Réalisation : Peter Gimbel & James Lipscomb
Année : 1971
Avec : Tom Chapin, Phil Clarkson, Stuart Cody, Peter Lake, Peter Matthiessen...
Origines : Etats-Unis
Genre : Documentaire
Durée : 99min
Synopsis :
Bleue est la mer, blanche est la mort retrace le récit dun voyage de 18 mois, initié par Peter Gimbel, sur les traces des requins, et plus particulièrement du grand requin blanc, animal qui malgré lui à donné si mauvaise réputation à tous ses cousins prédateurs. Lhomme est épaulé par des noms bien connus des scientifiques et des amateurs de squales, que ce soit Ron & Valerie Taylor, experts en la matière et photographes sous-marins renommés, qui seront par la suite souvent engagés comme conseillers ou caméramans sur des tournages, ceux de Les Dents de la mer et dOrca en tête, Stan Waterman, un autre photographe, ou encore Rodney Fox, tristement célèbre pour avoir survécu à une attaque de requin, dont les photos de ses blessures ont fait le tour du monde. Cette fine équipe va tout mettre en uvre pour approcher celui pour qui ils sont venus, se souciant parfois peu de leur propre sécurité tellement ces derniers sont excités par ce quils découvrent. Aux dires mêmes des protagonistes, sans êtres de la folie pure, ces plongées étaient tout de même assez dangereuses.
Pour apprécier ce film à sa juste mesure, il est impératif de se replacer dans le contexte de l'époque. Nous sommes alors 4 ans (ou plutôt 6 ans puisque le documentaire a été tourné en 1969) avant Les Dents de la Mer et quasiment rien n'a été réalisé sur le grand requin blanc. Ce prédateur, ses moeurs, ses caractéristiques sont pratiquement inconnus et ce documentaire est un témoignage conséquent sur l'une des premières fois où des hommes ont pu les filmer et où ils ont d'ailleurs pris de gros risques pour cela.
Le récit est assez long (j'avoue que j'ai utilisé la touche avance rapide 2 fois) mais non sans intérêt, nous avons droit à beaucoup de belles images sous-marines, notamment de requins bleus et il faut suivre l'ensemble plutôt comme un film d'aventures qu'un documentaire. Attention aux âmes sensibles car le film contient beaucoup d'images de chasse à la baleine, dont le sang attire les requins.
Il faudra attendre la fin du film et l'arrivée de l'équipage en Australie pour voir enfin des grands blancs. A partir de là, je dois dire que c'est assez impréssionnant et que ça valait le coup d'attendre un peu car le tout est d'une rare violence. Le requin, énervé par la présence des plongeurs et des cages, s'en prend à tout ce qui bouge et ainsi, coupe des câbles et défonce joyeusement une cage dans laquelle se trouve un photographe.
Un film qui se laisse très agréablement suivre, surtout si l'on est un adepte de ces carnassiers aquatiques. Les intervenants sont très sympathiques et certaines images sublimes.
7/10.
