par Alex W » 06 Février 2006, 12:07
Ce petit Topic pour parler d'un veritable petit bijou du Fantastique qu'est "Hardware"! Qui est l'un de mes films favoris.
Présenté au hors competition au Féstival d'Avoriaz en 1991, "Hardware " est un film de Sf post Apocalyptique réalisé par Richard Stanley.
Réalisateur Sud Afriquain, jusqu'alors spécialisé dans le clip, Il est d'ailleur le clipper officiel de groupes tel que"Fields of the Nephilim", "Public Image Limited"ou encore "Pop will Eat itself".
Il réalise "Hardware" en 1990, inspiré d'une nouvelle graphique intitulée "Shock" parue dans les pages du magazine
2000 AD, racontant l'histoire d'une jeune femme traquée par un cyborg de guerre dans son appartement.
De cette petite histoire de 7 pages, Stanley en tire un scenario térrifiant prenant place dans un univers post nucléaire, en proie à un gouvernement totalitaire, et à une famine grandissante.
Un univers qui d'ailleur ressemble beaucoup à celui de Judge Dredd.
De vastes métropoles surpeuplées entourées de deserts aride devenus des zones de combat.
C'est dans ce dépotoire qu'un nomade, intérprété par (Carl Mc Coy) chanteur de "Fields of the Nephilim"trouve le corp démoli d'un androide de combat en morceaux, le Mark 13.
Il le ramènne en ville et le revends à un monde piété, ou un soldat,Moe (Dylan Mac Dermott) en permition l'achète pour en faire un cadeau de noêl à sa petite amie artiste.
La jeune femme vivant dans un loft hyper sécurisé, et sans cesse épiée au téléscope par un obsédé séxuel, s'empresse d'incorporer les morçeaux du cyborg dans l'une de ses oeuvres d'art.
Manque de pot, le Mark 13, n'est pas vraiment hors d'état de nuire et se recompose dans l'enceinte du Loft et prends le contrôle de celui çi via les systems informatique afin d'accomplire sa mission première tuer.
Et il se met à traquer et à éliminer quiconque pénètre dans l'enceinte.
Sorte de Jaws futuriste, "Hardwere" est un film formidablement mis en image par un virtuose de la caméra.
Richard Stanley confère à son film une ambiance hallucinatoire, et completement nouvelle.
La bande son est absoluement génial et fait partie intégrante de cette ambiance à la foi perturbante et fascinante, nous plongeant corps et ame dans cet univers cyberpunk crado où les joints sont vendus en paquets, et les hommes stérilisés à cause des résultats désastreux des radiations sur les nouveaux nés.
La musique de Simon Boswell rappelle grandement celle que Ry Cooder composa pour Wenders sur "Paris-Texas", blues lancinant et aérien se mélant parfaitement avec les morçeaux Industriels de "Ministry" ou Public Image Limited", programmée à la radio dans le film par un DJ fou à qui Iggy Pop prête sa voix.
Même Lemmy le chanteur de MotorHead fait un caméo en Chauffeur de taxi armé jusqu'au dents.
Hardware bénéficie de décors et d'effets speciaux excellent crées par Bob(Hellraiser)Keen.
D'ailleur c'est sur ce film que Steven (Blade) Norrington et Chris Cunningham le réalisateur de clips géniaux d'Aphex Twin "Come to Daddy" ont fait leurs classes mais au niveau des effets speciaux.
Richard Stanley réalisa ensuite "Dust Devil" avec Robert (Robocop 3)Burke et Chelsea Field. Nettement moin bien qu'Hardware mais bénéficiant toujours d'une superbe mise en image et une magnifique bande son toujours signée Simon Boswell.
Puis c'est en 1996 que Richard Stanley se voit confier son plus gros budjet pour une adaptation de "L'Ile du docteur Moreau", une veritable aubaine pour ce réalisateur d'à peine 30 ans.
Il en écrit le scenario et doit en assurer la mise en scène.
Il sera viré du tournage aprés 4 jours de tournage, pour divergeances avec les producteurs,puis remplacé par John Frankenheimer qui pondra le navet que nous connaissons tous.
Depuis Stanley est passé à l'une de ses premières passions le documentaire et en à signé une dizaine.
Richard Stanley fait partie de ses réalisateurs ayant un veritable univers à eux, comme Lynch,Cronenberg ou Carpenter.
Et n'a à l'instar de Steven Norrington pas supporté de devoir faire des bassèsses aux producteurs peu scrupuleux qui dirigent Hollywood.
Esperons qu'il se décidera un jour à revenir au cinema...