y endosse le rôle du père d'Indiana Jones, un briscard bourru assez piètre aventurier quand il s'agit de prêter main forte à son fils ! Leur rapport conflictuel aux réparties irrésistibles donnant lieu à de savoureux gags lorsqu'ils doivent s'allier pour se dépêtrer des situations les plus alarmistes. Si Karen Allen est encore exemptée de l'aventure, on peut compter sur le charme insidieux d'une jeune autrichienne (la jeune inconnue Alison Doody magnétise l'écran avec son regard bleu perçant !) afin d'attendrir le professeur Jones !
Démarrant comme de coutume sur les chapeaux de roue, Steven Spielberg utilise un flash-back judicieux pour nous remémorer un épisode de la jeunesse d'Indiana Jones. Un prologue d'anthologie levant un voile sur son instinct d'aventurier casse-cou, sur l'origine de son surnom mais aussi sur son influence vestimentaire (le choix symbolique alloué au chapeau et à l'ustensile du fouet), quand bien même sa frayeur des serpents nous sera dévoilé dans un concours de circonstances intempestives !
Reprenant la même topographie narrative que le premier épisode, Indiana Jones et la dernière croisade renoue avec l'esprit d'équipe conçu sur un duo impétueux (l'héroïsme imparti au père et au fils Jones !) et les divers traquenards imposés par les camps adverses afin d'empêcher nos aventuriers de s'approprier le trésor. Avec une efficacité toute aussi optimale, Spielberg élabore une nouvelle course contre la montre où les péripéties ne cessent de rebondir avec un sens de dérision plein d'éloquence. Ce dosage d'action spectaculaire et de loufoquerie irrésistible auquel la complicité amicale de nos héros renforcent la sympathie est mené de main de maître où le sens du montage laisse une fois encore pantois ! (notamment celui de suivre de manière simultanée deux, voir trois bravoures distinctes !)

Conduit à un train d'enfer dans son alliage de péripéties homériques et de réparties cocasses, et rehaussé d'un scénario plus étoffé, Indiana Jones et la dernière croisade boucle sa première trilogie avec un sens de la perfection aussi persuasif que le premier volet. Renouer avec le chef-d'oeuvre une seconde fois lorsque l'on élabore une troisième partie relève du miracle que Spielberg a réussi à émuler haut la main !
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BRUNO MATEI
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