Carnage - The Burning

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar SUSPIRIA » 11 Septembre 2007, 06:14

Connais personne non et parait qu'on peut bousiller le lecteur ! bref j'attendrai la sotrie zone 2 qui sortira prochainement de toute façon.
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Messagepar Gama08 » 20 Août 2008, 22:17

Rhaaaaa les amis, quel putain de bon film !!! :woot:
Je l'avais déjà vu 2 ou 3 fois mais alors là, avec l'image restaurée (nickelle !) et la V.O, c'est carrément un autre film, c'est The Burning en 10 fois mieux !!!
Déjà que je trouvais que c'était le meilleur représentant de son genre en l'ayant vu sur ma vieiile VHS mais alors là, je presiste et je signe !
Bandant !
ACHETEZ-VOUS CE DVD, C'EST UN ORDRE !!!!!!!

10/10 !!!

P.S : Par contre, l'image est tellement nette par rapport à la VHS que tous les petits défauts inhérents à la technique apparaissent (on voit très clairement la combinaison du cascadeur quand le mec se fait cramer au début par exemple...)
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Messagepar SUSPIRIA » 21 Août 2008, 05:17

Putain arrete Gama, arrete non de dieu !!!! :wacko: :(
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Messagepar Sebastien » 21 Août 2008, 10:26

:D :D mdr gama le casseur d'ambiance ;) j'essayerais d'éviter de voir la combi du cascadeur (ça va être dure j'ai déjà l'image dans la tête lol).
Mais david de coteau (je crois ou david allen) a réalisé exactement le même film sauf que ça se passé sur un terrain de golf; mais c'était bien sûr une daube pas cuite :huh:
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Messagepar Sebastien » 28 Août 2008, 11:52

Je l'ai enfin revu et c'était un cruel plaisir. Y'a plein de scènes dont je me rappelais plus; comme celle du canoë à la 58ème minute -5 d'un coup :P , la gueule du fou, et holly hunter en personne!
J'ai passé un excellent moment -même avec certaine longueur- je ne l'ai pas vu passer.

Et cerise sur le gateau: la tenue du cascadeur au début (j'ai pensé à gama :D ), c'est flagrant :D , on voit bien le casque anti-brûlure... mais sinon cruellement génial; chose qui n'existe plus dans le genre.

10/10
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Messagepar Gama08 » 28 Août 2008, 12:35

Sebastien @ 28.08.2008 à 13:52 a écrit: Je l'ai enfin revu et c'était un cruel plaisir. Y'a plein de scènes dont je me rappelais plus; comme celle du canoë à la 58ème minute -5 d'un coup :P


C'est LA scène culte du film !!! :jason:
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Content que t'ai pris ton pied Seb ! B)
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Messagepar SUSPIRIA » 22 Janvier 2010, 22:02

MON AVIS EN DECEMBRE 2009 SANS L'AVOIR REVU.

Oubliez vite la série des "Vendredi 13" dont le monde entier en a fait toute une tartine au point d'élever Jason au rang d'icone (à tort !?) même si j'aime beaucoup cette longue et interminable colonie de vacances qui joue à cache-cache avec un tueur bêta. Je l''apprécie ce fou dangereux de la machette (et de la casquette) qui ne sait se tenir une seconde mais en tant que "nanar" et même si le 1, 2, 3 et surtout 6è volet (le plus fun et rigolo) sont plutôt honorables et assez efficaces pour passer un moment de détente de préférence entre potes éméchés (et avec des filles c'est naturellement encore mieux !).

Jettez vous donc sur ce modèle qu'est CARNAGE et là vous verrez la différence !!!! (de taille et de méchanceté !) l'un de ces rares excellents films d'horreur B des années 80 rayon slasher qui en a traumatisé plus d'un à l'époque (j'avais fait une projection volets fermés chez mes parents un mardi après-midi en période de vacances scolaires et tout le monde était pétrifié de peur ! n'est ce pas marlène ! lol)

Je l'ai revu il y'a 5 ans à peu près et contrairement à "Vendredi 13" qui a plutôt mal vieilli (car l'ayant rematté lui aussi une 5è fois l'été dernier, si si, j'm'en souviens très bien !) demeurant bien innofensif dans l'angoisse qu'il procure aujourd'hui (les meurtres gores sont assez nombreux dans le 1er mais surtout spectaculaires et bien propres sur eux) Carnages, lui, garde intacte son ambiance angoissante, un véritable climat asez oppressant savamment entretenu se lie dans une foret ténèbreuse avec ce tueur aux longues cisailles tapi dans l'ombre, telle l'image célèbre dans l'inconscient collectif du fameux ogre caché au fond des bois pour attraper ces chers bambins insousciants bien caricaturaux (ce qui fait aussi son charme Bis). Mais là aussi niveau interprétation un effort à été établi; c'est beaucoup plus crédible qu'à l'accoutumé pour ce genre de spectacle souvent neuneu et bien répétitif, les situations paraissent donc ici moins idiotes malgré un côté prévisible.
Le scénario emprunte le même canevas que celui de son ancêtre mais avec ce p'tit côté conte horrifique fascinant et mystérieux (l'ogre de la forêt et sa fameuse histoire qu'on raconte autour d'un feu de camp), la mise en scène est beaucoup plus soignée et maitrisée et c'est ce qui fait toute la différence avec en sus ce supplément de peur, cette inquiétude ressentie face au danger sous-jacent, que ce soit son atmopshère lourde bien rendue ou la présence de ce monstrueux tueur impitoyable et tellement plus proche par sa stature imposante d'un Joe Spinell dans Maniac que Jason caché sous un masque de Hockey.
Il y a une représentation visuelle bien cruelle de ses meurtres sanguignolents (merci encore Mr Savini) qui ne vont pas dans la dentelle car ces séquences chocs se parent d'une texture parfois crade, elles sont crues, sans pitié, voires anthologiques (la scène culte de la barque dans toutes les mémoires), malsaines également (le meurtre de la prostituée du début et le gars soulevé par la tete avec les cisailles plantées contre un arbre). Le final lui aussi particulièrement intense et haletant se révèle assez sadique (le gars hurlant à la mort son bras coincé plaqué au mur par la grande cisaille, ses cris de douleur faisant échos dans la forêt !).
"The Burning" dégage une odeur qui s'adonne un peu au souffre et fout réellement les chocottes par moments, la musique synthétique accentuant aussi une certaine tension dans l'enchevetrement des évènements et le rythme est relativement soutenu jusqu'au final à bout de course.
Tout l 'inverse d'un Vendredi 13 donc aussi sympathique et drôle soit-il, bon enfant et bien innofensif (parce que moi ça m'a souvent fait rire cette série où Jason essaie de trucider pendant une demi-heure sa dernière victime !).

A sa sortie le film a fait grand bruit et eut des problèmes avec la censure, petite anecdote : un gars d'une cinquantaine d'année s'était évanoui durant une projection. Je crois même qu'il y a eu un arrêt cardiaque de la part d'un spectateur selon certaines rumeurs.
Attention ne vous attendez pas non plus à la peur du siècle, loin de là mais "Carnages" reste à mon goût LA référence du genre (pauvre) "slasher forrestier" dépassant de loin son illustre ainé "Vendredi 13".

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MON AVIS EN JANVIER 2010 APRES L'AVOIR REVU:

On n'a pas retrouvé son corps mais on dit que son esprit vit toujours dans la forêt, cette forêt ! Un maniaque, un être qui n'a plus rien d'humain et on dit aussi qu'il arrive à vivre avec ce qu'il trouve ça et là, des racines, des herbes. Oui il est toujours vivant ! Et tous les ans il réapparait dans un camp d'été comme celui la et il cherche toujours à se venger des terribles choses que ses gosses lui ont faites.
Tous les ans il tue, même cette nuit il est là à nous épier ! à attendre !
Ne regardez pas, il vous verrait !!! Ne respirez pas, il vous entendrait !!!
Ne bougez pas, vous êtes morts !!!!!!!!!!!!!!!!

CARNAGES (The Burning) de Tony Maylam. 1981
Un surveillant de camp de vacances peu apprécié se fait accidentellement brûlé vif un soir d'été par une bande de marmots revanchards. 5 ans plus tard, l'homme rendu défiguré décide de se venger.
En 1980 sort sur les écrans "Vendredi 13" petit film d'horreur fabriqué avec des bouts de ficelles mais peaufiné par des meurtres chocs particulièrements sanglants et réussis intervenants à rythme régulier et fabriqués par le maitre en la matière Mr Tom Savini. Le public friand de ce "ouh fait moi peur !" se rue en masse ! "Vendredi 13" explose le box-office, un nouveau genre et une nouvelle icone est né : le slasher forrestier et Jason Voorhees !
1 an plus tard le réalisateur brittanique Tony Maylam s'essaie alors au genre en pleine vogue et livre sa version "du camp de vacances avec des jeunes qui se font buter un à un par un tueur masqué" !
Et le miracle se produit : partant du même canevas il réussit à surpasser le modèle (si mineur soit-il !) que Sean S. Cunningham influencé à la base par "les 10 petits nègres" d'Agatha Cristie avait imaginé !
Le scénario de "The Burning" reste classique, linéaire, sans surprise empruntant le même schéma basique mais une ambiance beaucoup plus angoissante voire parfois malsaine se fait mieux ressentir, un certain sens du suspense monte parfois à la surface, une dernière demi-heure haletante de survie évite la voie de la redite à courser pendant 30 minutes la même victime. Ajoutez à cela une interprétation plus solide, un tueur fascinant quasi invisible, une musique synthétique au tempo mouvementé amplifiant un vrai sentiment d'insécurité et des meurtres beaucoup plus corsés dans le sanglant et la crudité (toujours créés par Tom Savini) et vous verrez la (grosse) différence !!!
Après une introduction déjà bien cruelle, le début commence fort et se pare même d'un p'tit hommage au giallo avec ce tueur vêtu d'un long manteau et d'un chapeau noir sur la tête trucidant gratuitement une prostituée dans une chambre d'hotel avec une paire de ciseau qu'il trouvera à portée de main ! le meurtre est brutal, percutant, hard voir douceureusement malsain !
La suite n'a rien de subtil mais elle est beaucoup moins conventionnelle et attendue que son aîné "Vendredi 13" grâce à une réalisation s'intéressant un peu plus à ses personnages et surtout à la façon dont ils se mettent chacun à les interpréter. Ils paraissent ici moins caricaturaux, moins stupides donc plus crédibles, voir parfois même naivements drôles (la blague de la balle ricochant dans le popotin du gros baraqué de service dragueur sans reproche !).
Mais "Carnage" c'est aussi un battement de coeur perpétuel, une présence dans les bois tapie dans l'ombre qui attend ! un tueur que l'on voit très peu, une silhouette sombre vêtue de noir, une ombre diffuse armé d'une longue paire de cisaille, une arme blanche idéalement trouvée qu'il gardera bien près de lui jusqu'à la toute fin de ses horribles méfaits. Le metteur en scène joue aussi avec nos peurs enfantines: la peur de l'ogre caché dans la forêt sans savoir quand il surgira pour frapper et tuer à nouveau ! Ces histoires de conte d'horreur que l'on se raconte au coin du feu en frissonnant de plaisir, ce qui donne lieu à des scènes lattentes à suspense assez réussies et quand le monstre aux cisailles se décide à passer à l'acte, les meurtres très sanglants frappent forts, font mal à pénétrer si facilement dans la chair tendre de ses jeunes vacanciers. C'est particulièrement cru, direct dans le réalisme grâce à un Tom Savini en pleine possession de ses moyens. Impossible alors d'oublier la scène d'anthologie du radeau surprise !
La musique composé par Rick Wakeman ajoute une formidable sensation de peur et d'excitation dans ce jeu de cache-cache avec la mort ou rien ici ne prête à rire contrairement à notre jason mondialement célèbre avec ses 11 suites neuneux, gentillettes et bien propres sur elles comparé à ce "Carnage" au meilleur de sa forme restée intacte, véritable modèle du slasher forrestier et c'est le personnage de "Cropsy" qui aurait amplement dû prendre la place de ces suites interminables qu'on trouve facilement dans les rayons "nanars".
L'ayant revu pour la 5è fois ce soir je peux vous affirmer que "Carnage" édité en dvd (zone 1 pour l'instant) n'a rien perdu de sa saveur et se révèle aussi bon et savoureux que la toute 1ère fois au début de ces fameuses années 80 !
Ce qui ne sera jamais le cas avec la célèbre série dont tout le monde en a fait un véritable mythe. A tort. Une injustice de plus dans les raisons d'un succès surprise.
Mais ne vous m'y prennez pas !!!! il n'y a qu'un seul tueur dans la forêt prêt à bondir et frapper au 1er venu qui se trouvera sur son chemin !!! Et son nom est : CROPSY !!!

Ne regardez pas, il vous verrait !!! Ne respirez pas, il vous entendrait !!!
Ne bougez pas, vous êtes morts !!!!!!!!!!!!!!!!

Ven 22/01/10. 5
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Messagepar ottorivers » 23 Janvier 2010, 00:33

Un petit truc en passant, si vous avez un DVD zone 1, vous le copier dans votre PC et vous le gravez su un DVD-R et normalement il n'a plus de zone et est regardable dans un DVD de salon standard.

Sinon mon Slasher préféré reste BLACK CHRISTMAS, précurseur du genre et plus malin que la moyenne.
SLEEPAWAY CAMP aussi pour son final toujours inégalé aujourd'hui et ses scènes gores.

J'aime bien celui ci néanmoins, et Tom Savini aux effets en rajoute une couche. :)
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Messagepar SUSPIRIA » 23 Janvier 2010, 18:40

Ben tu vois Otto c'est exactement ce que mon pote à fait pour moi pour Carnages en dvd - R comme tu le dis si bien. Par contre le son en mono pas très top mais bon j'ai quand même été comblé hier soir par le spectacle et la qualité d'image !
Les effets de savini font partie des meilleurs que j'ai vu, je les trouve encore plus réalistes que vendredi 13 ou Zombie, voir Maniac.

Mon slasher préféré reste Halloween, ensuite Black Christmas...
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Messagepar BRUNO MATEI » 02 Mars 2011, 08:12

On n'a pas retrouvé son corpsmais on dit que son esprit vit toujours dans la forêt, cette forêt ! Un maniaque, un être qui n'a plus rien d'humain et on dit aussi qu'il arrive à vivre avec ce qu'il trouve ça et là, des racines, des herbes.
Oui il est toujours vivant ! Et tous les ans il réapparaît dans un camp d'été comme celui la et il cherche toujours à se venger des terribles choses que ses gosses lui ont faites.
Tous les ans il tue, même cette nuit il est là à nous épier ! à attendre !
Ne regardez pas, il vous verrait !!! Ne respirez pas, il vous entendrait !!!
Ne bougez pas, vous êtes morts !!!!!!!!!!!!!!!!

En 1980 sort sur les écrans Vendredi 13, ersatz horrifique produit avec des bouts de ficelles mais frivolement efficace par le jalonnement percutant de meurtres chocs particulièrement cinglants. Un assemblage de séquences sanglantes spectaculaires planifiées par le maître en la matière, Mr Tom Savini !
Le public friand de ce "ouh fait moi peur !" se rue en masse et la petite série B sommaire explose le box-office ! Un nouveau genre est né et son icone célébrée : le slasher forestier et Jason Voorhees !
Un an plus tard le réalisateur britannique Tony Maylam s'essaie alors au calibre en pleine vogue, rappele à l'ordre le talent artisanal de Mr Savini et livre sa version "du camp de vacances bondé d'une marmaille de jeunes délurés prêts à se faire violemment buter par un tueur masqué" !
Et le miracle se produit ! Sur le schéma orthodoxe d'un canevas identique que Cunningham avait à la base malicieusement empreinté avec la trame des "10 petits nègres" d'Agatha Cristie, Carnages va surpasser son modèle et de manière putassière transcender sa violence rigoureuse !

Un surveillant de camp de vacances peu apprécié par ses scoots juvéniles se fait accidentellement brûlé vif un soir d'été par une bande de marmots revanchards, responsables d'une blague sardonique qui tourna mal. Cinq ans plus tard, l'homme rendu défiguré décide de se venger en revenant dans le même lieu estivant à nouveau investi par une nouvelle tripotée d'ados turbulents.

Le scénario de "The Burning" reste donc classique, linéaire, sans surprise empruntant le même schéma superficiel que son modèle. Mais une ambiance angoissante beaucoup plus persistante, exacerbée d'un fluide malsain y est largement plus tangible de prime abord.
De surcroît, il y a un certain sens du suspense habilement distillé et sa dernière demi-heure épique et haletante dans son moule "survival" évite la voie de la redite à courser naïvement dans ses derniers retranchements la dernière victime en état de marasme.
Ajoutez à cela une interprétation plus solide, un tueur fascinant quasi invisible, une musique synthétique distinguée au tempo endiablé amplifiant un vrai sentiment d'insécurité et des meurtres beaucoup plus corsés dans son intense crudité et vous verrez la différence de 1er choix avec son précurseur précité !

Après une introduction plutôt cruelle dans sa farce sardonique, l'entrée en scène du tueur commence fort et se pare même d'un p'tit hommage au giallo avec cet individu vêtu d'un long manteau et d'un chapeau noir trucidant complaisamment une prostituée dans une chambre d'hôtel avec une paire de ciseau qu'il aura subtilisé à portée de main ! Le meurtre est brutal, sale, percutant, hardcore dans son aura malsaine explicite !
La suite n'a rien de subtile mais se révèle efficace en demeurant moins conventionnelle que le slasher coutumier impersonnel grâce à une réalisation plus studieuse s'intéressant de plus près aux tourments de ses personnages et à la manière dont ils sont sobrement exploités. Ils paraissent donc ici moins caricaturaux, moins stupides donc plus crédibles même si les traditionnelles blagues de potache ne sont pas éludées (la farce de la balle ricochant dans le popotin du gros baraqué de service dévergondé ou la séance de bain de douche !).

Mais Carnage c'est aussi une présence indicible qui attend, tapie dans l'ombre des feuillages, un battement de coeur perpétuel, un tueur fantomatique que l'on discerne rarement par sa silhouette sombre vêtue de noir, cette ombre diffuse armée d'une longue paire de cisaille. Un impressionnant ustensile idéalement désigné qu'il utilisera à bon escient jusqu'à la toute fin de ses horribles méfaits.
Le metteur en scène joue donc avec nos peurs enfantines, des histoires de conte d'horreur que l'on aime se raconter au coin du feu en frissonnant de plaisir. C'est la peur ludique, irrésistible de l'ogre caché dans la forêt sans savoir quand il surgira pour soudainement frapper et tuer à nouveau inlassablement !
Ce qui donne lieu à des scènes latentes à suspense assez bien entretenues. Mais quand le monstre aux longues cisailles s'investi à passer à l'acte, les meurtres saisissent d'effroi par leur tonalité rugeuse, impressionnent l'imaginaire quand l'arme pénètre si facilement dans la chair tendre de ses jeunes vacanciers.
Dès lors, il est impossible de réfuter la virtuosité technique de la saisissante scène d'anthologie du radeau surprise régi pour un festival de morts inventifs, perpétrés de manière inopinée avec une sauvagerie incisive par la rapidité de l'acte meurtrier accompli !
Il faut aussi persister sur la superbe partition musicale composée par Rick Wakeman accentuant la sensation de peur palpable et cette jouissance masochiste qui s'ensuit pour ce jeu pervers de cache-cache avec la mort ou rien ne prête à sourire (contrairement à notre jason mondialement célébré avec ses 11 suites neuneux, trop gentilles et conformes). C'est notamment le personnage de "Cropsy" qui aurait amplement dû prendre la place de Jason pour ces suites interminables qu'on repertorie facilement aujourd'hui dans les rayons "nanars".

Carnages est un modèle du genre si avare en réussites exemplaires, le maître étalon du slasher forestier n'ayant rien perdu de son impact émotionnel dans sa terreur sous-jacente prégnante et grâce à l'utilisation judicieuse d'une ambiance malsaine habilement distillée. Alors que l'originalité des meurtres perpétrés dans une nuance crue inédite pour le style académique (ciblé de prime abord à un public adolescent mesquin) resteront à jamais gravés dans la mémoire du spectateur avide de sensations rudes.

Alors n'oubliez pas, si vous songez éventuellement à camper cet été dans un environnement forrestier hostile, gardez en mémoire ce discours alarmiste causé durant le traditionnel feu de camp estival !
On n'a pas retrouvé son corps mais on dit que son esprit vit toujours dans la forêt, cette forêt ! Un maniaque, un être qui n'a plus rien d'humain et on dit aussi qu'il arrive à vivre avec ce qu'il trouve ça et là, des racines, des herbes.
Oui il est toujours vivant ! Et tous les ans il réapparaît dans un camp d'été comme celui la et il cherche toujours à se venger des terribles choses que ses gosses lui ont faites.
Tous les ans il tue, même cette nuit il est là à nous épier ! à attendre ! Ne regardez pas, il vous verrait
Ne bougez pas, vous êtes morts !!!!!!!!!!!!!!!!

Ven 22/01/10. 5 (critique remaniée le 01.03.11)

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