.: L'HISTOIRE :.
Le soir dHalloween. Lémission de radio pirate "American Nightmare" est diffusée toute la nuit. Pour commémorer le massacre de quatre collégiens lannée précédente, le DJ Caligari invite ses auditeurs à partager leurs pires frayeurs à lantenne
Sept amis se rencontrent pour dîner avant les festivités dHalloween. Avec "American Nightmare" en fond dans le café, chacun appelle la radio à son tour. Mais le tueur psychopathe de lannée passée écoute également lémission... Les jeunes gens confessent alors leurs peurs en direct. Mais lorsquils se séparent, le tueur commence alors la chasse par lintermédiaire de la radio. Un par un, les sept amis deviennent des victimes, manipulés par un esprit dérangé. Et le psychopathe donne une chance fatale à chacun de se confronter à sa peur la plus profonde
.: LA CRITIQUE :.
Jon Keeyes est un réalisateur que l'on connaît bien et que l'on apprécie tout particulièrement ici, chez Oh My Gore ! Cest en toute logique quaprès avoir critiqué "HALLOW'S END" et "SUBURBAN NIGHTMARE", il nous semblait nécessaire de visionner ce premier jet que nous as livré Jon voilà maintenant deux ans : "AMERICAN NIGHTMARE".
Une première constatation simpose, le metteur en scène et son équipe semblent assez soudés, puisque pratiquement tous les acteurs de ce premier opus continueront à suivre le réalisateur sur les suivants ! Sans compter Brandy Little qui se retrouvera sur les trois génériques, Robert McCollum, Kimberly Grant et Hayden Tweedie rempileront eux sur "SUBURBAN NIGHTMARE", tandis que Rebecca Stacey reprendra du service pour "HALLOW'S END".
Pour compléter ce casting, le réalisateur a fait appel à deux figures de proue des séries B, Brinke Stevens et Debbie Rochon (aussi égérie de la firme TROMA).
Autant dire qu'avec une telle distribution, mise en relief par un générique assez original, on ne pouvait quespérer de bonnes choses pour la suite.
Le scénario d'"AMERICAN NIGHTMARE" parait à priori assez basique, et à sa lecture, on pense immanquablement à un énième "SCREAM" like dont le cinéma d'horreur regorge. Mais c'est mal connaître Jon Keeyes, qui réussit ici un thriller psychologique assez bien ficelé !
N'espérez donc pas voir du gore qui tâche ou, comme dans le film de Wes Craven, des enquêtes sans fin pour découvrir le meurtrier. Dans "AMERICAN NIGHTMARE", on sait tout de suite qui est le coupable, ou plutôt la coupable, puisquil sagit de Jane Toppan, interprétée par la formidable Debbie Rochon qui joue son rôle à la perfection. La qualité du film repose dailleurs essentiellement sur son jeu plus que convaincant et surtout particulièrement effrayant !
N'oublions tout de même pas Brandy Little qui prouve encore une fois ses talents dactrice et également Brinke Stevens qui vient faire un cameo malheureusement trop court.
Par contre, s'il n'y a pas d'effets sanglants, le R-Rated est tout de même mérité par la présence de quelques scènes de nudité (et oui, Debbie ne sait pas garder ses vêtements sur un tournage ) dont notamment la scène sous la douche très inspirée "PSYCHOSE".
D'ailleurs, la mise en scène de Jon fait penser à celle du maître Hitchcock, préférant jouer sur le suspens et les émotions plutôt que denchaîner les scènes choc.
La musique, quant à elle, s'intègre parfaitement au film, avec des morceaux de groupes tels que Ghoultown, The Sandblasters, Gropius, The Standards ou bien les Eden Automatic que l'on retrouvera sur "SUBURBAN NIGHTMARE".
En résumé, "AMERICAN NIGHTMARE" n'est peut-être pas le film du siècle, mais en comparaison de tous les slashers auxquels on a eu droit durant ces dernières années, Jon Keeyes, pour son premier jet, réussit à sortir assez bien du lot !
Critique ici sur Oh My Gore ! : http://www.ohmygore.com/reviewsfr-71.html