Réalisé par Kazuki Omori
Ecrit par Kazuki Omori
Avec Kosuke Toyohara, Anna Nakagawa, Megumi Odaka, So Yamamura
Année : 1991
Pays : Japon
Durée : 103 min
.: LE FILM :.
Des hommes venus du futur débarquent au Japon pour alerter le monde de la menace représentée par Godzilla. Ils proposent d'effacer celui-ci de l'histoire en revenant dans le passé...
.: LA CRITIQUE :.
Kazuki Omori signe ici la réalisation de son deuxième long métrage mettant en scène Godzilla, après "Godzilla Vs Biollante" en 1989. "Godzilla Vs King Ghidorah" marque également le come-back du compositeur Akira Ifukube, qui n'avait pas travaillé sur une bande originale de ce type depuis 1975, avec "Les Monstres du Continent Perdu" ("Mekagojira No Gyakushu" - "The Terror of Godzilla") du célèbre Ishirô Honda.
Dès le début, le scénario présente de troublantes similitudes avec celui d'autre film sorti six mois auparavant aux Etats-Unis... Mais si, souvenez vous
un homme du futur revenu dans le passé pour changer l'histoire... Et oui, "Godzilla Vs King Ghidorah" comporte son lot de ressemblances avec "Terminator 2", notamment le personnage de l'androïde rappelant très fortement la physionomie de Robert Patrick.
Cependant, à la différence du film de James Cameron, Kazuki Omori se montre assez maladroit quant à son interprétation des voyages à travers le temps, si bien que l'on s'y perd un peu : l'histoire démarre en 2204, pour retourner dans les années 90 (le "présent" du film), puis remonter le temps de plus belle jusqu'en 1944, en pleine seconde guerre mondiale, et ainsi de suite...
Malgré ces confusions temporelles, dans "Godzilla Vs King Ghidorah", le spectateur découvre enfin l'origine de ces deux monstres, d'où l'intérêt majeur du film. Ainsi, l'on assiste à la naissance (ou plutôt la mutation) de Godzilla, mais également à celle de King Ghidorah, ainsi qu'à sa transformation (plus tard dans le film) en version robot, à l'instar d'un Mechagodzilla
Toutefois, le pro-nationalisme primaire de cet opus reste assez décevant. En effet, pendant toute la durée du film, se succèdent des scènes et des dialogues dignes d'un Roland Emmerich ("Independence Day", "Godzilla" -tiens c'est marrant ?
, "The Patriot") nippon
Ainsi, le Japon nous est présenté comme LA super puissance économique du futur, également à l'honneur pendant la seconde guerre mondiale, avec son commandant courageux
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