Demain les mômes

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar SUSPIRIA » 30 Janvier 2009, 05:47

Réalisé par Jean Pourtalé en 1975.

Dans un futur indéterminé, à la suite de ce qui semblerait être un cataclysme, l'Humanité a presque totalement disparu de la surface de la Terre. Dans une ferme isolée du Sud-ouest, Philippe et Suzanne, un couple de trentenaires vivant dans l’insouciance, survit et vit des produits de ses récoltes et des provisions qu’il est allé ravir dans les supermarchés de la grande ville la plus proche. Mais voilà, le bonheur sera de courte durée, puisqu’un groupe de pillards trouve leur refuge de fortune et assassine Suzanne, laissant Philippe complètement désemparé. Ce dernier retrouvera le sourire dès lors qu’une bande de gamins, muets en apparence, viendra élire domicile en face de chez lui. Toutefois, des questions commencent à poindre dans le cerveau de l’adulte au fur et à mesure qu’il s’ouvre aux enfants : qui sont-ils vraiment et surtout que veulent-ils ?

A l’instar de "Malevil" (une autre rarissime incursion française dans le cinéma dit "post-apocalyptique"), "Demain les mômes" fait partie du genre de la fiction spéculative. Autrement dit, on part d’une situation de départ intégrant un élément d’anticipation (ici, la quasi disparition de toute vie humaine sur la Terre à quelques exceptions près à la suite d’une catastrophe, source de chaos) et on va plutôt développer des axes de réflexion plus philosophiques, politiques ou encore de société, sans faire de l’élément fantastique le sujet principal de l’histoire. Le film explore ainsi le thème de la survivance de l’individu et par extension de la société en général, dans un monde laissé à l’abandon, mais aussi questionne sur la place de l’enfant dans cet univers dévasté et son rôle à venir. En effet, dans le métrage de Jean Pourtalé, dont la filmographie s’arrête en 1980 avec le policier "5% de risques", le thème de la survie est abordé au niveau individuel puisque les quelques rescapés s'entretuent pour survivre ou sans raison apparente, peut-être pour se prouver à eux-mêmes qu’ils vivent encore, qui sait ? Mais ce sujet est également approché du point de vue de Philippe, notre héros, qui cherche désespérément à rejoindre un groupe d’humains afin de ne pas sombrer dans la folie et d’avoir quelqu’un à qui parler, d’autant que sa compagne a été assassinée sous ses yeux par des rôdeurs et que depuis, il se sent définitivement seul. Son unique espoir de vie sociale est ainsi de localiser l’endroit d’où proviennent les lointaines émissions de radio qu’il arrive encore à capter afin de rejoindre les personnes émettant sur les ondes. Et c’est justement au moment où il va se mettre en route que les "autres" arrivent. Mais qui sont-ils ?

Ces derniers ne sont ni anormaux, ni monstrueux, au contraire : ce sont des enfants blonds, qu’on dirait tout droit sortis d’un classique de l’horreur : "Le village des damnés". Ils sont gentils en apparence et acceptent tous les dons de Philippe (de la nourriture notamment), mais également apprennent de lui à se servir de différents outils, à conduire, à tirer…Malgré cela, ils se refusent obstinément à lui adresser la parole. Peu à peu une angoisse quasi palpable s’installe : ces enfants sont assurément "autres". Et Philippe n’a plus qu’à s’effacer…

Faute de moyens pharaoniques, et s’appuyant sur une hypothèse classique de la science-fiction, Jean Pourtalé a su construire un film étonnant, poignant, évitant volontairement l’écueil des effets spéciaux "exagérés" où se sont enlisés bien des réalisateurs attirés par le genre. Et il s’en sort bien le bougre puisque "Demain les mômes", dans un style anti spectaculaire, instille un vrai malaise tant il est nihiliste au possible et tant les silences des enfants font froid dans le dos en nous signifiant qu’il n’y a pas de rémission possible et que le monde est voué à se déshumaniser progressivement.

Cette fable d’anticipation pour le moins pessimiste repose finalement sur des sujets déjà évoqués au cinéma : la survie de l’Homme dans un monde en ruines (vu notamment dans "Je suis une légende" de 1964) et la place des enfants livrés à eux-mêmes (que l’on peut voir dans "Sa majesté les mouches" de 1965). Pourtant, ce métrage semble aller plus loin et ne cesse de s’interroger sur les desseins de chacun, sur leur devenir : les hommes d’hier, et les nouveaux, nés du désastre, quelles sont leurs réelles motivations ? Dans cet univers ravagé, les enfants ne descendent plus de leurs parents, mais ils constituent leur propre groupe, avec ses codes, son organisation et son langage dont l’adulte est exclu. Cette même hostilité des gamins face aux personnes majeures est d’ailleurs également présente dans le film ibérique "Les révoltés de l’an 2000" sorti la même année. Même climax angoissant, même mépris de l’adulte jugé responsable de tous les maux de la Terre, ces deux perles se complètent et ont pour dénominateur commun l’aptitude des enfants à s’organiser sans les adultes désormais bannis. Le score efficace et tout en nuances d’Eric Demarsan vient en plus renforcer le sentiment de la perte d’innocence de ces gosses face à un Niels Arestrup symbole du dernier souffle de l’Humanité.

Côté casting, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent, puisque Niels Arestrup est quasiment le seul acteur parlant à l’écran hormis sa femme, Brigitte Rouan, dont l’apparition est trop courte pour qu’on puisse dire quoi que ce soit sur son interprétation. Niels Arestrup fait montre de toute sa palette d’émotions et prouve encore une fois qu’il est un grand acteur, malheureusement trop souvent cantonné dans des rôles de second ordre. Il incarne donc à merveille le type lambda qui tente de survivre avec sa compagne et qui du jour au lendemain perd tout. Sa tristesse est alors émouvante. Il retrouvera pourtant l’espoir en voyant débarquer des enfants en face de sa ferme. Mais voilà, impuissant face à ce clan soudé, il s’effacera peu à peu en voyant bien qu’en tant qu’adulte, il n’a pas sa place dans le monde de demain. On notera également que parmi les enfants, on peut apercevoir Emmanuelle Béart, âgée alors de 13 ans, dans son tout premier rôle et dont elle n’a plus aucun souvenir selon ses dires.

Grand Prix au 3ème Festival International du Film Fantastique et de Science-fiction, Prix Spécial du Jury au Festival International du Film d’Echanges Francophones de la Nouvelle-Orléans, "Demain les mômes" est aujourd’hui un objet filmique rarissime qui s’aventurait courageusement sur le terrain dangereux des films de science-fiction "made in France". Pourtant, en son temps, il a froissé les bien-pensants et divisé la critique alors que paradoxalement il connaissait une sortie en salles des plus anonymes. Si on se replace dans le contexte de l’époque, il fallait tout de même oser faire un long métrage aussi désespéré quant à l’avenir de l’Homme dans un monde apocalyptique où même les enfants ont perdu toute trace d’humanité. Brûlot contestataire ou film prophétique en avance sur son temps, le film de Jean Pourtalé est alors, pour toutes les raisons évoquées en amont, un authentique chef-d’œuvre à découvrir ou redécouvrir d’urgence…

5/6 - Vincent DUMENIL (HORREUR.COM)

DVDRAMA:
«On ne sait jamais ce qu’il y a dans la tête d’un enfant en dehors de ce que nous y avons mis», dixit Jean Pourtalé, réalisateur de Demain les mômes, une fable d’anticipation pessimiste qui montre des survivants perdus dans un monde en ruine. Le pauvre Niels Arestrup va comprendre très rapidement que l'homme est un loup pour l'homme. Grand prix au 3e Festival du Film fantastique et de science fiction, un objet rarissime aujourd’hui qui s'aventurait non sans audace sur le terrain glissant de la science-fiction made in France.

"Comme l’indique le titre, Demain les mômes questionne la place de l’individu, et par extension de la collectivité, dans une société à l’abandon. Notamment celle de l'enfant, censé devenir l'adulte de demain."

Il fallait oser un film pareil (un récit post-apocalyptique dans une France dévastée) et encore plus d'audace pour mettre en crise les préjugés de l'innocence, la vénération confite de l'état d'enfance, ce genre de choses qu'on voit trop souvent au cinéma. A croire que dans les années 70 les cinéastes de chez nous avaient plus de liberté et moins peur de se faire taper sur les doigts. Repensez à des propositions bizarroïdes comme France société anonyme d’Alain Corneau, objet intéressant mais vicieux fomenté par le réalisateur de Série noire, ou encore Le dossier 51, de Michel Deville, réflexion paranoïaque glaçante à souhait. Les cinéastes français d’aujourd’hui qui osent perdurer cette tradition n’existent (quasiment) plus. A moins qu’il ne faille aller les chercher du côté de la Belgique (suivez mon regard). Revenons à nos moutons: ce très rare et très méconnu Demain les mômes, signé Jean Pourtalé, dont nous n'avons plus eu de nouvelles par la suite, s’impose tout d'abord comme l’une des vraies tentatives du cinéma de science-fiction dans l'Hexagone. Une tentative qui tient la route et n’a pas peur de froisser les esprits bien pensants. Les mêmes qui ont tiré à boulets rouges sur nos chefs-d’œuvre reconsidérés sur le tard comme Mais ne nous délivrez pas du mal, de Joel Séria.
Plaire ou ne pas plaire, Pourtalé s’en contrefout. Et il a plutôt raison. Pour donner une idée, ce Demain les mômes pourrait être l’équivalent français de Terre brûlée, de Cornel Wilde, post-nuke sixties US en avance sur son temps, tant il s’y exprime le même désarroi sur l'humanité et le même goût des images marquantes.
Ainsi, Demain les mômes se déroule dans un contexte apocalyptique de fin du monde. Suite à un bombardement, les habitants d’une petite ville paumée dans le sud-ouest de la France décèdent tous dans des souffrances horribles. L'explosion atomique est accompagnée d'un bruit strident insupportable qui annihile la moindre résistance. Le lieu se mue en univers décadent où la morale semble bannie du vocabulaire. A quelques kilomètres de là, dans une ferme agreste, vit un couple lové dans la douce insouciance. Lorsque l’homme (Niels Arestrup, complètement déphasé) descend en ville pour se munir de provisions, il retrouve ledit lieu désert décoré de cadavres.

Un anonyme essaye de lui tirer dessus, il comprend alors qu’il n’est pas seul au monde. Ayant réussi à prendre la fuite, il lance des appels radios pour tenter de joindre des survivants. Mauvaise nouvelle: lesdits survivants sont des pillards qui vont violer et tuer sa femme (Brigitte Rouan, toujours aussi courageuse). Complètement démoli, il tombe sur des enfants qui vivent en face de la ferme. Des enfants sauvages aussi adorables et innocents que ceux du Village des Damnés: ils ne parlent pas et qui vont très vite faire mine d’être tout gentils lorsque le père Arestrup va leur apprendre à tirer avec des armes. Bonne ou mauvaise nouvelle? Mauvaise, bien entendu. Les enfants se transforment en envahisseurs sans scrupule dépourvus de la moindre humanité. Mais qui sont-ils?
Comme l’indique le titre, Demain les mômes questionne la place de l’individu, et par extension de la collectivité, dans une société à l’abandon. Notamment la place de l'enfant, censé devenir les adultes de demain. Cela aurait a priori pu constituer un excellent film à thèse pour Les dossiers de l'écran dont le débat serait "nos marmots sont-ils dangereux?" mais le résultat ne caresse pas assez dans le sens du poil pour rassurer l'ancienne ménagère de moins de 50 ans. Comprendre que ça se termine mal et triste. Le fait que le film soit français - sans compter son relatif anonymat à sa sortie en salles - a largement contribué à sa singularité même si en substance il repose finalement sur deux sujets déjà exploités en littérature comme au cinéma: le survivant confronté à une catastrophe et les enfants livrés à eux-mêmes. A chaque fois, le déterminisme qui en découle est implacable (environnement âpre, comportement âpre).

Dans Demain les mômes, les enfants ont crée une nouvelle organisation qui implique une dimension ludique absconse pour un adulte. C'est un nouveau mode de communication clanique qui bannit la parole et exacerbe l’hostilité. Le même qui faisait flipper dans Les révoltés de l’an 2000, film espagnol très angoissant de Chicho Ibanez-Serrador, réalisé la même année, où les petits n'enfants assassinaient avec le sourire papa, maman et leurs semblables. Comme s’il s’agissait d’un jeu. D'ailleurs, avec les points communs et les correspondances, l’espagnol pourrait presque être la suite du français. Dans Demain les mômes, les enfants ne sont pas encore des assassins, ils vont le devenir. Alors que dans Les révoltés de l’an 2000, la démarche est plus insidieuse, renforcée par le contexte insulaire: ils ont déjà tués des adultes.
Le protagoniste Arestrup incarne par son regard le gâchis de l'innocence et le dernier souffle de l'humanité. A travers lui, c'est l'adulte qui en prend un coup: les enfants ne sont pas des êtres purs et sont bien capables de ressentir des choses extrêmement fortes - on ne remerciera jamais assez Lucile Hadzihalilovic d'avoir dépoussiéré avec son sublime Innocence les préjugés gnangnans et ainsi perduré cette tradition seventies. Ses efforts sont désespérés: se dessine devant lui le portrait d’une génération moderne, rapide mais perdue, qui préfigure la révolte. On peut voir la même inquiétude de Sa majesté les mouches à If, de La révolte des enfants jusqu’au récent Battle Royale, des films qui partagent le même dénominateur commun que Demain les mômes. A savoir la capacité des têtes blondes à s’organiser sans les adultes. La tonalité anxiogène est renforcée par la bande-son efficiente de Eric Demarsan, toute en nuances subliminales.
Parmi les enfants, on note la présence d’une Emmanuelle Béart qui accompagnée des gamins de son village venait d’avoir 12 ans et qui, selon ses propres mots, ne se souvient plus du tout du tournage. Fabrice du Welz, lui, s’en est certainement souvenu puisqu’il lui a proposé un rôle dans Vivyan dans lequel elle joue une mère qui part en Thailande à la recherche d’un enfant disparu et tombe sur une colonie d'enfants livrés à eux-mêmes. A bien des égards, il serait intéressant de voir s’il existe un lien entre les deux films et si la présence de Béart est si hasardeuse que ça. Faute de moyens colossaux, Jean Pourtalé ne pouvait pas se permettre d'images "spectaculaires" et c’est un mal pour un bien. Gangrené jusqu'à l'os par le nihilisme (l’absence de dialogues contribuant à la déshumanisation patente), Demain les mômes n’en instille pas moins un vrai malaise qui perdure longtemps après son visionnage. Jolis mômes donc.

Si après ça Otto tu n'es pas convaincu de la réussite du film je ne peux plus rien pour toi. ;)

Malheureusement je ne peux pas donner mon propre avis du fait que je n'ai pas revu ce film depuis l'age de 15 ans à peu près mais je peux te dire qu'il m'avait fortement marqué à cette époque.
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Messagepar Killjoy » 30 Janvier 2009, 14:10

j'ai déplacé ton thread, tu l'avais mis dans "petites annonces" ! :D
essaie de faire gaffe quad tu créées des topics de bien les mettre dans la catégorie qui correspond... :) ;)
je te remercie ! ;)
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Messagepar ottorivers » 30 Janvier 2009, 15:11

Merci Suspiria! ;)

Ces critiques reflètent bien ce que j'avais lu sur ce film et tout ça ne fait qu'attiser ma curiosité. :wacko:

J'ai déja tous les films cités dans ces articles et en effet ils sont tous très bons.
Du coup j'ai encore plus envie de le voir et ça m'arrange pas car je vais etre obliger de l'acheter à 10€. :angry:

Killjoy tu as bien fait de le déplacer comme ça il sera lisible par tous et ça fera connaitre ce film qui semble être digne d'intérêt, donc je réitère:, si vous l'avez contactez moi, de beaux échanges vous attendent. :)
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Messagepar SUSPIRIA » 30 Janvier 2009, 17:51

Je comprends pas bien Killjoy, j'ai simplement créé ce nouveau topic en cliquant sur NEW TOPIC !!!!
Je pige pas mon erreur là :blink:
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Messagepar Killjoy » 31 Janvier 2009, 11:27

SUSPIRIA @ 30.01.2009 à 18:51 a écrit: Je comprends pas bien Killjoy, j'ai simplement créé ce nouveau topic en cliquant sur NEW TOPIC !!!!
Je pige pas mon erreur là :blink:


avant de faire NEW TOPIC, il te faut aller dans la section concernée, en l'occurence une section Cinéma ;)
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Messagepar SUSPIRIA » 31 Janvier 2009, 12:36

Ok merci Killjoy ;)
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Messagepar ottorivers » 25 Mars 2009, 01:27

Il est plutôt sympa ce petit film. Malgré un tempo très lent, mais en même temps bon, c'est l'histoire d'un mec qui se retrouve seul après qu'un son étrange ait décimé les trois quart de la population, don cforcément ça limite les dialogues .
Puis les enfants arrivent en face de chez lui et d'abord il les observe, avant d'arriver à les approcher. Mais les gosses ont perdu leur innocence coutumière, du moins en sa présence, car dés qu'ils se retrouve ensemble, il communiquent (quoi qu'on ne comprends jamais rien volontairement) et s'amusent.
Le final passe, même si on aurait aimé quelque chose de plus, long et révélateur après tout ce temps à se demander ce qui allait se passer.

Tout de même moins bien que "Les révoltés de l'An 2000" ou "Devil Times five" (1974) ou "Mauvaise Graine"/"The Bad Seed" (1956) ou encore pour les plus série B "De si gentils petits Monstres"/"The Children" ou "bloody birthday" pour ne citer qu'eux. Mais j'aime bien lorsque les habituelles victimes deviennent assassins.

Devil Times five BA:
http://www.youtube.com/watch?v=MSov_1UR ... re=related
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Messagepar Killjoy » 27 Mars 2009, 20:10

ottorivers @ 25.03.2009 à 02:27 a écrit: c'est l'histoire d'un mec


le véritable visage de Ottorivers :P :P :P

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Messagepar ottorivers » 30 Mars 2009, 16:55

T'es vraiment con des fois! (dans le bon sens du terme) :D :D :D
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Messagepar Killjoy » 30 Mars 2009, 17:10

en même temps c'était offert sur un plateau, j'ai pas pu résister ! :D :D :D
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