Oh My Gore ! - Forum

[asath]

Avec Colin Clive, Mae Clarke, John Boles
Film américain.
Genre : Fantastique, Drame, Epouvante-horreur
Durée : 1h 11min.
Année de production : 1931

Synopsis
Henry Frankenstein donne vie à une créature à partir du cerveau d'un criminel. Cette dernière devient rapidement hors de contrôle.




Non je ne me suis pas trompé de film et je continue sur ma lancée de films cultes! Premier long métrage sur frankenstein, qui restera la référence d'une longue série que je ne vais pas tarder a découvrir.

Le Frankenstein de James Whale n'est pas la première adaptation cinématographique des personnages créés par Mary Shelley. En 1910, un court métrage de 12 minutes intitulé Frankenstein est tourné par J. Searle Dawley pour la compagnie Edison.

Après le succès de Dracula, le producteur Carl Laemmle Jr. engagea le réalisateur d'origine française Robert Florey pour trouver un nouveau succès, Tod Browning étant reparti à la MGM. Le cinéaste s'engagea simultanément sur deux projets: Frankenstein et Double Assassinat dans la rue Morgue. Sur le premier très vite, des désaccords se font jour entre le réalisateur et le producteur. Les tests effectués avec Bela Lugosi et le maquillage qu'il s'est lui-même choisi ne sont pas convaincants. L'acteur se retire du projet. Carl Laemmle Jr. a alors l'idée de confier Frankenstein à James Whale qui vient juste de finir Waterloo Bridge, une réussite en termes esthétique et financier. Ce sera son troisième film.

[Oh My Gore]

et bien, ca fait plaisir que tu te mettes un peu au vieux films

[moviemaniac]

Non je ne me suis pas trompé de film et je continue sur ma lancée de films cultes! Premier long métrage sur frankenstein, qui restera la référence d'une longue série

C'est presque vrai, mais il y a eu un long métrage en muet de 70 minutes fait en 1915 "Life Without Soul" !!!

que je ne vais pas tarder a découvrir.

C'est bien tu vas te régaler surtout avec la fiancée qui est vriament le plus beau, le plus aboutit, une pure merveille !!! ça va jusqu'au fils avec Basil Rathbone et une dernière fois Karloff !!! Après c'est inégal et répétitif mais pour moi toujours aussi cool !!!

Le Frankenstein de James Whale n'est pas la première adaptation cinématographique des personnages créés par Mary Shelley. En 1910, un court métrage de 12 minutes intitulé Frankenstein est tourné par J. Searle Dawley pour la compagnie Edison.

J'ai cette version c'est trop marrant, outre le muet, c'est qu'on a l'impression de voir toute l'histoire mais en accéléré !!!

[asath]

C'est bien tu vas te régaler surtout avec la fiancée qui est vriament le plus beau, le plus aboutit, une pure merveille !!!

yes c'est prévu, j'ai acheté le dvd

[GoreObsessed]

c'est marrant j'en parlais avec mon frère ce weekend, et on se disait qu'on s'acheterait bien le dvd !!

quelqu'un c'est ce qu'il y a comme édition (encore disponible) collector de ce film ?

ah oui et sinon, j'ai adoré ce film

[moviemaniac]

quelqu'un c'est ce qu'il y a comme édition (encore disponible) collector de ce film ?

Juste une question avant de te répondre : en zone 1 ou 2 ???

[mutation]

Immense film de James Whale, avec une interprétation génialissime du monstre par Boris Karloff (ahh la scène où il lève ses mains au ciel est bouleversante !!) et que dire du maquillage de Jack Pierce, qui, je pense, reste le maquillage le plus célèbre de l'histoire.
Perso, je trouve Bride of Frankenstein est encore meilleur

[GoreObsessed]

quelqu'un c'est ce qu'il y a comme édition (encore disponible) collector de ce film ?

Juste une question avant de te répondre : en zone 1 ou 2 ???

oups j'avais pas vu ta réponse, en zone 2 s'il te plait (oui je sais ça réduit les possibilités à mon avis)

[minidou]

ROOOooooooooooooohhhhh j'aime J'AIMMMMMMMMMMMMMMME !!!!


<3<3<3<3<3

[SUSPIRIA]

Le seul, l'unique (en écartant la version muette), celui qui révolutionnera le cinéma d'horreur au début des années 30, l'âge d'or d'Universal qui nous délivrera une floppée de chefs-d'oeuvre de l'épouvante dans un noir et blanc somptueux et des décors gothiques d'une poésie morbide comme ici l'enterrement du début du film dans le cimetière, le chateau du docteur avec ses escaliers de pierre interminables, son laboratoire, la noyade de la fillette et ses marguerites flottantes, le final dans le moulin emprisonné par les flammes. Une décennie gravée dans le coeur de tout cinéphile ou les mythes les plus célèbres seront ancrés à tout jamais dans l'histoire.
Je pense qu'il faut avant tout saluer dans ce chef-d'oeuvre qui a marqué l'histoire du cinéma la performance toujours inégalé à ce jour de l'incroyable Boris Karloff (comble de l'ironie il détestait les films d'horreur) remarquablement maquillé par Jack Pierce avec son physique dantesque imposant, sa sculpture et sa présence colossale, son faciès impressionnant, son regard perdu, les yeux agards à la lisière de la vie et la mort, ses sourcils enflés, sa physionomie inoubliable pleine de cicatrices, sa démarche hésitante proche d'un zombie, un monstre sinistre, mélancolique oserai-je dire perdu au milieu de nulle part créé par un génie fou décidé coute que coute à défier LE créateur: Dieu lui même ! Une idée folle génialement imaginé par Mary Shelley, si fascinante, métaphore sur le bien et le mal, sur la recherche de l'identité, le monstre n'ayant aucune conscience des valeurs de la vie, aucun apprentissage, aucune éducation parentale pendant que la population aveuglée par la haine et la colère de la perte d'une petite fille innocente accidentellement noyée par cet être fantasque terrifiant qui défie la raison (une scène suggestive terrible et tragique qui possède une réelle force dramatique et sera d'ailleurs censurée dans certaines versions) se décidera une bonne fois pour toute à lyncher la créature de Frankenstein si fragile et pathétique, victime malgré elle de son maitre dépassé par son amour propre, son génie créatif devenue une malédiction et les évènements dramatiques qui s'en seront découlés.
Un final fatidique qui se termine sur la perte de la créature effrayée par le feu, terrorisée de l'inconnu qui n'était qu'un enfant dans sa tête mais que personne n'a osé prendre en main ou essayer d'en déduire ses raisons. Et tandis qu'au village on se réjouit de la vie sauve du créateur qui se croyait (nouveau) Dieu...