Doghouse

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar Oh My Gore » 01 Juin 2009, 22:13

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Scénariste(s) : Dan Schaffer (writer)
Genre(s) : Comedy | Horror
Durée : UK:90 min
Pays : UK
avec Danny Dyer, Stephen Graham, Noel Clarke, Terry Stone, Christina Cole ...

La sortie du "DOGHOUSE" de Jake West se rapprochant, l'actualité se fait plus chargée. Après une nouvelle affiche, et la bande annonce finale, voici que les 10 premières minutes du film sont visibles sur la toile.

Et c'est nos confrères d'Empire Online qui on cette exclusivité.

"DOGHOUSE" sort sur les écrans anglais le 12 Juin prochain.

http://www.ohmygore.com/les-dix-premier ... -6082.html
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Messagepar Oh My Gore » 08 Juin 2009, 19:55

Voici une nouvelle affiche pour "DOGHOUSE", le prochain film de Jake West ("EVIL ALIENS"), qui s'apprête à sortir sur les écrans anglais le 12 Juin prochain.

Un groupe d'amis trentenaires monte à bord d'un mini-bus pour aller s'offrir une folle virée dans l'arrière-pays anglais, histoire de faire oublier à l'un d'entre eux son récent divorce. Une fois arrivés dans un petit village présentant tous les avantages qu'il faut, c'est à dire un pub, ils se rendent néanmoins rapidement compte que quelque chose ne va pas. Les femmes, contaminées par un virus inconnu se propageant dans l'air, se transforment en effet en monstres cannibales et dévorent alors les hommes.

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Messagepar ottorivers » 15 Octobre 2009, 11:35

J'aime bien Jake West et son dernier EVIL ALIENS m'avait bien fait marrer, avec son humour trash et ses idées bien déjantées.

J'attendais DOGHOUSE avec impatience.
Un peu moins bon que EVIL, mais assez délirant, le film surpasse aisément pas mal de prod récentes. Toujours un humour bien noir et un refus de suivre les clichés du genre, ce qui est déja un point positif.
Au début la lenteur des femmes zombies (infectées par un virus) donne lieu à un paquet de gags, mais au moment ou on se dit que ça risque de tourner en rond une fois qu'on s'y habitue, le film bifurque en nous indiquant que le virus a une deuxieme phase et que les furies vont devenir plus rapides et dangereuses, ce qui donne une nouvelle vie au film. Bien joué.
En gros une comédie gore sympa avec des acteurs anglais excellents (dont Danny Dyer de SEVERANCE). A voir.
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Messagepar Oh My Gore » 12 Novembre 2009, 18:20

.: L'HISTOIRE
Un groupe d'amis trentenaires monte à bord d'un mini-bus pour aller s'offrir une folle virée dans l'arrière-pays anglais, histoire de faire oublier à l'un d'entre eux son récent divorce. Une fois arrivés dans un petit village présentant tous les avantages qu'il faut, c'est à dire un pub, ils se rendent néanmoins rapidement compte que quelque chose ne va pas. Les femmes, contaminées par un virus inconnu se propageant dans l'air, se transforment en effet en monstres cannibales et dévorent alors les hommes.

.: LA CRITIQUE
Pour ceux qui ont suivi la carrière de Jake West, chacun de ses films est un mini évènement. Des budgets de plus en plus conséquents et un esprit contestataire et railleur inchangé.
Son premier effort "RAZOR BLADE SMILE" (1998), avec la "hot" Eileen Daly, bien qu'imparfait ne laissait présager que du bon avec son esthétisme léché et ses parti pris osés pour une si petite production. Il enchaina ensuite les jobs alimentaires avec des docus destinés aux éditions DVD ("EVIL DEAD" entres autres) avant de pouvoir réaliser son deuxième long métrage, le délirant, gore et Trash "EVIL ALIENS" en 2005. Après ce retour en force, on était quelques-uns à guetter son nouveau bébé. Le voila c'est lui, c'est "DOGHOUSE".
S'il est un peu moins délirant et provocateur que son prédécesseur en apparence, ce n'en est pas moins une bonne surprise.

Le film garde le ton de la comédie déjanté et iconoclaste cher à nos cœurs et c'est cette fois ci le sujet lui même qui est osé. Une bande de machos anglais (pléonasme) aux prises avec des zombirds ("bird"/oiseau étant le sobriquet donné aux nanas en Grande Bretagne) déchainées, stupides et cannibales. Misogyne le film de West? Foutre oui. Et ne comptez pas sur lui pour changer son fusil d'épaule en cours de route. Les femmes sont le problème central du film et pas uniquement une fois atteintes par le virus. Elles le sont avant et le seront toujours après. Inutile de dire que ce genre d'histoire et les vannes qui vont avec risquent fort de ne pas plaire aux gonzesses (n'est ce pas, "Lan"?!), à moins d'avoir beaucoup d'humour, mais bon ce ne serait plus des gonzesses (merde me v'la contaminé).
On ne s'ennuie pas une seconde, les répliques drôles fusent (en Anglais en tout cas), les personnages sont attachants (avec un casting de choix), les péripéties s'enchainent sans trop faillir et la bonne humeur potache et non politiquement correcte l'emporte sur les quelques défauts du métrage.
On regrette un peu tout de même que West n'aille pas aussi loin qu'avant dans le délire, surtout avec un sujet pareil. Malgré la bonne ambiance et les trouvailles rigolotes on reste un peu sur sa faim, peut être en attendais je trop. Les harpies zombifiés sont en tout cas très fun, chacune avec un look différent, le fait que l'auteur du script vienne de la bande dessinée n'y est sans doutes pas étranger, et les effets spéciaux "Live" sont vraiment de bonne facture. On se croirait un peu dans un remake survolté de "FLESH EATING MOTHERS" (1988) ou sévissaient déjà des monstresses cannibales, qui allaient jusqu'à manger leur progéniture (donnant la réplique culte: "Ma mère vient de manger mon petit frère"). Si vous avez une dent contre la gent féminine (qui n'en a pas), une bonne dose de "DOGHOUSE" vous fera du bien.

Malin d'ailleurs le West, car au moment ou le film risque de basculer dans le redondant avec ses mortes vivantes maladroites et ridicules qui se battent même entre elles, il nous sort de son chapeau une deuxième phase au virus qui les rendra plus dangereuses encore, redonnant du souffle à l'histoire.
Un film qui ne se prends pas au sérieux, mais qui tire le meilleur partit d'un budget étriqué, pour nous livrer un spectacle bien fun qui dépasse tout de même aisément, un paquet de productions actuelles du genre.
Au casting le toujours cool Danny Dyer ("SEVERANCE"), Stephen Graham ("SNATCH" et la mignonne et rigolote Emily Booth sorte de Scream Queen Anglaise en moins conne, qui jouait déjà dans "EVIL ALIENS" et qui est très active à divers niveaux dans le monde de l'horreur. Elle apparait seulement en tant que zombie dont l'arme de prédilection est une paire de ciseaux dans chaque mains (qui a dit castration?).

Amateurs d'humour british, de gore, de zombieflicks, vieux célibataires endurcis, ou juste Mâles: les Vrais, ce film est pour vous!

Note de ottorivers : 6.5 sur 10

Critique du film "DOGHOUSE"
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Messagepar SUSPIRIA » 02 Avril 2010, 21:31

le réalisateur de "Razor Blade Smile", "Evil Aliens" et "Pumpkinhead 3" met en scène en 2009 ce "Doghouse" dans la lignée des films de Zombies pour rire lancé par le célèbre "Shaun of the dead", "black sheep", voir récemment "Zombieland" mais qui s'orientera ici vers une forte connatation débilos/burlesque très Brain Dead de Peter Jackson, également au niveau du look des zombies plutôt cartoonesques !
Une bande de potes trentenaires s'en vont s'éclater dans un village le temps d'un week-end pour remonter le moral à l'un des leurs au bord d'un divorce. Notre bande d'amis va se retrouver malencontreusement embrigadé dans un drôle de pavillon campagnard aux alentours d'une forêt à cause d'un virus lâché en pleine nature et ayant contaminé toutes les nanas du coin, transformées en d'horribles Zombies assoifées de sang et de chair humaine. La guerre des sexes peut commencer !!!
La narration ultra limpide de ce p'tit film sans prétention tire son épingle du jeu par une idée folle et farfelue qui emportera gentiment notre adhésion grâce au fait que seule les femmes peuvent se transformer en morte vivante sans en connaitre véritablement la raison même si un paquet de lessive suspect pourrait révéler l'abominable vérité. Mais la dernière demi-heure empruntera une trame plus logique et mieux amenée tout en récupérant cette astuce par une forme de clin-d'oeil déjà vu dans les films classiques de Zombies.
Le scénario reste alors un prétexte pour s'éclater agréablement le temps d'1H30 avec des potes résolument mysogines criant leur souffre douleur, se plaignant d'être constament tenu en laisse par leur matriarche, se pliant sans cesse à leur exigence pour ne recevoir en retour que contraintes, plaintes et rancunes et sombrer dans un amour déchu.
Autant dire que dans "Doghouse" qui commence comme un film faussement féministe en partant du principe que les femmes complices et rebelles sont devenues un véritable danger de mort pour les hommes, elles vont vite déchanter pour se planter des rateaux en pleine gueule 1H30 durant avec des répliques cinglantes égratinées par nos 7 machos d'abord angoissés, apeurés puis remontés pour enfin parvenir à la victoire en se prenant un malin plaisir à tailler du zombie avec tous les ustensibles possibles et inimaginables à portée de main comme une hache, un lance-flamme fabriqué grâce à un pistolet à eau trafiqué, des balles de golf lancé en pleine gueule à coups de bate de base-ball sur nos chères donzelles, un ballon de foot, une lance, etc, etc. Toutes ces nombreuses scènes chocs jouent beaucoup sur l'inventivité des meurtres de manière délirante remplis d'effets gores spectaculaires plutôt funs.
Tandis que nos femmes chéries zombifiées sont particulièrement bien peaufinées, dessinées, tour à tour différentes dans leur accoutrement vestimentaire comme cette vieille mémé handicapée percutée par un ballon de foot, la dentiste aux dents de lapin, la grosse dame vengeresse avec sa paire de gros seins flasques friande de doigts coupées à la crème contournés sur un joli gateau de sang ou la donzelle sado-maso se prenant pour catwoman avec ces doigts ciselés.
Un joli patchwork de monstres femelles photogéniques qui doivent aussi de leur charme macabre grâce à des maquillages plutôt soignés et réussis. Cerise sur le gateau : nos demoiselles enragées se déplacent à l'ancienne et non comme des furies cocainées farouches adepte du sprint ! Ce qui nous offrira un aspect, une texture, une touche plus fascinante, charmante et effrayante fort bienvenue.
Les situations sont souvent changeantes dans la multi-décoration, on passe souvent d'un endroit à un autre pour les attaques imprévues comme tous ces différents commerces étroitement liés, une chambre érotico maso, un cabinet dentaire ou le refuge final dans l'église.
Des scènettes énergiques, farfelues voires gentiment drôles pour ne pas amoindrir l'intérêt du spectateur amusé devant cette satire qui s'en donne à coeur joie dans les rivalités où les vérités conflictuelles de sexe opposé dans notre société contemporaine sont plutôt bonnes à dire et à entendre (alors mesdames tendez bien l'oreille ! lol)
Malgré une mise en scène bricolée qui lui convient assez bien pour son cachet très série B à faible budget et même si certains effets comiques tombent parfois à plat et ne possèdent jamais les élogieux éclats de rie d'un Shaun of the dead ou de Brain Dead, la bonne humeur communicative de notre bande de héros machistes, le caractère sympathique et honnete de l'ensemble et les nombreuses scènes gores rendent un petit film convivial, assez frais et rythmé pour passer un agréable moment de détente entre 2 blagues potaches de potes sur les femmes !
SUSPIRIA
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