Derrière les murs

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Messagepar Oh My Gore » 18 Mai 2011, 21:48

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Scénariste(s) : Julien Lacombe, Pascal Sid
Genre(s) : Drama | Horror | Mystery
Pays : France
Sortie France : 2011-07-06

Avec
Laetitia Casta, Thierry Neuvic, Roger Dumas, Jacques Bonnaffé, Anne Benoît, Anne Loiret, Emma Ninucci

<i>Auvergne, 1922. Suzanne, jeune romancière, décide de s’isoler à la campagne pour écrire son nouveau livre. Mais peu à peu des visions et des cauchemars font leur apparition tandis que de mystérieuses disparitions de petites filles sèment le trouble dans le village...</i>

Voila la nouvelle bande-annonce de 95 secondes (50 secondes pour la première) de "DERRIèRE LES MURS", le premier film français en 3D relief réalisé par Julien Lacombe et Pascal Sid.
Ce drame fantastique et psychologique sortira le 6 juillet prochain. Au casting, on y retrouvera Laetitia Casta, Anne Benoît, Thierry Neuvic, Roger Dumas et Jacques Bonnaffé.

http://www.ohmygore.com/une-nouvelle-ba ... -8024.html
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Messagepar Lan » 10 Juin 2011, 14:31

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Ecrit par Pascal Sid, Julien Lacombe
Avec Laetitia Casta, Thierry Neuvic, Jacques Bonnaffé, Roger Dumas

Année : 2011
Pays : France
Durée : 86 min

.: L'HISTOIRE
Auvergne, 1922. Suzanne, jeune romancière, décide de s'isoler à la campagne pour écrire son nouveau livre. Mais peu à peu des visions et des cauchemars font leur apparition tandis que de mystérieuses disparitions de petites filles sèment le trouble dans le village...

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.: LA CRITIQUE

"DERRIERE LES MURS" est non seulement le premier long-métrage du duo Pascal Sid/Julien Lacombe, mais aussi, plus globalement, le premier film français tourné en 3D !
Et quand on pense 3D, on s'imagine déjà un décor SF surréaliste ou une surenchère d'action spectaculaire, mais autant vous avertir tout de suite, ce n'est pas du tout le cas ici !
Ayant bénéficié de la même technologie que pour "AVATAR", il est assez surprenant de se retrouver en présence d'un tel procédé dans une production aussi sobre que celle-ci. C'est certainement grâce à ce contraste inhabituel que ça fonctionne aussi bien, et pour une fois, le relief – avec ces incroyables profondeurs de champs – prend ici tout son sens !
Pendant le visionnage, on a la sensation d'être à la fois spectateur mais aussi de faire partie intégrante des habitants de ce village français, tour à tour caché au milieu des champs de blé à regarder les bâtisses en contrebas ou assis dans les pièces de la vieille demeure à observer Suzanne, la romancière torturée...
Cette impression est renforcée par le gros travail effectué sur les décors et les accessoires, qui permettent de s'immerger complètement dans l'époque à laquelle l'histoire se déroule.

Mais l'esthétique irréprochable ne serait pas grand-chose sans un scénario solide et la présence d'acteurs persuasifs. Et c'est l'ex-mannequin Laetitia Casta qui campe le personnage principal, une femme froide et mystérieuse de la ville qui va susciter bien des commérages dès son arrivée. La comédienne, dont les talents d'actrice ne sont plus à confirmer, se montre convaincante tout du long, portant littéralement le film sur ses épaules.
On pourra sans doute lui reprocher quelques excès dans son interprétation de la folie, mais ce serait chipoter, en particulier devant un rôle aussi complexe qui la place constamment au premier plan.

Tourmentée par la mort de sa fille, elle se prend d'affection pour une orpheline du même âge, élevée sans ménagement par sa tante. Au moment où la petite Valentine disparait, tous les regards se tournent vers la parisienne énigmatique, élégante célibataire, qui enchaîne les cigares et les verres d'absinthe pour stimuler son imagination.
Sa relation particulière à l'écriture devient d'autant plus intéressante à la découverte d'un espace souterrain propice aux pires cauchemars mais aussi à la meilleure inspiration, avec par moments un petit côté "SHINING".
Le maire incarné par Jacques Bonnaffé est lui aussi très ambigu. Sous son apparente bonhomie, ses intentions et son air lubriques, lorsqu'il est en présence de Suzanne, ainsi que ses accès de violence en font un personnage assez déroutant...

Quand on analyse le film à froid, la trame apparait finalement comme hyper convenue, mais le cadre rural et rétro des années 20, ainsi que les choix relatifs à réalisation et à la narration, ne donnent pas spécialement d'impression de déjà vu.
Lorsque les réalisateurs citent Poe ou Maupassant, c'est sûrement ce qui résume le mieux l'atmosphère de "DERRIERE LES MURS", un mélange de drame et de suspens qui flirte délicatement avec le fantastique.
Dommage qu'après une telle montée de tension, tout le mystère qui entoure l'intrigue soit un peu gâché par une fin qui semble avoir été expédiée. Pendant les derniers instants, toute la portée dramatique du film s'écroule pour laisser place à un dénouement décevant et plein d'invraisemblances à propos de la disparition des fillettes. L'explication manque cruellement de la finesse caractérisant le reste du film, qui, s'il aurait mérité d'être un poil plus long, reste cependant l'une des meilleures trouvailles de cette année !

Note de Lan : 8 sur 10

Critique du film "DERRIERE LES MURS"
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