Titre : 999-9999
Réalisateur : Peter Manus
Avec : Julachak Jakrapong, Sririta Jensen, Paula Taylor, Thepparit Raiwin, Titinun Keatanakon
Durée : 1h43

En gros, pour l'histoire, vous faites une sorte de mélange entre Ring (pour le coté coup de fil meurtrier), Scream (pour le coté ado nunuche) et de Destination finale (pour le coté "tu vass mourir !"). Jugez plutôt : si vous appeller le 999-9999 après minuit (c'est vrai ça, j'aurais pu parler de Gremlims comme influence !), vous pouvez faire un voeu et il sera exaucé. Et bien sur, après vous crevez dans d'atroces souffrances.
Du très trop classique pas inspiré, mais ne boudons pas les plaisirs simples.
Après une bonne mise en bouche (un fille empalée sur un mat à dix mètre au dessus du sol), ça met du temps à démarrer. Ca papote pour pas grand chose ("attention, n'appelez pas ce numéro" - "dites, je peux faire partie de la bande ?"), mais bon, au bout d'une demi heure arrive le premier mort et force d'avouer qu'il donne envie (*). Malheureusement, les autres ne sont pas à la hauteur, magré des bonnes intentions. La fautes en partie à des effets numériques digne d'une boite de prod somalienne (et qui gache entre autres un chouette découpage en apesenteur). Où sont passés les effets spéciaux d'antant, fait main, avec maquillage et ketchup ?
Ce film est au final bien pauvre, trop peu rythmé et inventif pour se distinguer de ces modèles (pas toujours glorieux par ailleurs) et avoir un réel intérêt.
Voici deux autres critiques du film si ça vous dit :
http://www.sancho-asia.com/article.php3?id_article=399
http://www.hkmania.com/from.php?fromurl ... -9999.html

(*) jugez plutôt : le types tout fier de sa nouvelle Ferrari et fait le cake sur les routes. Il est minuit, le téléphone sonne et le gros démon est au téléphone. Un camion fonce sur lui, il l'évite de justesse (vous comptiez pas qu'il meurt si vite n'est ce pas ?) et un paquet tombe du camion juste devant le capot de la bagnole. Le type sort, et s'apperçoit que le colis en question contient des scorpions (!?). Il flippe sa mère (compréhensible) et sorte de dernière les fagots une sorte de torche (déjà moins compréhensible, mais admetons !) pour faire fuir les bestiolles. Puis il remonte dans sa caisse qui, on se rend compte, perd de l'essence et part. Il s'arrète un peu plus loins à un station service pour laver son italienne (toute crade après sa sourtie de route). Derière lui, les les flammes (torche + essence, faut suivre) se rapprochent à vitesse grand V. Mais coup de bol, il est sous la douche avant qu'elles atteignent le réservoir (ouf !). Manque de pot, il y a des scorpions dans la voiture, le type re-flippe sa mère, sort et se fait hacher menu (avec force hémoglobine) par les brosses automatiques.
La grande classe, non ?