Réalisé par Renaud Rouverand
Genre : Documentaire / Gore / Horreur
Pays : Québec
Année : 2007
Durée : 62 minutes
Synopsis: Clinicotopsie suit un cadavre, de son autopsie jusquà sa crémation. Les images sont sans trucage et certaines scènes restent réservées à un public averti. Clinicotopsie veut séduire plus que choquer son public et se refuse de sombrer dans le voyeurisme gratuit et stérile. Le film pose un regard professionnel, respectueux, froid, dérangeant et captivant sur la mort et les pratiques de notre société envers un être qui vient de disparaître et les dispositions familiales, médicales et funèbres prises à son égard.
Pour quun documentaire se fraye un chemin dans la programmation du Festival SPASM, il fallait quil nous amène là où personne ne sétait déjà aventuré. Clinicotopsie nous ouvre donc toutes grandes les portes de la morgue. Peu de gens peuvent se vanter davoir passé une soirée dans cet endroit et den être ressortis vivants pour nous partager leur expérience !
Âmes sensibles sabstenir, car le film va bien au-delà de lincinération : en plein cur dune autopsie en direct !
(source: Festival Spasm)
Extrait d'un blog:
Clinicotopsie est le premier documentaire de Renaud Rouverand. Au départ, le réalisateur se contentait de faire des entrevues pour donner de la couleur et du réalisme au long-métrage de fiction qu'il prépare, mais de fil en aiguille, le pathologiste les a invité, lui et son assistante, à assister à une autopsie. L'hôpital s'est chargée de toutes les autorisations nécessaires. L'identité de la défunte n'a évidemment pas été révélée, son visage était caché par un carré blanc, le même utilisé pour gommer les "choses explicites" dans les films des années 1970 et qui, en France, désignait un film au contenu sensible, réservé aux plus de 16 ou 18 ans.
Les images de l'autopsie étaient entrecoupées d'extrait de reportages avec le pathologiste, avec un responsable d'un crématorium et avec un spécialiste des effets spéciaux. Ce dernier a déjà assisté à des autopsies et il a dit que si un cadavre était représenté de la même manière dans un film, ça n'aurait pas l'air naturel. On s'est tous fait une image de la mort. Et la réalité, encore ici, dépasse la fiction.
Rien ne nous a été épargné: l'incision en Y, l'extraction des côtes, des poumons, des organes, le sang, le gras, le coupe des organes à la recherche de la cause de la mort... J'ai aussi été surprise d'apprendre qu'il se pratique beaucoup moins d'autopsie qu'avant, parce que les scanners et les ordinateurs permettent plus aisément de déterminer la cause de la mort sans avoir à fouiller.
C'était fascinant. Je croyais que ce serait plus dégoûtant, mais pas du tout. Le réalisateur est venu nous parler à la fin de son film et il a répondu aux questions du public. Après la morgue le corps a été transféré au crématorium. Quand un corps brûle, il n'en reste que quelques os affaiblis. Ce sont ces os que l'on broie dans une espèce de moulin à café géant qui forment les cendres. Fascinant je vous dis.
Je vous confectionne de mon côté, une petite critique aussi.


