Ce "Dard divorce " est d'emblée signé par l'auteur de " the burning moon" et de "premutos " , cela respire le Ittenbach par tous les pores de la pellicule tant sur le plan technique de la réalisation que sur la débauche de violence opérée ici.
Si ces premiers films laissaient entrevoir une tendance viscérale à suivre son propre chemin, il en est de meme avec ce film qui réfute sans cesse des codes préétablis.
Le scénario est assez bien pour un film gore et on se plait à suivre l'histoire meme
petite. Car le suspense opère maladroitement parfois , c'est vrai , mais avec une sorte de conviction appréciable pour un film extrême.
La manière d'aborder la caméra est comme à son habitude ératique ; tantôt des vols au ras de terre suivants les scènes marquantes ,d'autres moments très classiques , voir amateur un foutoir underground sympa pour ma part ou l'on perd ses marques et où l'on sort de toute façon ébloui par cette totale liberté.
Le casting est bien le talon d'Achille du film puisque l'héroïne principale dès les premiers moments se sent mal à l'aise devant la caméra.
l'amateurisme dans toute sa splendeur, l'actrice porte le meme nom que le réal.
( Sa fille , sa soeur , sa femme ? hasard ).
Elle n'est pas la seule en vérité , mais bizarrement le rôle du tortionnaire est lui bien interprété.
l'inégalité des jeux se révélera confus et agaçant pour certains , mais la trame du film vient toujours rattraper de justesse tout le reste .
Et le reste est à l'image de ce réalisateur complètement barré qui n'a pas son pareil
pour exprimé du gore violent et sans complexe.
Car oui , on peut dire que ce film est gore sans aucun doute et violent de surcroit.
Si les similitudes diverses et variées entendues ci et là avec du "SAW " ou du "Hostel" ont pu être dites. Nada .car la manière ici dépasse les borgnes ( jeu de mots dont il vous sera dévoilé le sens à la vison du film).
la méchanceté nihiliste ne transpire pas sur commande voyez vous.
Olaf est méchant de nature , avec ses maladresses redondantes certes ,mais tellement attachant que son cinéma est en soi pour tout amateur de gore qui se respecte , un havre de paix dans un chaos éternel
ARGHH la poésie subliminale .
Pas de quoi gifler un phoque donc , surtout sur la réalisation ,et pute borgne pas sur la direction d'acteur non plus .
Mais en comparaison des niaiseries américaines déambulatoires dans les couloirs pompeux
des hôpitaux de banlieues sans âmes .il fait figure d'un bon casse croute qui cale bien le foie tout de méme.
Le twist final est des plus classique dans une opération à coeur ouvert sur une séparation d'un couple qui se déchire pour les enfants , dommage de ne pas avoir
assumé le propos dans la continuité psychologique discutable de son héroïne .
Un film que je conseille de voir en ces moments douloureux de pénuries goresques.
16/20
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