Ambiance froide et clinique, décors isolés limite baroques, esthétique gore percutante, partition musicale remarquable signée Goblin et proche de certains thèmes de Fabio Frizzi (le compositeur de Fulci); Joe D'Amato, habituellement cantonné au stade de grossier faiseur de nanards porno-soft, fait décidément dans le très grand film d'horreur pour une fois.
Une sorte d'ode à la mort, emprunte de poésie macabre définitivement singulière. Le grand Fulci n'est pas loin.
Note: 9,5/10