de Walerian Borowczyk, avec Fabrice Luchini, Lise Danvers, Charlotte Alexandra, Paloma Picasso... et Pierre Brasseur, Ligia Branice et Jean-Pierre Andreani dans "Goto".
Ces quatre contes évoquent le libertinage à travers les âges de manière ouvertement érotique.
Prix de l'âge d'or 1974 (prix qui rend hommage à l'uvre célèbre de Luis Buñuel et récompense loriginalité, la singularité dune uvre s'écartant délibérément des conformismes cinématographiques)
La Marée : Sur une plage normande, au rythme de la marée, André initie sa cousine aux plaisirs buccaux.
Thérèse philosophe : Enfermée dans un débarras, Thérèse déniche un ouvrage libertin. Grâce à un concombre, sa seule nourriture, elle découvre le plaisir solitaire.
Erzebet Bathory : Avec l'aide de son page, la comtesse Bathory organise une orgie où sont immolées de belles captives
Lucrezia Borgia : Tandis que Savonarole dénonce les murs dissolues des milieux pontificaux, Lucrèce Borgia a des relations sexuelles avec son père, le pape Alexandre VI et son frère le cardinal César Borgia. Un enfant en naîtra. Savonarole sera brûlé.
A force de pousser à son maximum la provocation, il fallait pas s'étonner qu'à l'époque, les gens bien pensant, le traitent de "vulgaire pornographe". Pourtant, avec les années, ces films sont devenus des oeuvres uniques. Arte Vidéo ne s'est pas trompé en édtitant deux DVD de ce réalisateur français : La bête (que je conseille aussi) et "Contes Immoraux".
Ce dernier est en fait un mix de quatres courts-métrages.
Le premier est ravageur dans le domaine de l'érotisme, avec un Fabrice Luchini, très jeune, et qui a déjà tous le style qui lui vaudra le succès qu'il mérite aujourd'hui.
"Thérèse Philosophe" va loin, très loin même... N'hésitant pas à mettre en image une jeune fille s'offrant à Dieu par l'intermédiaire d'un légume.. Il fallait oser quand même !
Vous connaissez tous je pense Bathory, la comtesse qui recherchait l'immortalité en se baignant dans le sang de vierges. Walerian reprend ici son histoire, du moins une petite partie, et met en scène une dizaine de filles, enlevé par la comtesse avec de fausses promesses, qui finiront toutes, dans le bain de la méchante...
Le dernier "Lucrezia Borgia" tape encore très fort dans le milieu de la religion. Lisez le résumé plus haut pour vous en rendre compte !
Voila, voila, je sais pas si ce genre de film plaira ici, mais sachez qu'en plus d'être des oeuvres cinématographiques, ils étaient, vous l'aurez compris, très provoc' pour l'époque et c'est pourquoi, ils m'attirent aujourd'hui.